Max Fléchet

personnalité politique française

Max Fléchet (de son nom de naissance Max Gabriel Louis Fléchet), né le à Chazelles-sur-Lyon (Loire) et mort le à Feurs[1], est un homme politique français.

Max Fléchet
Illustration.
Fonctions
Secrétaire d'État aux Affaires économiques

(10 mois et 9 jours)
Président Charles de Gaulle
Premier ministre Michel Debré
Gouvernement Debré
Secrétaire d'État aux Affaires économiques extérieures

(2 mois et 2 jours)
Président Charles de Gaulle
Premier ministre Michel Debré
Gouvernement Debré
Sénateur de la Loire

(10 ans, 5 mois et 19 jours)
Élection 7 novembre 1948
Réélection
Groupe politique RI
Sénateur de la Loire

(2 ans, 7 mois et 7 jours)
Groupe politique CNIP
Maire de Chazelles-sur-Lyon

(3 ans)
Prédécesseur Étienne Perronnet
Successeur Armand Bazin

(12 ans)
Prédécesseur Armand Bazin
Successeur Armand Bazin
Conseiller général de la Loire
Élu dans le canton de Chazelles-sur-Lyon

(8 ans)
Prédécesseur Alphonse Thiollière
Successeur Aucun

(22 ans)
Prédécesseur Aucun
Successeur Armand Bazin
Biographie
Nom de naissance Max Gabriel Louis Fléchet
Date de naissance
Lieu de naissance Chazelles-sur-Lyon (Loire)
Date de décès (à 82 ans)
Lieu de décès Feurs (Loire)
Nationalité française
Parti politique RI
CNIP
Conjoint Anne-Marie Batayron
Enfants Bernard Fléchet
Colette Fléchet
Robert Fléchet
Chantal Fléchet
Profession Industriel

Biographie

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Max Fléchet[2] est le fils de Benoît Fléchet (1870-1927), industriel, fabricant de chapeaux de feutre qui dirigea l'entreprise familiale de fabrique de chapeaux de 1902 à 1927 et d'Antoinette Escalier (1880-1961). Il est le petit-fils de Gabriel Fléchet (1836-1904), chapelier, qui a créé et dirigé l'entreprise familiale de fabrique de chapeaux de 1859 à 1902 et de Pierrette Gord (1835-1896).

Max Fléchet est titulaire d'un baccalauréat ès sciences.

En 1927, il dirige l'entreprise familiale de fabrique de chapeaux, il succède alors à son père et son grand-père. En 1931, il devient président de l'Union des fabricants de chapeaux de France.

Max Fléchet est élu au conseil municipal de sa commune natale en 1929, il devient conseiller général du canton de Chazelles-sur-Lyon en 1932.

En 1941, Max Fléchet devient maire de Chazelles-sur-Lyon, il est maintenu à cette fonction par le régime de Vichy qui le nomme aussi membre de la commission départementale de la Loire. Après la Libération, il se retire temporairement de la vie politique.

En 1947, Max Fléchet est membre de la chambre de commerce de Saint-Étienne, il est réélu maire de Chazelles-sur-Lyon la même année.

Il est élu aux élections sénatoriales de 1948 sur la liste des Républicains indépendants. Au palais du Luxembourg, Max Fléchet est membre de la commission des finances et de la commission du suffrage universel. Il se consacre notamment aux sujets concernant la finance et l'économie. En , au renouvellement partiel du Conseil de la République, il est élu au premier tour sur la liste du CNIP.

Il est proche d'Antoine Pinay qu'il côtoie au Conseil général de la Loire.

Le , il est nommé haut commissaire à l'économie nationale et au commerce extérieur[3]. Le à la suite de la formation du gouvernement de Michel Debré, il devient secrétaire d'État aux affaires économiques, à ce titre, il prend la décision de libérer les prix à l'importation de certains produits à partir du printemps 1959. En , Max Fléchet manifeste sa solidarité avec Antoine Pinay qui démissionne du ministère des finances. Il est le seul ministre à le suivre.

En 1959, il abandonne son mandat de maire. Max Fléchet continue par ailleurs de présider la Fédération française de la chapellerie et la Fédération européenne de la chapellerie. Il ne se représente pas aux élections sénatoriales de 1959. En , une élection sénatoriale partielle est organisée dans la Loire pour remplacer André Chazalon (devenu député en ), Max Fléchet y affronte Ennemond Thoral, député SFIO et maire de Pouilly-sous-Charlieu ainsi que Claudius Bouteille, maire de Marcenod, Max Fléchet est élu sénateur au deuxième tour. Il est rapporteur spécial du budget du commissariat général du Plan d'équipement et de la productivité pour 1964.

Aux élections sénatoriales de 1965, Max Fléchet est deuxième de la liste d'action communale, paysanne et sociale conduite par Claude Mont, ses colistiers Henri Desseigne et Claude Mont sont réélus dès le premier tour, au second tour, il est mis en échec par deux candidats isolés Louis Martin et Michel Durafour.

Max Fléchet abandonne définitivement la vie politique lorsqu'il quitte le Conseil général de la Loire en 1967 dont il assura un temps la vice-présidence. Il fut aussi vice-président du Centre national du commerce extérieur (CFCE) et présida la Chambre de commerce franco-soviétique de 1967 à 1969.

Il meurt le à l'âge de 82 ans.

Vie privée

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Max Fléchet s'est marié le dans le 6e arrondissement de Lyon avec Anne-Marie Batayron (1906-1988), de ce mariage naîtront quatre enfants :

  • Bernard Fléchet.
  • Colette Fléchet.
  • Robert Fléchet.
  • Chantal Fléchet.

Mandats et fonctions

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Fonctions gouvernementales

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  • -  : Secrétaire d'État aux affaires économiques.
  • -  : Secrétaire d'État aux affaires économiques extérieures.

Mandats parlementaires

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  • -  : Sénateur de la Loire (réélu le )
  • -  : Sénateur de la Loire.

Mandats locaux

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Autre mandat

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Autres fonctions

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  • -  : Haut commissaire à l'économie nationale et au commerce extérieur.
  • 1967 - 1969 : Président de la Chambre de commerce franco-soviétique.
  • Vice-président du Centre national du commerce extérieur (CFCE).

Décorations

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Décorations officielles[4]

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Notes et références

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  1. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  2. « Benoît et Max FLECHET », sur www.janinetissot.fdaf.org (consulté le )
  3. Décret du 24 juillet 1958 PORTANT NOMINATION D'UN HAUT COMMISSAIRE A L'ECONOMIE NATIONALE ET AU COMMERCE EXTERIEUR (M. MAX FLECHET) (lire en ligne)
  4. « LesBiographies.com », sur www.lesbiographies.com (consulté le )

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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  • Ressource relative à la vie publique  :