Sierra de los Órganos

chaine montagneuse de Cuba
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Sierra de los Órganos
Carte de Cuba avec la sierra de los Órganos au Nord-Ouest.
Carte de Cuba avec la sierra de los Órganos au Nord-Ouest.
Géographie
Altitude 617 m
Massif Cordillère de Guaniguanico
Administration
Pays Drapeau de Cuba Cuba
Province Pinar del Río

La sierra de los Órganos est une chaîne montagneuse de Cuba, la plus occidentale de l'île, dans la province de Pinar del Río. Avec la sierra del Rosario qui la prolonge vers l'est et dont elle est séparée par le río San Diego, elle constitue la cordillère de Guaniguanico.

La fertile vallée de Viñales, qui appartient à cet ensemble montagneux, abrite le parc national du même nom, inscrit sur la liste du Patrimoine mondial depuis 1999[1]. Elle inclut les grottes de Santo Tomás, creusée dans un mogote et le plus long complexe souterrain de Cuba.

Localisation modifier

La sierra de los Órganos se trouve entre les parallèles 22° 44' 21" et 22° 09' 50" N, et entre les méridiens 83° 30' 51" et 84° 13' 07" O. Elle est bordée au nord par les Alturas de Pizarras del Norte, au sud par les Alturas de Pizarras del Sur, à l'est par le bassin de la rivière San Diego et à l'ouest par la plaine karstique de Guanahacabibes[2].

Géologie modifier

La géologie de la sierra de los Órganos a été étudiée vers le milieu des années 1950 par les allemands Karl Krommelbein et Hartmut Lehmann[3], puis en 1957-1958 par D. Rigassi-Studer (1961[4], 1963) pour le compte du bureau De Golyer et Mac Naughton, de Dallas (Texas). D'autres études ont été menées pour le compte de compagnies pétrolières et leurs observations ont servi de base pour des publications par les cubains N. M. Herrera et George A. Seiglie[n 1],[5].

La sierra de los Órganos est une terrane (morceau de croûte terrestre) qui a migré du sud vers le nord en même temps qu'une plaque océanique pénétrait dans la zone des Caraïbes depuis l'océan Pacifique.

Trois unités structurelles s'y distinguent[6] :

  • la zone ou nappe des mogotes, la plus basse en altitude, composée principalement de dépôts carbonatés de l'Oxfordien à l'Éocène[6] ;
  • la nappe imbriquée[6] formée par les collines appelées Alturas de Pizarras, qui bordent au nord (Alturas de Pizarras del Norte) et au sud (Alturas de Pizarras del Sur) la ceinture de mogotes[7]. Composée des grès de San Cayetano et de shales, cette nappe a été poussée au-dessus de la nappe des mogotes[6]. Ses roches sont parmi les plus anciennes de Cuba[8] : relevant de la formation San Cayetano[7] (qui se trouve dans la sierra Guaniguanico[9]), elles datent du Jurassique inférieur (environ −199 millions d'années) au Jurassique moyen (-175 à -161 Ma)[7]. C'est la plus grande exposition de roches du Jurassique à Cuba[10] ;
  • la nappe métamorphique, située au-dessus des deux autres[6].

Formation (orogenèse) modifier

La poussée de la terrane de la sierra de los Organos a commencé pendant la première période de l'Éocène moyen lorsqu'un premier détachement s'opère dans la base de la formation San Cayetano (grès et shales) : toute la séquence du Jurassique au Tertiaire se détache alors de sa base. Puis dans cette énorme masse un autre détachement survient, cette fois dans la partie supérieure de la formation San Cayetano qui est surmontée par une séquence carbonatée très épaisse[6].

