Orange Ichiki
| Règne | Plantae |
|---|---|
| Division | Magnoliophyta |
| Classe | Magnoliopsida |
| Ordre | Sapindales |
| Famille | Rutaceae |
| Genre | Citrus |
| Espèce | Citrus natsudaidai + Citrus unshiu) |
Samura et Nakahara (1928)
| Ordre | Sapindales |
|---|---|
| Famille | Rutaceae |
L'orange Ichiki ou Kobayashi mikan, l’orange de Mié, est un agrume chimère naturelle de mandarine satsuma (Citrus unshiu Marc.) greffée sur Natsudaidai (C. natsudaidai Hayata) cultivée à Mihama, district de Minamimuro, préfecture de Mie pour ses qualités alimentaires. Elle bénéficie du Certificat Fruit traditionnel du beau pays de Mie (2008).
Dénomination modifier
市木オレンジ（スプーンオレンジ）いちぎおれんじ (Ichiki orenji (supūn'orenji) = ichigi orenji) Orange Ichiki (ou Ichigi) qui signifie Orange à la Cuillère car elle se mange coupée en deux à la cuillère.
小林みかん (Kobayashi mikan)[2] doit son nom à Samura et Nakahara (1928) car il provient d'une une greffe réalisée par Kakichi Kobayashi de Fukuoka en 1903 qui a été cassée en 1922 et de laquelle (près du point de greffe) à repoussé une chimère périclinale où cohabitent un mélange des gènes de Natsudaidai et de mandarine satsuma[3]. Cette chimère comestible a été mise en culture à Mihama, district de Minamimuro, préfecture de Mie[4].
Description modifier
Le fruit de 10 cm de diamètre[5], légèrement aplati ressemble à une mandarine d'été d'une couleur oranger saturé, il est récolté de fin janvier à fin février (commercialisé jusqu'à début mars) mais ne se laisse pas peler à la main[6] c'est pourquoi sa diffusion est limitée. Il est consommé comme les grapefruits américains, coupé en deux à l'équateur en extrayant la pulpe à la cuillère[7]. Les amateurs apprécient sa jutosité (jus peu acide et sucré) et sa belle couleur.
Chimère périclinale modifier
Kensuke Yamashita (1983) démontre la nature chimérique de la plante où coexiste des partie mandarine (par exemple l'albédo ressemble distinctement à celui du Natsudaidai alors que la pulpe est exactement celle de la mandarine satsuma)[8].
L'orange Ichiki est avec la mandarine Kinkoji la seule chimère d'agrumes cultivée et maintenue au Japon[9], son intérêt botanique compense sa rareté: la production est de l'ordre d'une dizaine de t. (2022)[5].
Notes et références modifier
- « 市木オレンジ（いちぎおれんじ）／小林みかん ＜ 柑橘：旬の果物百科 », sur foodslink.jp (consulté le )
- « PI 433261 GRIN-Global », sur npgsweb.ars-grin.gov (consulté le )
- (en) Kensuke YAMASHITA, « Chimerism Judged of Kobayashi-mikan (Citrus natsudaidai x unshiu) from Isozyme Patterns in Organs and Tissues », Journal Japan. Soc. Hort. Sci., vol. 52, no (3), , p. 223-230 (lire en ligne [PDF])
- https://www.pref.mie.lg.jp/common/content/000101325.pdf
- (ja) « 「スプーンでどうぞ」市木オレンジ 紀宝町の農園で収穫最盛期：中日新聞Web », sur 中日新聞Web (consulté le )
- (ja) « 市木オレンジ- 三代続く石本果樹園みかん直売屋 », sur 三代続く石本果樹園みかん直売所 (consulté le )
- « 東紀州ほっとネット くまどこ：東紀州百科事典 », sur www.kumadoco.net (consulté le )
- (en) Kensuke YAMASHITA, « Chimerism Judged of Kobayashi-mikan (Citrus natsudaidai x unshiu) from Isozyme Patterns in Organs and Tissues », Journal of Japan. Soc. Hort. Sci., vol. 3, no 52, , p. 223-230 (lire en ligne [PDF])
- (en) « Kobayashi mikan mandarin (graft) hybrid », sur Givaudan Citrus Variety Collection at UCR (consulté le )
