Marthe Grumbach

compositrice française

Marthe Grumbach est une compositrice et professeure de musique française, née le à Paris où elle est morte le .

Marthe Grumbach
Description de cette image, également commentée ci-après
Cliché Henri Manuel paru dans Paris musical et dramatique (1905).
Nom de naissance Marthe Léa Grumbach
Naissance
Paris, 9e arrondissement
Décès (à 54 ans)
Paris, 10e arrondissement
Activité principale Pédagogue, compositrice
Formation Conservatoire de Paris
Distinctions honorifiques Officier d'Académie

Biographie modifier

Fille d'Alice Rachel Lévy et d'Émile Grumbach, négociant originaire d'Alsace, Marthe Léa Grumbach naît le dans le 9e arrondissement de Paris[1],[2],[3].

À compter de 1886, elle étudie au Conservatoire de Paris, où elle est élève en solfège, en harmonie dans la classe de Charles Lenepveu, en accompagnement au piano avec Paul Vidal et en contrepoint et fugue avec Gabriel Fauré. Elle obtient diverses récompenses au sein de l'établissement, sans obtenir toutefois de 1er prix, mais un 2e prix en contrepoint et fugue en 1905, notamment, avant de quitter l'institution en 1906[2],[3],[4].

Marthe Grumbach se présente sans succès au concours du Prix de Rome en 1905 et 1906 et fait ensuite carrière comme pédagogue, dirigeant un cours de piano avec sa sœur Marie Grumbach, ancienne élève de Raoul Pugno au Conservatoire[3],[4].

En 1911, elle est nommée Officier d'Académie[5].

Comme compositrice, elle fait publier à partir de 1902 plusieurs œuvres, des mélodies sur des textes de Pierre Alin et Émile Schmitt, notamment, des pièces de genre pour piano, des méthodes pédagogiques en solfège et en harmonie, ainsi que de la musique vocale et chorale d'inspiration religieuse[3].

Sa mélodie Noël, pour voix et orchestre, est jouée à la Société nationale de musique le , salle Gaveau, et Poème d’hiver, également pour voix et orchestre, est chanté par Jane Bathori le , salle Gaveau[4],[3],[6].

Dans les années 1920, ses partitions symphoniques Impression matinale et Danses arabes sont plusieurs fois programmées à la radio. Ses œuvres les plus tardives sont des chansonnettes composées pour enfants[3].

Marthe Grumbach meurt le dans le 10e arrondissement de Paris, en son domicile du 37, rue du Château-d'Eau[7].

Discographie modifier

Bibliographie modifier

Notes et références modifier

  1. « Archives numérisées d'état civil de la ville de Paris, cote V4E 3540, 1877, 9e arrondissement, acte de naissance n° 1366, vue 15/31 », sur archives.paris.fr (consulté le )
  2. a et b Constant Pierre, Le Conservatoire national de musique et de déclamation : documents historiques et administratifs, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), p. 768
  3. a b c d e et f Bru Zane 2023, p. 51.
  4. a b et c Launay 2006, p. 359.
  5. « Journal officiel de la République française. Lois et décrets », sur Gallica, , p. 1996
  6. Launay 2006, p. 461-462.
  7. « Archives numérisées d'état civil de la ville de Paris, cote 10D 436, 1932, 10e arrondissement, acte de décès n° 578, vue 19/31 », sur archives.paris.fr (consulté le )
  8. Charles Sigel, « Compositrices : une anthologie en 8 CD par le Palazzetto Bru Zane », sur forumopera.com,
  9. Gabriel Navaridas, « Lumière sur les compositrices romantiques françaises - 7/8 », sur ComposHer,

Liens externes modifier