Sainte-Verge

commune française du département des Deux-Sèvres

Sainte-Verge est une commune du Centre-Ouest de la France située dans la banlieue nord de Thouars, dans le département des Deux-Sèvres en région Nouvelle-Aquitaine.

Sainte-Verge
Sainte-Verge
L'église de Sainte-Verge.
Blason de Sainte-Verge
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Deux-Sèvres
Arrondissement Bressuire
Intercommunalité Communauté de communes du Thouarsais
Maire
Mandat
Martial Brunet
2020-2026
Code postal 79100
Code commune 79300
Démographie
Population
municipale
1 394 hab. (2021 en évolution de −1,41 % par rapport à 2015)
Densité 109 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 00′ 30″ nord, 0° 12′ 39″ ouest
Altitude Min. 39 m
Max. 87 m
Superficie 12,83 km2
Type Petite ville
Unité urbaine Thouars
(banlieue)
Aire d'attraction Thouars
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Thouars
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Sainte-Verge
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Sainte-Verge
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Sainte-Verge
Liens
Site web sainte-verge.fr

Géographie

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Localisée au nord du département des Deux-Sèvres, la commune de Sainte-Verge est bordée à l'ouest, sur cinq kilomètres, par le Thouet, un affluent de la Loire.

Elle est implantée à trois kilomètres au nord de Thouars.

La municipalité, consciente du caractère particulier de sa toponymie, a adhéré à l'Association des communes de France aux noms burlesques et chantants.

Communes limitrophes

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Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique du nord-ouest[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 658 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 6,1 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Thouars à 3,61 km à vol d'oiseau[4], est de 13,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 575,5 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Sainte-Verge est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Thouars[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant quatre communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Thouars, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[10]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (84,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (48,7 %), terres arables (30,9 %), zones urbanisées (8,2 %), forêts (6,5 %), prairies (3,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Sainte-Verge est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Thouet. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1995, 1999, 2010 et 2018[16],[14]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « Vallée du Thouet », approuvé le , dont le périmètre regroupe 22 communes[17].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Sainte-Verge.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[18]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[19]. 40 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,9 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 4],[20].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1996, 2003 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[14].

Risque technologique

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La commune est en outre située en aval du barrage du Puy Terrier, un ouvrage de classe A[Note 5] mis en service en 1982 sur le territoire des communes de Saint-Loup-Lamairé, Louin et Gourgé, sur le cours d’eau le Cébron, affluent du Thouet. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[22].

Économie

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Toponymie

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La commune tire son nom tendancieux de légendes locales relatant la vie d'une jeune bergère appelée Virgana, qui vécut au IVe siècle, dans un domaine nommé la Forêt dans les environs de Thouars, qui aurait été tuée après sa conversion à treize ans par son patron païen, et est honorée comme sainte Virginie, chaque 7 janvier.

Histoire

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Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1962 ? Maurice Martinon
(1921-1984)
SFIO Employé SNCF
? ? Philippe Bernard -  
? ? Jean Joly - -
2001 2008 Jacques Jeanot - -
mars 2008 en cours Jean Lambert[23] DVD Retraité

La commune de Sainte-Verge fait partie du syndicat de la communauté de communes du Thouarsais et du Pays Thouarsais.

Jumelages

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[25].

En 2021, la commune comptait 1 394 habitants[Note 6], en évolution de −1,41 % par rapport à 2015 (Deux-Sèvres : +0,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
665707699697784768765744228
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
718715753722726720884873875
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
873890878909909915889945937
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
9611 0071 1351 2421 2021 3291 4531 4211 405
2021 - - - - - - - -
1 394--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

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  • La réserve naturelle du Toarcien. Ce site géologique majeur, de référence mondiale, assure la conservation de deux anciennes carrières à ciel ouvert et attire nombre de visiteurs.
  • Le château de la Forêt, inscrit aux monuments historiques, propriété privée.
  • L'église Notre-Dame de Sainte-Verge est source de curiosités avec son clocher ajouré et son soubassement en pierre des grisons, matériau extrait d'une carrière du pays. De plus, c'est l'une des rares églises à avoir la devise de la République Française "Liberté, Égalité, Fraternité" gravée dans la pierre.
  • Le château de la Gosselinière, propriété privée.
  • Les rives du Thouet, du moulin de Blanchard au moulin d'Enterré en passant par le moulin de Champigny, sont un tronçon du sentier de grande randonnée GR 36.

Personnalités liées à la commune

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  • Alcide Dessalines d'Orbigny, célèbre naturaliste, explorateur, malacologiste et paléontologue français, est connu à Sainte-Verge pour ses travaux paléontologiques qu'il a poursuivis dans une carrière en 1849, près de la ferme du Rigollier, entre Vrines (commune de Sainte-Radegonde) et Pompois (commune de Sainte-Verge), pour établir l'étage géologique (stratotype) du Toarcien.

Héraldique

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  Blason
De gueules à la herse sarrasine d'or, soutenue d'un fossile d'ammonite d'argent[28].
Détails
Adopté en janvier 2017.

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Thouars comprend une ville-centre et trois communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  5. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[21].
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Sainte-Verge et Thouars », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Thouars-Stna » (commune de Thouars) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Thouars-Stna » (commune de Thouars) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  9. « Unité urbaine 2020 de Thouars », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  10. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Sainte-Verge ».
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Thouars », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Sainte-Verge », sur Géorisques (consulté le ).
  15. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  16. « Dossier départemental des risques majeurs des Deux-Sèvres », sur deux-sevres.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  17. « PPRI Vallée du Thouet », sur le site de la préfecture des Deux-Sèvres (consulté le ).
  18. « Dossier départemental des risques majeurs des Deux-Sèvres », sur deux-sevres.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  19. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  20. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  21. Article R214-112 du code de l’environnement
  22. « Dossier départemental des risques majeurs des Deux-Sèvres », sur deux-sevres.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
  23. Site de la préfecture, consulté le 31 août 2008
  24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  28. « Blason… », sur armorialdefrance.fr.