Miguel Boyer

personnalité politique espagnole

Miguel Boyer Salvador, né le à Saint-Jean-de-Luz et mort le [1] à Madrid, est un homme politique et entrepreneur espagnol. Il est ministre de l'Économie et des Finances entre 1982 et 1985.

Miguel Boyer
Illustration.
Miguel Boyer en .
Fonctions
Ministre espagnol de l'Économie et des Finances

(2 ans, 7 mois et 2 jours)
Président du gouvernement Felipe González
Gouvernement González I
Prédécesseur Juan Antonio García Díez (Économie)
Jaime García Añoveros (Finances)
Successeur Carlos Solchaga
Député aux Cortes Generales

(1 an, 6 mois et 7 jours)
Élection
Circonscription Jaén
Législature Ire
Groupe politique Socialiste
Successeur Cándido Méndez
Biographie
Nom de naissance Miguel Boyer Salvador
Date de naissance
Lieu de naissance Saint-Jean-de-Luz (France)
Date de décès (à 75 ans)
Lieu de décès Madrid (Espagne)
Nature du décès Embolie pulmonaire
Sépulture Cimetière Saint-Isidore (Madrid)
Nationalité espagnol
Parti politique PSOE (jusqu'en 1995)
Diplômé de Université complutense de Madrid
Profession Économiste

Miguel Boyer
Ministres de l'Économie
et des Finances espagnols

Biographie

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Jeunesse et famille

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Miguel Boyer est né en France, dans la ville de Saint-Jean-de-Luz, où ses parents avaient émigré à cause de la Guerre civile espagnole. Son père, José Boyer, était membre du parti de la Gauche républicaine (IR) et reconnu comme un proche du dernier Président de la République espagnole, Manuel Azaña. Quant à sa mère, elle descend d'une famille de politiciens libéraux ayant compté parmi ses membres un gouverneur de la Banque d'Espagne et un ministre des Finances.

Études et vie professionnelle

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Après avoir effectué ses études au lycée français de Madrid, il obtient une licence de sciences économiques puis une de sciences physiques à l'Université Complutense de Madrid. Il a par la suite été professeur à l'École des ingénieurs en télécommunications, puis il a travaillé au service des Études de la Banque d'Espagne, avant de devenir sous-directeur du service des Études de l'Institut national de l'industrie (INI).

Nommé directeur de l'INI en 1974, il a également occupé le poste de directeur de la Planification et des Études de l'Institut national des hydrocarbures en 1981. Depuis son retrait de la vie politique active, il a exercé diverses fonctions dans le monde de l'entreprise, notamment celle de vice-président de FCC Constructions, filiale du groupe espagnol FCC SA.

Militant socialiste

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Militant socialiste depuis les années 60, il est plusieurs fois emprisonné pour ses activités politiques et passe de nombreux mois à la prison madrilène de Carabanchel. Après avoir fait partie de la Commission exécutive du Parti socialiste ouvrier espagnol, il quitte le parti : il y revient seulement au moment des législatives de 1979, et est élu représentant de la province de Jaén au Congrès des députés.

Ministre de l'Économie

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Le , à la suite de la victoire du PSOE aux élections législatives anticipées, Miguel Boyer est nommé ministre de l'Économie et des Finances du premier gouvernement dirigé par Felipe González. Il compte à son actif l'expropriation forcée du groupe Rumasa, une puissante holding aux pratiques douteuses et illégales[2], la loi sur les locations urbaines ou encore le décret libéralisant les horaires du commerce.

Durant son mandat, il s'est fait le défenseur d'une politique fiscale et monétaire restrictive et stabilisée, afin de lutter contre l'inflation, ce qui l'oppose notamment à Alfonso Guerra, Vice-Président du Gouvernement et Vice-Secrétaire général du PSOE, partisan d'une augmentation des dépenses publiques. Le , il est remplacé par le ministre de l'Industrie, Carlos Solchaga Catalán.

Départ du PSOE

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Juste avant les législatives anticipées de 1996, il quitte le Parti socialiste et se rapproche des conservateurs du Parti populaire. Il fut membre de la fondation FAES, le think tank de la droite espagnole.

Vie privée

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Du fait de son mariage avec la journaliste Isabel Preysler, après un premier mariage avec l'écrivaine et médecin féministe Elena Arnedo Soriano[3], il est devenu un habitué de la presse people.

Il meurt le , à 75 ans, des suites d'une embolie pulmonaire. Il est inhumé au cimetière Saint-Isidore de la capitale espagnole.

Notes et références

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  1. [1]
  2. Décret-loi 2/1983 d'expropriation du groupe Rumasa SA
  3. (es) Raquel Riaño, « Quién fue Elena Arnedo, la madre de Laura Boyer, que amasó una gran fortuna », sur vanitatis.elconfidencial.com, (consulté le )

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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