Egis Rail

filiale du groupe Egis
(Redirigé depuis SEMALY)

Egis Rail est une filiale du groupe Egis, spécialisée dans l’ingénierie des transports urbains guidés et ferroviaires : systèmes, automatisme, matériels roulants, sécurité, équipements, génie civil, environnement[2]. Depuis plus de 50 ans, Egis Rail conduit des projets en France et à l'international.

Egis Rail
logo de Egis Rail

Création 1968
Forme juridique Société anonyme à conseil d'administration (s.a.i.) (d)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Slogan Imaginer, Concevoir, Concrétiser un futur durable
Siège social Lyon
Drapeau de la France France
Direction Olivier Bouvart
Activité Ingénierie ferroviaire
Produits Ligne à grande vitesse, métro, tram-train, tramway, véhicule automatique léger
Société mère Egis
Effectif 2100 (2021)
SIREN 968502559Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web www.egis-group.com/fr

Chiffre d'affaires 304 000 000  (2021)

En 2021, Egis Rail a réalisé un chiffre d'affaires de 304 millions d'euros et compte 2 100 salariés répartis dans le monde[3].

Histoire

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Egis Rail a été créée en 1968 par René Waldmann sous le nom de Semaly (Société d'économie mixte de l'agglomération Lyonnaise) pour la création du métro de la ville de Lyon. L’entreprise lyonnaise, émanation de la Société lyonnaise des transports en commun (SLTC), était une société d’économie mixte, mi publique mi privée.

À la fin des années 1970 après la mise en service de la première ligne du métro de Lyon, un nouveau mode de transport est revenu sur le devant de la scène : le tramway. La Semaly a donc décidé de se diversifier dans cette nouvelle activité, en commençant par les tramways de Nantes et Grenoble.

En 1992, la Semaly[4] est devenue une société privée tout en gardant son acronyme (SEM) pour ne pas perdre sa notoriété. Les actionnaires étaient d’une part le groupe Scetauroute, Bechtel, la SERL et la SNCF. Ensuite, en 2001, la Semaly décide de racheter la société du métro de Marseille (SMM).

En 2004, un groupement d’intérêt économique (GIE) est constitué par apport de moyens des deux sociétés : Scetauroute et la Semaly, lesquelles ne fusionnent pas et poursuivent leurs activités. L’acte fondateur de la société était l’obtention d’un lot de maîtrise d’œuvre complète — génie civil et équipements ferroviaires — d'une ligne de 60 km sur la branche Est de la LGV Rhin-Rhône. Egis avait répondu par un groupement réunissant Scetauroute et la Semaly qui s'appelait Egis Rail Rhin-Rhône et n’était alors qu’une marque.

Le , le département ferroviaire de Scetauroute (entreprise du groupe Egis) et la Semaly fusionnent officiellement sous le nom d'Egis Rail. Depuis 2007, Egis Rail est donc une filiale à part entière du groupe Egis, spécialisée dans l'ingénierie des transports urbains et ferroviaires.

En 2009, Egis Rail acquiert Sintra, une entreprise spécialisée dans la signalisation et en 2011, Egis Rail intègre Egis Vega Brésil. En 2020 Egis Rail prend une participation majoritaire au capital d’Est Signalisation, une entreprise de travaux en signalisation ferroviaire.

En 2021, Egis Rail acquiert la société anglo-saxonne CPMS TOPCO et sa branche opérationnelle Collaborative Project Management Services (CPMS) Limited spécialisée dans la réalisation de projets ferroviaires renforcant ainsi sa présence au Royaume-Uni[5]. Elle acquiert également la société australienne Indec, spécialisée dans le conseil stratégique, la gestion de projets et l’assistance technique, avec l'ambition du groupe Egis de devenir un acteur clé du marché des infrastructures en Océanie[6].

En 2022, Egis Rail, via sa filiale Est signalisation, acquiert NordSignal[7], située à Arras et spécialisée dans les travaux en signalisation ferroviaire. Cette société intervient principalement en contrôle auprès des entreprises de travaux. Une acquisition qui renforce ainsi l’expertise d’Egis Rail dans le domaine de la signalisation ferroviaire.

Réalisations

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Ferroviaires

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  • Ligne à grande vitesse Kénitra-Tanger au Maroc[8]
  • Tren Maya au Mexique[9]
  • Partenariat de service (SPF) Network Rail au Royaume-Uni[10]
  • Ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique[11]
 
Tramway de Casablanca

Tramways

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Métros

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Transports par câble

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  • Transport par câble de La Réunion[24]
  • Transport par câble de Grenoble[25]
  • Transport par câble : Câble 1 d’Île-de-France[26]
  • Transport par câble de Brest[27].