Piotrowska et Piotrowski (1999) récapitulent très utilement les différentes appellations données pour les mêmes unités géologiques, chacune étant indistinctement reprise par différents auteurs : la « terrane Sierra de los Organos » de K. Piotrowska (1993) est la « terrane Guaniguanico » de M. A. Itturalde-Vinent (1994). Comme cette terrane se retrouve dans le sud du Yucatan, Itturalde-Vinent (1997) utilise le terme « terrane du bloc Yucatan » (terrane of the Yucatan block), qui inclut les terranes suivantes : terrane de Guaniguanico (= terrane Sierra de los Organos selon K. Piotrowska 1993), Escambray (K. Piotrowska 1993) et Isla de la Juventud = Isla de Pinos (K. Piotrowska 1993)[11].

Les dépôts les plus récents des nappes de la sierra de los Organos datent de l'Éocène. Les dépôts les plus anciens réalisés après la formation des montagnes (orogénie) datent de l'Éocène moyen, ce qui date le principal déplacement et pliage des couches au début de l'Éocène moyen[11].

La terrane Sierra de los Organos a été transportée, en même temps que la plaque océanique Farallon, et a glissé sous la plaque nord-américaine. Pendant l'Éocène inférieur et l'Éocène moyen, la terrane de la Sierra de los Organos, transportée en un bloc rigide, a atteint la zone Zaza[n 2] tectonisée composée de couches de l'association ophiolitique Proto-Carribéenne et de la séquence volcano-sédimentaire crétacéenne de l'arc des Proto-Grandes Antilles (plaque Farallon)[12]. Cette zone Zaza était considérée comme une terrane (Ch. W. Hatten et al. 1988) ou superterrane (J. E. Case et al. 1984) accrétée au bord de la plaque nord-américaine ; c'est une séquence ophiolitique et volcano-sédimentaire du Crétacé et elle fait partie de la plaque océanique des Caraïbes[12]. Mais Hatten comme Case ont considéré que la terrane Zaza s'est placée au-dessus de la terrane Sierra de los Organos (ou terrane Guaniguanico selon Itturalde-Vinent), alors que pour Piotrowska et Piotrowski (1999) elle s'est placée en-dessous de cette terrane Sierra de los Organos[12].

Géomorphologie modifier

La sierra de los Órganos inclut les formes karstiques les plus remarquables de Cuba[2].

Ceinture de mogotes modifier

La partie sud-est de la sierra de los Organos est dans le bassin hydrographique de la rivière Cuyaguateje (es), où l'on trouve une abondance de mogotes, poljés et vallées karstiques[13]. La vallée de Viñales présente un bel exemple de relief karstique. Elle est remarquable pour sa ceinture de mogotes[7], buttes montagneuses de calcaire émergeant de la plaine[1]. Datant du Jurassique supérieur à la limite du Crétacé[14],[15],[16] (environ −150 millions d'années, ère secondaire), elles sont désormais recouvertes d'une épaisse végétation.

Dans cette zone sud-est de la sierra de los Organos, la sierra de Quemado forme une barre longue de 8,5 km orientée nord-nord-ouest/sud-sud-est. À cet endroit, la sierra de los Organos ne suit plus l'orientation est-ouest typique de la plupart des montagnes cubaines : elle prend une orientation nord-sud et forme un large arc. C'est là que se trouvent les grottes de Santo Tomas[13]. La sierra de Quemado est bordée à l'ouest par la vallée de Quemado, et à l'est par la vallée de Santo Tomás[13].

Grottes modifier

Ce paysage géomorphologique a développé les plus grands systèmes de grottes de Cuba : Santo Tomás (46 km), Majaguas-Cantera (30 km)[n 3], Palmarito-Novillo-Pan de Azúcar (29 km)[n 4], Majaguas-Cantera (29 km) et la cueva Fuentes (19 km). Quatorze niveaux de cavités ont été identifiés, pour des altitudes comprises entre 40 m à 350 m[2],[14].

Les grottes de Santo Tomás sont à ce jour (2023) le plus long complexe souterrain de Cuba. Creusées dans un mogote, elles sont dans la partie sud-est de la sierra de los Órganos.

