Rue Championnet
La rue Championnet est une voie du 18e arrondissement de Paris.
18e arrt Rue Championnet
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Situation | |||
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Arrondissement | 18e | ||
Début | 135, rue des Poissonniers | ||
Fin | 90, avenue de Saint-Ouen | ||
Morphologie | |||
Longueur | 1 870[1] m | ||
Largeur | 14 et 20[1] m | ||
Historique | |||
Création | 1858 | ||
Dénomination | Championnet | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 18e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
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Situation et accès
modifierLongue de 1 870 mètres, grossièrement orientée est-ouest, elle commence au 135, rue des Poissonniers et se termine au 90, avenue de Saint-Ouen.
Les stations de métro les plus proches côté est sont Porte de Clignancourt et Simplon, où circulent les trains de la ligne 4. Elle finit, côté ouest, près de la station Guy Môquet , desservie par la ligne 13.
Origine du nom
modifierCette voie rend hommage à Jean-Étienne Championnet (1762-1800), général de division de la Révolution française.
Historique
modifierLa rue est ouverte en 1858 de la rue des Poissonniers à la rue Damrémont sous le nom de « rue Oudot » (à ne pas confondre avec l'actuelle rue du Colonel-Oudot). En 1867, la rue est prolongée jusqu'à l'avenue de Saint-Ouen par une rue qui prend le nom de « rue Championnet ». Ce dernier nom est donné en 1877 à l'ensemble de la rue[2],[3].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
modifier- Au no 7 : école élémentaire publique qui eut notamment pour élève l'écrivain Eugène Dabit[4].
- Au no 8 : école primaire Sainte-Marie et collège Saint-Vincent (groupe scolaire privé confessionnel La Madone)[5].
- Au no 34 : ateliers de la RATP. Utilisés par les Allemands pendant la guerre, ils furent la cible du bombardement du qui causa la mort de 641 personnes. Ces ateliers ont servi de décor au film À bout portant.
- Au no 37 : dernière demeure de l'écrivain iranien Sadegh Hedayat, où il se suicide par le gaz en 1951.
- Au no 95 : le légendaire ingénieur du son Bernard Estardy dit "Le Géant" fonda le célèbre studio CBE[6]. Parmi les plus grandes stars de l'époque dont il s'occupa, notons Hervé Vilard,Michel Sardou, Claude François, Nino Ferrer, Carlos, Charles Trenet, Dalida, Francis Cabrel et Johnny Hallyday. Aujourd'hui, ses descendants travaillent notamment avec Petit Biscuit, Alain Chamfort et ZAZ[7],[8].
- Au no 112 : le bar La Renaissance est un lieu de tournage prisé pour le cinéma. Michel Deville (Le Mouton enragé, 1974), Claude Chabrol (Le Sang des autres, 1984), Claude Zidi (L'Animal, 1977) (Les Ripoux, 1984), Youri Komerovsky (Les Enquêtes du commissaire Maigret : La Morte qui assassina, 1988), Alexandre Jardin (Fanfan, 1993), Pierre Salvadori (Après vous, 2004, dans lequel l'établissement est déguisé en un restaurant intitulé « Chez Jean »), Quentin Tarantino (Inglourious Basterds, 2009) entre autres, y ont tourné[9].
- Au no 183 : l'actrice Edwige Feuillère (1907-1998), y habite lors de son mariage en 1929[10]
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Église Sainte-Geneviève-des-Carrières, située au 174, rue Championnet.
Notes et références
modifier- « Rue Championnet », Nomenclature des rues de Paris, www.v2asp.paris.fr.
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Paris, Les Éditions de minuit, 1972, 1985, 1991, 1997, etc. (1re éd. 1960), 1 476 p., 2 vol. [détail des éditions] (ISBN 2-7073-1054-9, OCLC 466966117), tome I, p. 296.
- « Décret du 1er février 1877 ».
- Noël Blandin, Eugène Dabit, République des lettres.
- « Informations pratiques », sur lamadone.fr (consulté le ).
- iGalimberti, « 2018 - Bernard Estardy - Fragments d'une empreinte magnétique (édition vinyle) » (consulté le )
- « Passion Chanson » Hervé Vilard » (consulté le )
- « Studio CBE – Studio d'enregistrement depuis 1966 » (consulté le )
- « Le bistrot le plus cinématographique de Paris », sur www.pariszigzag.fr, (consulté le ).
- Archives de Paris 18e, acte de mariage no 3512, année 1929 (vue 3/9).