Le Bon Roi Dagobert (film, 1984)

film sorti en 1984

Le Bon Roi Dagobert
Description de cette image, également commentée ci-après
Michel Serrault, Ugo Tognazzi, Carole Bouquet et Coluche dans une scène du film.
Titre original Dagobert
Réalisation Dino Risi
Scénario Gérard Brach
Agenore Incrocci
Dino Risi
Musique Guido et Maurizio De Angelis
Acteurs principaux
Sociétés de production Gaumont
FR3
Stand'art
Filmédis
Opera Film Produzione
Archimède International
Pays de production Drapeau de la France France
Drapeau de l'Italie Italie
Genre Comédie
Durée 112 minutes
Sortie 1984

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Le Bon Roi Dagobert est un film franco-italien réalisé par Dino Risi, sorti en 1984.

Synopsis modifier

La caravane du roi fainéant (et hédoniste) Dagobert, y compris son souffre-douleur le moine Otarius, est attaquée par des brigands qui massacrent les gardes et violent les femmes.

Dagobert s'échappe et devient un pénitent dans un pèlerinage à Rome, chez le Pape.

Fiche technique modifier

Distribution modifier

Production modifier

Ce film est sans doute le plus discret de la filmographie de Coluche. Tourné fin 1983 en langue italienne, les acteurs principaux doubleront les voix en français pour la sortie du film en France.

Le film est tourné au moment de la grosse dépression de Coluche, consécutive au suicide de Patrick Dewaere (survenu en 1982) et à son divorce, et peu de temps après le tournage de Tchao Pantin. L'humour de Coluche semble ici lourd, parfois vulgaire pour une grande partie du public, et l'acteur semble cabotiner.

On retrouve dans ce film, aux côtés de Coluche, Michel Serrault, qui avait tourné avec lui dans Deux heures moins le quart avant Jésus-Christ (1982) de Jean Yanne. Coluche retrouvera Serrault en 1985 dans Les Rois du gag. Il retrouvera aussi Dino Risi, toujours dans l'un des rôles principaux, également en 1985 dans Le Fou de guerre, qui sera le dernier film de l'acteur.

Ce film ressemble beaucoup, par bien des aspects, au seul film réalisé par Coluche, Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine (1977). C'est aussi un film en costumes mais avec une attention particulière — rare sur les écrans pour la période mérovingienne — portée à la qualité des reproductions historiques des vêtements, coiffures, moyens de transport et décors.

Dans le générique de début, le nom de Michel Serrault est écrit et crédité en tant que « Michele Serrault ».

Accueil modifier

Critique modifier

Box-office modifier

À l'issue de son exploitation en salles, le film attire 1 070 467 spectateurs en France[1].

Notes et références modifier

Liens externes modifier