Louis Raymond de Montaignac de Chauvance

personnalité politique française
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Louis Raymond de Montaignac de Chauvance
Louis de Montaignac de Chauvance entre 1870 et 1879
Fonctions
Sénateur inamovible
-
Ministre de la Marine et des Colonies
-
Député de l'Allier
-
Président
Société centrale de sauvetage des naufragés
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activités
Conjoint
Sabine Gaillard d'Auberville (d) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Marie de Montaignac de Chauvance (d)
Marthe de Montaignac de Chauvance (d)
Gerard Leon de Montaignac de Chauvance (d)
Renaud de Montaignac de Chauvance (d)
Anna Marie de Montaignac de Chauvance (d)
Pierre de Montaignac de Chauvance (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Arme
Grade militaire
Distinctions

Louis Raymond, marquis de Montaignac de Chauvance ( à Paris - à Paris), est un officier de marine et homme politique français de la Troisième République.

Biographie modifier

Élève de 2e classe (), il fait campagne au Levant sur la Bayadère (1828-1829) puis sert aux côtes d'Afrique et aux Antilles sur la Diane et sur la Marne (1829-1832). Élève de 1re classe (), il est en 1832 sur l' Émeraude où il est nommé enseigne de vaisseau ().

Second du Castor (1834) sur les côtes algériennes, il sert de à sur l' Artémise de Laplace dans un voyage de circumnavigation.

Lieutenant de vaisseau (), il fait des études sur la propulsion des navires par l'hélice et analyse de nouveaux types d’embarcations armées en guerre qui seront construites sous sa supervision à Lorient et au Havre (1841-1842). Il effectue une mission d'étude des machines marines en Angleterre et en Hollande puis reçoit le commandement de l'aviso à vapeur Corse qu'il met au point (1842-1844). En 1845, il est nommé à la Commission spéciale des bâtiments à vapeur puis commande en 1846 le Moustique et la station de Granville.

Commandant du Rôdeur (1847), promu capitaine de frégate (), il participe de nouveau à une mission d'étude en Angleterre puis commande le Pélican (1850) et la station de la mer du Nord. Il commande de nouveau le Corse en 1851 et devient en membre du Conseil des travaux.

Chef d'état-major de l'escadre de la Baltique (1854), il sert en Crimée et se fait remarquer le lors de l'attaque de Sébastopol. Commandant de la batterie flottante Dévastation, il se distingue encore à la bataille de Kinbourn.

Capitaine de vaisseau (), membre de la Commission des paquebots transatlantiques, il commande la station de Terre-Neuve en 1859-1860 sur le Gassendi puis en 1860-1861 sur le Pomone.

En 1862, il entre au Conseil d'amirauté et commande en 1864 le Bisson et la division du littoral nord. Promu contre-amiral (), major général à Cherbourg, membre du conseil de perfectionnement de l'École polytechnique (1869), il prend part en 1870 à la défense de Paris en commandant les secteurs d'Auteuil et de Vaugirard.

Il est élu en député à l'Assemblée nationale par la Seine-Inférieure et l'Allier et opte pour ce dernier département. Il est alors nommé président de la Commission de la marine et vice-président de la Commission de réorganisation de l'armée.

Inspecteur de la flotte et des ports de la Manche (), il prend sa retraite de la marine en .

Président de la Commission supérieure de l'établissement national des Invalides et de la Société centrale de sauvetage des naufragés (1881-1890), il est nommé ministre de la Marine (-). Lors de son ministère, il crée la Banque de l'Indochine et favorise l'organisation de la première mission d'exploration menée en Afrique par Pierre Savorgnan de Brazza dont il connaissait la famille depuis un voyage à Rome en 1865.

Sénateur inamovible () de droite, on lui doit aussi des études sur les améliorations appliquées aux cartes marines, sur le trafic des houilles en Angleterre et sur la défense des côtes en France et en Angleterre.

Mandats et responsabilités politiques modifier

Postérité modifier

De son mariage le à Paris 10e arrondissement avec Sabine Gaillard d'Auberville (1826-1913) il eut 6 enfants. Deux de ses fils se marièrent sans postérité ; deux de ses filles ont une nombreuse postérité (Le Saulnier de Saint Jouan, Feugères des Forts, de Noblet la Clayette, de Laubier, de Rorthays et de L'Estoile).

Distinctions modifier

Notes et références modifier

  1. « Recherche - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Liens externes modifier