Prunus africana

Prunus africana

Classification
Règne	Plantae
Sous-règne	Tracheobionta
Division	Magnoliophyta
Classe	Magnoliopsida
Sous-classe	Rosidae
Ordre	Rosales
Famille	Rosaceae
Genre	Prunus

Espèce

Prunus africana
(Hook.f.) Kalkman, 1965

Classification phylogénétique

Classification phylogénétique
Ordre	Rosales
Famille	Rosaceae
Sous-famille	Amygdaloideae
Tribu	Amygdaleae
Genre	Prunus
Sous-genre	Prunus subg. Padus

Statut de conservation UICN

VU A1cd : Vulnérable

Statut CITES

Annexe II , Rév. du 23/06/2010

Prunus africana est une espèce de plantes à fleurs de la famille des Rosaceae originaire d'Afrique.

Il est parfois appelée « Prunier d'Afrique » mais il est plus proche du laurier-cerise que des pruniers fruitiers.

C'est un arbre à feuilles persistantes poussant dans les régions montagneuses de l'Afrique sub-saharienne ainsi que sur les îles de Madagascar, São Tomé, Bioko et la Grande Comore.

C'est une espèce qui est vulnérable et qui donc pourrait être en danger à l'avenir.

Pharmacopée modifier

Tronc de Prunus africana sur lequel l'écorce a été prélevée.

L'extrait issu de l'écorce de l'arbre est commercialisé en France à la dose de 50 mg par capsule sous les noms de Tadenan (laboratoire Solvay, aujourd'hui Mylan Medical SAS) ou de Prunier d'Afrique (laboratoires Arrow).

Ce médicament, utilisé en phytothérapie, est proposé dans le traitement des symptômes urinaires de l'hypertrophie bénigne de la prostate^[1]. L'efficacité de ce produit sur le plan clinique n'a pas été formellement démontrée et des résultats contradictoires ont été publiés. Toutefois, une méta-analyse comprenant 18 essais randomisés incluant plus de 1500 patients a montré que le médicament améliorait de façon modeste mais significative la puissance du jet urinaire, confirmant ainsi les résultats retrouvés chez l'animal^[2].

Synonyme modifier

Pygeum africanum Hook.f.

Composants modifier

La plante renferme une fraction lipidique à acides gras en C12 - C24 ; elle contient des phytostérols (campestérol, bêta-sistérol), des acides triterpéniques pentacycliques (acide ursolique, acide oléanolique... ), des alcanols linéaires.

Utilisation modifier

Ne pas utiliser chez la femme enceinte ou allaitante.

Ne pas utiliser en cas d'hypertension.

Contre-indiqué aux personnes intolérantes à l'huile d'arachide.

[réf. nécessaire]

Notes et références modifier

↑ Barry M : Review, Pygeum africanum extracts improve symptoms and urodynamics in symptomatic benign prostatic hyperplasia. ACP Journal Club. 2002 ; 137 (2) : 61.
↑ A. Ishani, R. MacDonald, D. Nelson et I. Rutks, « Pygeum africanum for the treatment of patients with benign prostatic hyperplasia: a systematic review and quantitative meta-analysis », The American Journal of Medicine, vol. 109,‎ 1^er décembre 2000, p. 654–664 (ISSN 0002-9343, PMID 11099686, lire en ligne, consulté le 28 février 2016)

Liens externes modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Prunus africana, sur Wikimedia Commons

(en) Référence CITES : espèce Prunus africana (Hook.f.) Kalkman, 1965 (+ répartition sur Species+) (consulté le 30 mai 2015)
(fr) Référence Herboristerie François Nature, Prunus africana
(en) Référence Madagascar Catalogue : Prunus africana
(en) Référence Catalogue of Life : Prunus africana (Hook.f.) Kalkman
(en) Référence NCBI : Prunus africana (taxons inclus)
(en) Référence UICN : espèce Prunus africana (Hook.f.) Kalkman, 1965 (consulté le 30 mai 2015)
(en) Référence GRIN : espèce Prunus africana (Hook. f.) Kalkman
(fr) Référence CITES : taxon Prunus africana (sur le site du ministère français de l'Écologie) (consulté le 30 mai 2015)

[1] Barry M : Review, Pygeum africanum extracts improve symptoms and urodynamics in symptomatic benign prostatic hyperplasia. ACP Journal Club. 2002 ; 137 (2) : 61.

[2] A. Ishani, R. MacDonald, D. Nelson et I. Rutks, « Pygeum africanum for the treatment of patients with benign prostatic hyperplasia: a systematic review and quantitative meta-analysis », The American Journal of Medicine, vol. 109,‎ 1^er décembre 2000, p. 654–664 (ISSN 0002-9343, PMID 11099686, lire en ligne, consulté le 28 février 2016)

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