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Sur G. A. Seiglie, voir (en) Drew Haman et Mary Beth Baker, « George A. Seiglie, 1926-1988 », sur jstor.org (consulté en ).
  2. Ne pas confondre la zone Zaza des Caraïbes avec la formation Zaza (en) en Russie.
  3. La grotte de Majaguas Cantera est dans la sierra de San Carlos, au centre de la sierra de los Organos, à l'ouest de Pinar del Rio. Différentes rivières et ruisseaux traversent la sierra en parcours souterrain : Majaguas, La Cantera, La Cruz, Amadea ; Ils s’écoulent ensuite dans le rio Cuyaguateje, qui a une longueur totale de 98 km et un bassin collecteur de 770 km².
    Le système de cavités se compose de plusieurs grottes reliées entre elles (Cause Actual, Caverna de Dos Anas, Hoyos de los Helechos…). Sa longueur totale est d'environ 27 km. L'exploration a commencé en 1961. Depuis, des équipes cubaines, anglaises et espagnoles l'ont visité mais il reste beaucoup à découvrir. Une nouvelle expédition était prévue en 2012 par La Salle - International Team Photo 3D, mais l’autorisation a été refusée au dernier moment. Une autre exploration, BELLAMAR 2012, a peu après été lancée, mais le changement n’aurait pas pu être plus grand : des grands tunnels, en partie inondés d’eau, aux petits tunnels longs. Les spéléologues uspectent que ce système souterrain est peut-être le plus long système de grottes de Cuba. D'autres grottes sont également connues dans les environs, comme Amadea-Herreria et la Cueva de los dos Hermanos (du nom de deux plongeurs cubains morts en 1988)[17].
  4. Le système de grottes de Palmarito se trouve à la jonction de cinq sierras, toutes situées dans la sierra de los Órganos : sierra de Viñales, sierra del Medio, sierra de Ancón. sierra de la Chorrera ou Guasasa et sierra de Pan de Azúcar[18].
    Les explorations scientifiques ont commencé en 1968 dans les grottes del Novillo, Camisa Rota et el Ocho, avec le Grupo Guaniguanico une section de de la délégation de Pinar du groupe Pedro Borras Astorga ; les explorateurs étaient Hilario Carmenate, Enrique Alonso, Sergio Cardoso, Julio Suárez, Juan Camejo, Raúl Fijini, Aguado et Juan Enrique Almenteros. De 1975 au milieu des années 1980 le groupe de spéléologie Baracoa I (Grupo Espeleológico Baracoa I) de la Société spéléologique de Cuba (Sociedad Espeleológica de Cuba, ou SEC) explore le site de l'Infierno. Les premiers 10 km de galeries sont cartographiées, et ce groupe publie la grotte pour la première fois en 1980 lors du Symposium du 40e Anniversaire de la Société spéléologique de Cuba, avec un mémoire intitulé « Rapport préliminaire sur le Système des Cavernes "Novillo-Palmarito" » (auteur : Guillermo González Grupo Baracoa I)[18].
    Avril 1988 voit un groupe valencien arriver à Cuba : Vilánova et Piera Policarpo Garay, Rafael Medina Terrer, Fernándo Franco de Matanzas et Pedro Luis Hernández Pérez del Guaniguanico ; ils effectuent une longue expédition à Pinar del Rio, avec le système Palmarito comme premier objectif de travaux conjoints à Cuba entre cette entité espagnole et la Société spéléologique de Cuba[18].
    En septembre 1988, des membres du Wesminster Speleological Group arrivent à Cuba. Avec des membres du groupe Martel et du Comité spéléologique provincial de Pinar del Rio, ils parcourent Pinar del Rio. Majaguas Canteras et Pan de Sucre sont des zones de travail conjointes entre ces trois groupes ; Pan de Sucre leur permet d'aborder Palmarito par le côté ouest[18].
    Les explorations sivantes ont lieu en 1989 (2e expédition cubano-valencienne), 1991 (3e expédition cubano-valencienne) , septembre 1991 (2e expédition cubano-anglaise), 1992 (4e expédition cubano-espagnole), 1994 (5e expédition cubano-espagnole), 1995 (6e et dernière expédition cubano-espagnole). À ce stade 50 km de galeries du systeme de Palmarito sont connues, incluant plus de 600 m d'une galerie du système Sud explorée par une expédition cubaine[18].
    En 1997 a lieu une expédition cubano-basquaise (« Mogote 97 »), la première expédition de quatre expéditions se concentrant sur la poursuite du travail entrepris par les Anglais sur le Pan de Sucre. « Mogote 98[19] » cartographie 7 km de galeries, révisant et réajustant les travaux des années précédentes à cueva Grande et cueva Chiquita (Pan de Sucre) ; de nouvelles découvertes sont faites, dont plusieurs gouffres sur la sierra Derrumbada et la sierra de Pan de Sucre, et les pétroglyphes de la grotte de l'Iguane. Un livre est publié sur cette expédition Mogote 98; La même année 1998 le groupe anglais de Bod Wiking revient et, avec des spéléologues cubains, ajoute de nouveaux kilomètres à cueva Chiquita — ce qui en fait la plus grande caverne de la région de Pan de Sucre[18].
    En 1999 se déroule l'expédition « Mogote 99 », qui publie le livre du même nom[20] rassemblant les études menées dans la région.
    Enfin en 2000, le film
    Al Filo de los Imposible (« Au bord de l'impossible »), par les studios cubano-basques, inclut une section sur Palmarito. Une tentative d'exploration du côté sud du sytsème de Palmarito n'avance que 300 mètres, qui ne peuvent être cartographiés, à cause de la turbidité de l'eau[18].

