Maurice Sevajols, né le à Le Poiré-sur-Vie, en Vendée, exécuté le (à 29 ans) à Baudrigues près de Carcassonne dans l'Aude par les Allemands, est un résistant français[1].

Biographie

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Fils d'instituteurs, il se destinait à une carrière d'enseignant.

Carrière militaire

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Il est appelé sous les drapeaux en 1936, et nommé aspirant de réserve en 1937 puis sous-lieutenant de réserve en 1938.

Il se rengage comme sous-officier au 14e régiment de tirailleurs algériens, est nommé aspirant d'active à l'École de Saint-Maixent en 1939, puis sous-lieutenant à l'École militaire de l'infanterie d’Aix-en-Provence) en 1941 et enfin lieutenant au 8e régiment d’infanterie de Montpellier en 1942.

Officier de l'armée d'armistice, il rejoint l’Organisation de résistance de l'armée (ORA).

Après l'invasion de la zone libre, il est reversé dans l'administration des contributions directes des Pyrénées-Orientales. Sous cette couverture, il résiste activement au sein du réseau Gallia (agent P2). Durant cette période, il établit un relevé complet des organisations allemandes entre Canet-Plage et Argelès-sur-Mer et participe à la création du maquis de Llauro.

Arrêté à Perpignan le à la suite d'une imprudence d'un de ses camarades de réseau, il est détenu à la citadelle de Perpignan jusqu'au puis transféré à la prison de Carcassonne. Il est exécuté par les Allemands au Domaine de Baudrigues (Roullens - Aude) le avec d'autres résistants parmi lesquels Jean Bringer, Aimé Ramond, Simon Batlle, Jacques Bronson.

Décorations et citations

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Notes et références

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  1. André Balent, « Biographie: SÉVAJOLS Maurice, Fernand, Aimé, Alphonse ["Raymond", pseudonyme de Résistance] », sur fusilles-40-44.maitron.fr (consulté le ).