En 2018, l'entreprise est critiquée par plusieurs ONG (notamment la Fédération internationale pour les droits humains) et des syndicats français (Confédération générale du travail, Confédération française démocratique du travail, Solidaires) pour sa participation, conjointement à Systra et Alstom, au projet d'extension du tramway de Jérusalem vers Jérusalem-Est (occupée et administrée par Israël), critiqué comme participant à la colonisation des territoires palestiniens[28],[29],[30].

Critiques

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Egis Rail figure dans la liste des entreprises ayant des opérations dans les territoires occupés illégalement par l'État d'Israël en territoire palestinien[31].

Notes et références

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  1. Sirene (registre national des sociétés). 
  2. « Egis Rail », sur Groupe Egis (consulté le )
  3. « Egis Rail », sur Groupe Egis (consulté le )
  4. « La Semaly et les transports lyonnais : Millenaire 3, Territoire », sur www.millenaire3.com (consulté le )
  5. https://www.caissedesdepots.fr/actualites/avec-cpms-egis-se-renforce-dans-le-rail-au-royaume-uni
  6. la rédaction, « Indec rejoint Egis », sur constructioncayola.com, (consulté le ).
  7. « Le groupe Egis fait l'acquisition de NordSignal | La Gazette Nord-Pas de Calais », sur www.gazettenpdc.fr (consulté le )
  8. « Egis et Systra maître d'œuvre de Kénitra - Tanger », sur Rail Passion, (consulté le )
  9. « Mexique : un nouveau contrat pour Egis sur le projet ferroviaire Tren Maya », sur lemoniteur.fr, (consulté le )
  10. (en) « Network Rail choisit Egis dans son partenariat pour les services commerciaux », sur egis-prod-frontdoor.tangentlabs.co.uk (consulté le )
  11. « LGV Sud-Europe-Atlantique (Poitiers/Veigné, 2017) », sur Structurae (consulté le )
  12. « Le tramway de Kista, premier projet en Suède pour Egis », sur Groupe Caisse des Dépôts (consulté le )
  13. « Casablanca. Tramway: les études des lignes 3, 4 et 5 confiées à un groupement franco-marocain », sur Le360.ma (consulté le )
  14. « LUXEMBOURG_Tramway », sur Villes & Paysages (consulté le )
  15. « BESANCON_Tramway », sur Villes & Paysages (consulté le )
  16. « Nice : Egis, maitre d’œuvre de la 4e ligne de tramway », sur www.constructioncayola.com (consulté le )
  17. « Egis maître d'œuvre d'une seconde ligne du métro du Grand Paris », sur usinenouvelle.com, (consulté le )
  18. (en) « 50 ans d'histoire du métro lyonnais », sur leprogres.shorthandstories.com (consulté le )
  19. « Ligne B du Métro de Lyon », sur implenia.com (consulté le )
  20. « UN NOUVEAU CONTRAT POUR LA LIGNE 7 DU MÉTRO DE SANTIAGO », sur Le Rail, (consulté le )
  21. « Egis : un nouveau contrat pour le métro de Santiago du Chili », sur Groupe Caisse des Dépôts (consulté le )
  22. (en) « Métro de Riyad : l'un des plus grands projets de métro du monde », sur egis-prod-frontdoor.tangentlabs.co.uk (consulté le )
  23. Direction générale du Trésor, « Le réseau des transports urbains au Qatar », sur Direction générale du Trésor, (consulté le )
  24. « Egis aux commandes du téléphérique urbain de La Réunion », sur www.constructioncayola.com (consulté le )
  25. « Mobilité urbaine - Transport par câble, Grenoble », sur Groupe-6 (consulté le )
  26. « Projet Câble Nouvelle ligne Créteil > Villeneuve-Saint-Georges », sur Île-de-France Mobilités (consulté le )
  27. « Egis : visite du chantier du futur téléphérique urbain de Brest », sur Groupe Caisse des Dépôts, (consulté le )
  28. « Tramway de Jérusalem: trois sociétés françaises épinglées », Radio France internationale,
  29. « Tramway à Jérusalem : des syndicats s’opposent aux entreprises françaises », The Times of Israel,‎ (lire en ligne)
  30. Aurélie Perrier, Dorothée Myriam Kellou, Marie Valla, « Dans les coulisses du tramway de Jérusalem, les petits arrangements des entreprises françaises », France 24, .
  31. (en) « Annual report of the United Nations High Commissioner for Human Rights and reports of the Office of the High Commissioner and the Secretary-General Human rights situation in Palestine and other occupied Arab territories », sur ohchr.org, .

Voir aussi

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Lien externe

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