Références modifier

  1. a et b « Vallée de Viñales », sur whc.unesco.org (consulté en ).
  2. a b et c Díaz Guanche et al. 2016, Introduction, p. 58.
  3. Lehmann, Krommelbein & Lotschert 1956. Cité dans Rigassi-Studer 1963.
  4. [Rigassi-Studer 1961] Danilo Rigassi-Studer, « Quelques vues nouvelles sur la géologie cubaine », Chronique des mines et de la recherche minière, no 302,‎ , p. 3-7 (lire en ligne [sur redciencia.cu], consulté en ).
  5. Rigassi-Studer 1963.
  6. a b c d e et f Piotrowska et Piotrowski 1999, p. 277.
  7. a b c et d Molerio León 1995, p. 18.
  8. Farías et al. 2021.
  9. Draper et Barros 1994, p. 70.
  10. [Draper & Barros 1994] (en) Grenville Draper et J. Antonio Barros, chap. 4 « Cuba », dans Caribbean Geology: An Introduction, Kingston, U.W.I. Publishers' Association, (lire en ligne [PDF] sur redciencia.cu), p. 65-86 (voir p. 69).
  11. a et b Piotrowska et Piotrowski 1999, p. 278.
  12. a b et c Piotrowska et Piotrowski 1999, p. 280.
  13. a b et c Parise et Suarez 2005, p. 138.
  14. a et b Molerio León 1995, p. 15.
  15. [Seale et al. 2004] (en) Larry D. Seale, Limaris R. Soto, Lee J. Florea et Beth Fratesi, « Karst of Western Cuba: Observations, Geomorphology, and Diagenesis », 12th Symposium on the Geology of the Bahamas and other Carbonate Terrains,‎ (lire en ligne [PDF] sur digitalcommons.wku.edu, consulté en ).
  16. Iturralde-Vinent 2018, carte géologique, p. 11 ; voir aussi p. 13.
  17. (de) « Das Majagua-Cantera-System / Pinar del Rio / Kuba », sur lochstein.de (consulté en ).
  18. a b c d e f et g (es) « Gran caverna Palmarito », sur ecured.cu (consulté en ).
  19. [Les et al. 1998] (es) Jabier Les, Jose Mª Zuazua, Mikel López et al., Mogote 98. Cuba (Expedición Espeleológica Vasco-Cubana G.E.T. - C.E.P.), éd. Grupo Espeleológico G.E.T., Espeleologi Taldea Bilbo, , 88 p. (présentation en ligne).
  20. [Les et al. 1999] (es) Jabier Les, Mikel López, Vladimir Otero et al., Mogote-99 : Expedición espeleológica vasco-cubana (G.E.T.-C.E.P.), Bizkaia, éd. Kultura Saila, Departamento de Cultura, , 80 p. (présentation en ligne).

