Géographie de Cuba

étude du territoire cubain

Géographie de Cuba
carte : Géographie de Cuba
Continent Amérique
Région Caraïbes
Coordonnées 21° N 80° O
Superficie
Côtes 5 746 km
Frontières 29 km (avec les États-Unis, au camp de Guantánamo)
Altitude maximale 1 974 m (Pico Turquino)
Altitude minimale m (Mer des Caraïbes)
Plus long cours d’eau Río Cauto (343 km)
Plus importante étendue d’eau Zaza Reservoir (113,5 km2)

Cuba est un État situé dans les Antilles et constitué en majorité de l'île du même nom. Le pays est à 90 km au sud-ouest des Bahamas (Great Inagua), 145 km au nord de la Jamaïque, 208 km au nord-est du Mexique et 212 km au sud de la Floride.

L'île de Cuba présente une forme très allongée qui s'étend le long d'un arc convexe de 1 210 km rappelant celle d'un caïman. La superficie totale du pays est de 109 884 km2[1], ce qui en fait l'État le plus grand des Antilles, et qui inclut les 4 095 keys et îlots[2],[3],[4] du pays, dont la plus grande est l'île de la Jeunesse (appelée île aux Pins jusqu'en 1976). À l'extrémité sud-est de l'île de Cuba se trouve sur le territoire américain de Guantánamo.

Le pays bénéficie de surfaces planes étendues et de sols favorables à l'agriculture qui ont favorisé une répartition homogène du peuplement. Toutefois, bien que près de 80 % du relief de l'île soit sous forme de plaines et de plateaux, trois chaînes de montagnes s'élèvent :

Ce petit État de 109 884 km2, soit environ un quatre-vingt-septième du Canada, présente tout de même une importance géopolitique considérable. Situé au centre de la mer des Caraïbes, à moins de 150 km au sud de la Floride, 77 km à l'ouest d'Haïti, 140 km au nord de la Jamaïque et 210 km à l'est de la péninsule du Yucatan, Cuba est un territoire au positionnement hautement stratégique. Enviée pour sa position avantageuse, mais aussi pour ses nombreuses ressources naturelles ; faune et flore exceptionnelles, minerais – or, nickel - et terres agraires très productives - sucre, tabac, café.

Hydrologie modifier

D'après Aquastat[5], la hauteur d'eau annuelle moyenne des précipitations est de 1 335 mm, soit pour une superficie de 109 884 kilomètres carrés, un volume de précipitations annuelles de 147,96 kilomètres cubes (France : 477,98 km3).

De ce volume précipité, l'évapo-transpiration et les infiltrations consomment 116,32 km3. Restent 31,64 kilomètres cubes de ressources d'eau courante produites sur le territoire du pays (en interne). Il faut ajouter à cela 6,48 kilomètres cubes d'eau souterraine renouvelables chaque année. Au total donc les ressources totales en eau du pays se montent à 38,12 kilomètres cubes en moyenne chaque année (soit 38 milliards 120 millions de m3).

Chaque Cubain dispose donc, bon an mal an, d'une quantité de plus ou moins 3,5 m3 d'eau, ce qui peut être considéré comme largement suffisant.

Statistiques[6] modifier

 
Cuba de l'espace.
 
Vallée de Viñales.

Notes et références modifier

  1. (en) « Facts about Cuba » [PDF], sur www.geosociety.org
  2. Les keys sont de petites îles, ou îlots, d'élévation faible, faite de sable ou de corail.
  3. Cuba Playa Larga/Soroa/Vinales
  4. Cubano Cuba
  5. Aquastat - Ressources en eau de Cuba [xls]
  6. « Cuba - The World Factbook », sur www.cia.gov (consulté le )

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • (es) Gladstone Oliva Gutiérrez (dir.), Nuevo atlas nacional de Cuba, Instituto de Geografía de la Academia de Ciencias de Cuba y el Instituto Cubano de Geodesia y Cartografía, La havane, 1989 (ISBN 8478190074)
  • (en) Jennifer Gebelein, A geographic perspective of Cuban landscapes, Springer, Dordrecht, London, 2012, 97 p. (ISBN 9789400722835)
  • (es) Roberto Gutiérrez Domech et Manuel Rivero Glean, Regiones naturales de la isla de Cuba, Editorial Científico-Técnica, La Havane, 1999, 145 p. (ISBN 9590502350)
  • (es) Levi Marrero, Geografia de Cuba. Cartografia por Gerardo Canet, La Havane, 1951, 736 p.
  • (es) Antonio Núñez Jiménez, Geografia de Cuba, Editorial Lex, La Havane, 1959 (2e éd.), 624 p.
  • (en) Joseph L. Scarpaci et Armando H. Portela, Cuban landscapes : heritage, memory, and place, Guilford Press, New York, London, 2009, 216 p. (ISBN 9781606233238)

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