Peter Hilton

mathématicien britannique

Peter John Hilton ( à Londres - [1] à Binghamton (New York)[2]) est un mathématicien britannique, connu pour ses contributions à la théorie de l'homotopie et pour sa participation à la cryptanalyse durant la Seconde Guerre mondiale.

Peter Hilton
Peter Hilton en 1993
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 87 ans)
BinghamtonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Peter John HiltonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Conjoint
Margaret Hilton (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Directeurs de thèse
J. H. C. Whitehead, John W. Hutchinson (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction
Œuvres principales
Argument de Eckmann-Hilton (d), Eckmann–Hilton duality (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Jeunesse et période à Bletchley Park

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Hilton est élève à la St Paul's School de Londres et remporte une bourse, qui lui permet d'aller en 1940 au Queen's College d'Oxford. Il apprend l'allemand en autodidacte.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, grâce à ses connaissances mathématiques et linguistiques, il est intégré à partir de 1941 au projet confidentiel de Bletchley Park. Il y travaille d'abord au Testery (en), sur la cryptanalyse des codes allemands. Parmi ses collègues se trouvent Alan Turing, Hugh Alexander, Peter Benenson et Donald Michie.

Hilton travaille avec Turing sur des messages de la marine de guerre allemande codés par la machine Enigma, en particulier des informations aux officiers. Fin 1942, il est affecté dans une équipe d'environ trente mathématiciens, qui travaillent à casser un code surnommé Tunny, utilisé depuis 1940 pour les communications entre Hitler et les généraux allemands, et dont on sut après-guerre qu'il était émis par une machine de Lorenz. Hilton est promu chef du projet Tunny. Les succès de la cryptanalyse conduisent à la construction d'un calculateur analogique nommé Heath Robinson (en) et d'un modèle électronique qui lui succède, le Colossus, dont dix exemplaires sont mis en fonction[3].

À partir des années 1980, Hilton fait de nombreuses communications sur son travail à Bletchley Park[4].

 
De gauche à droite : Eckmann, Hilton, Serre et Haefliger au 90e anniversaire d'Eckmann, célébré à Zurich en 2007

Après la Seconde Guerre mondiale

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Il soutient une thèse, intitulée Calculation of the Homotopy Groups of An2-polyhedra et dirigée par J. H. C. Whitehead[5]. Puis il fut chargé d'enseignement à Cambridge (1952-55) et à Manchester (1956-58), professeur à Birmingham (1958-62) et Cornell (1962-71), professeur à Washington et fellow du Battelle Seattle Research Center (1971-73), professeur à l'université Case Western Reserve (1973-82) et, à partir de 1982, à l'université de Binghamton, où il devint professeur émérite en 1995. À la fin de sa carrière il enseignait aussi, chaque semestre de printemps, à l'université de Central Florida.

Hilton fournit des contributions importantes à la topologie algébrique et à l'algèbre homologique et s'occupe aussi beaucoup de pédagogie des mathématiques.

Il épouse en 1949 l'actrice Margaret Mostyn, avec qui il a deux fils.

Sélection de publications

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Notes et références

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(de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Peter Hilton » (voir la liste des auteurs).
  1. (en) Obituary, Binghamton Press & Sun-Bulletin, 8 novembre 2010
  2. (en) John J. O'Connor et Edmund F. Robertson, « Peter John Hilton », sur MacTutor, université de St Andrews.
  3. (en) « Professor Peter Hilton », dans The Telegraph, 10 novembre 2010
  4. (en) Peter Hilton, « Reminiscences and Reflections of a Codebreaker », in W. D. Joyner (éd.), Coding Theory and Cryptography: From Enigma and Geheimschreiber to Quantum Theory, Springer, 2000, p. 1-8
  5. Ph. D. obtenu à Oxford en :

Annexes

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Articles connexes

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Liens externes

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