Annexes modifier

Bibliographie modifier

  • [Díaz Guanche et al. 2016] (en) C. Díaz Guanche, R. Ramírez Hernandez, H. Farfán Gonzalez, E. Estévez Cruz, A. Ordaz Hernández et C. Aldana Vilas, « Structural and lithological conditioning of the large karst systems of the Sierra de los Órganos, Pinar del Rio, Cuba » [« Condicionantes estructurales y litológicas de los grandes sistemas kársticos de la Sierra de los Órganos, Pinar del Rio, Cuba »] (version résumée en anglais), Boletín Geológico y Minero, vol. 127, no 1,‎ , p. 57-65 (lire en ligne [sur researchgate.net], consulté en ).  .
  • [Farías et al. 2021] (en) Liane Farías, José Manuel Febles González, José Miguel Febles Díaz et Dariellys Martínez Balmori, « Traditional cultural landscape in Viñales, Cuba », Biodiversity and Conservation, vol. 31, no 10,‎ , p. 2297-2314 (DOI 10.1007/s10531-021-02300-w, résumé).  .
  • [Iturralde-Vinent 2018] (en) Manel A. Iturralde-Vinent, Field guide to the geology of Western Cuba karst and coastal geomorphology (18-23 mars 2018, guidebook n° 72), Tallahassee (Floride), Southeastern geological society, (lire en ligne [PDF] sur segs.org).  .
  • [Lehmann, Krommelbein & Lotschert 1956] (de) H.W. Lehmann, H.K. Krommelbein et W. Lotschert, «  Karstmorphologische, geologische und botanische Studien in der Sierra de los Organos auf Cuba », Erdkunde, vol. 10,‎ , p. 185-204.
  • [Molerio León 1995] (en) Leslie F. Molerio León, « Field trip guide. Mogotes in the Viñales valley, Pinar del Rio province », Regional conference of Latin American and Carribean countries, 31 juillet - 5 août 1995, La Havane, Cuba [PDF], sur redciencia.cu, International Geographical Union, (consulté en ), p. 18.  .
  • [Molerio León 2012] (en) Leslie F. Molerio León, « Hydrological controls in the development of the slopes of the mogotes (hillstacks, conic karst, kegel karst, tower karst, turm karst) of Sierra de Los Organos, Cuba », Espelunca, no 10,‎ , p. 1-18 (lire en ligne [sur academia.edu], consulté en ).
  • [Núñez Jiménez 1958] (es) Antonio Núñez Jiménez, «  Sierra de los Órganos », dans La Geografía de Cuba, La Havane, éd. Lex, p. 104-115.
  • [Parise & Suarez 2005] (en) M. Parise et Valdes Suarez, « The Show Cave at “Gran Caverna de Santo Tomás” (Pinar del Rio Province, Cuba) », Acta Carsologica, vol. 34, no 1,‎ , p. 135-149 (DOI 10.3986/ac.v34i1.283, lire en ligne [sur researchgate.net], consulté en ).  .
  • [Piotrowska & Piotrowski 1999] (en) Krystyna Piotrowska et Jerzy Piotrowski, «  Geometric reconstruction of thrusts in the Sierra de los Organos Massif (western Cuba) », Geological Quarterly, vol. 43, no 3,‎ , p. 277-284 (lire en ligne [PDF] sur gq.pgi.gov.pl, consulté en ).  .
  • [Rigassi-Studer 1963] Danilo Rigassi-Studer, «  Sur la géologie de la Sierra de los Organos, Cuba », Archives des sciences, vol. 16, no 2,‎ , p. 339-350 (lire en ligne [PDF] sur redciencia.cu, consulté en ).

Articles connexes modifier

Liens externes modifier