Langey

ancienne commune française du département d'Eure-et-Loir

Langey
Langey
L'église Saint-Pierre.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Eure-et-Loir
Arrondissement Châteaudun
Intercommunalité Communauté de communes du Grand Châteaudun
Statut Commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Patrice Bézard
2017-2020
Code postal 28290
Code commune 28204
Démographie
Gentilé Langéen(e)
Population 352 hab. (2014 en diminution de -0.56 % par rapport à 2009)
Densité 18 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 02′ 39″ nord, 1° 11′ 14″ est
Altitude Min. 110 m
Max. 159 m
Superficie 19,48 km2
Élections
Départementales Brou
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Vald'Yerre
Localisation
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Langey
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Langey
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Langey

Langey est une ancienne commune française située dans le département d'Eure-et-Loir, en région Centre-Val de Loire : le , Langey est intégrée à Vald'Yerre, avec statut de commune déléguée.

Géographie modifier

Situation modifier

 
Position de Langey (en rose) dans l'arrondissement de Châteaudun (en vert) du département d'Eure-et-Loir (grisé).
Carte de l'ancienne commune de Langey et des communes limitrophes

Communes et département limitrophes modifier

Communes limitrophes de Langey
Saint-Pellerin Lanneray
Boisgasson   Saint-Hilaire-sur-Yerre
Bouffry (Loir-et-Cher) Ruan-sur-Egvonne (Loir-et-Cher) Saint-Hilaire-sur-Yerre

Hameaux, lieux-dits et écarts modifier

  • La Bedaise
  • La Bigotière
  • Le Bois Auvée
  • Bois de la Couaille
  • Bois de la Nouras
  • Le Bois des chenilles
  • Bois du Rameau
  • Bois Jacquet
  • Bois Mouchet
  • Le Bois Raimbourg
  • Champs de Clairbois
  • Les Champs du Souchay
  • Les Châtaigniers
  • Chemin de Clairbois
  • Chemin de Courtalain
  • Clairbois
  • La Commanderie
  • Cormier Billette
  • La Coudraie
  • Les Falots
  • Ferme de Villebalay
  • La Filandière
  • Les Fons de Germenet
  • Les Gas
  • Germenet
  • Les Glands
  • La Goespiere
  • Goislardière
  • Les Grands Champs
  • Le Gué des Ormes
  • Houldebrand
  • La Joufline
  • La Lardière
  • LesLongs Champs
  • Les Lucaseries
  • Maisons Rouges
  • Les Marinières
  • La Mauguinière
  • Les Midis
  • Le Moulin à vent
  • Les Noues
  • Ouches du Souchay
  • La Pièce de la Goislardière
  • La Pièce de Veillez
  • Les Pièces du Gland
  • Les Pièces du Gouffre
  • La Potence
  • Les Racinières
  • Les Raffaux
  • Le Rameau
  • La Remise
  • Les Ronces
  • Le Souchay
  • La Tréandière (Tréhendière)
  • Les Tremblots
  • Trogne de Bouard-Ouest
  • Vallée d’Houldebrand
  • Veillez (Veillé)
  • Les Vignes
  • Vil Oiseau
  • Villebalay

Hydrographie modifier

La commune est traversée par la rivière Yerre, affluent en rive droite du Loir, lui-même sous-affluent du fleuve la Loire par la Sarthe et la Maine.

Voies de communication et transports modifier

Halte ferroviaire modifier

Langey disposait jusqu'en 1943 d'une halte de la ligne de Courtalain - Saint-Pellerin à Patay, permettant de rejoindre Châteaudun.

Histoire modifier

Époque contemporaine modifier

XVIe siècle modifier

Les moniales de l'abbaye Saint-Avit-les-Guêpières à Saint-Denis-les-Ponts font une transaction avec les détenteurs du lieu et de la métairie de La Tréhendière, paroisse de Langey, et acquisition d'une partie par Doysneau en 1516[1]. En juin de 1587, les mêmes religieuses donnent à bail la métairie de Veillé[2]


XXe siècle modifier

Entre le et le , plus de 2 000 réfugiés espagnols fuyant l'effondrement de la république espagnole devant les troupes de Franco, arrivent en Eure-et-Loir. Devant l'insuffisance des structures d'accueil (le camp de Lucé et la prison de Châteaudun rouverte pour l’occasion), 53 villages sont mis à contribution[3], dont Langey[4]. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants — les hommes sont désarmés et retenus dans le Sud de la France —, sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, le ravitaillement, s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré[5]. Une partie des réfugiés rentrent en Espagne, incités par le gouvernement français qui facilite les conditions du retour, mais en décembre, 922 d'entre eux ont préféré rester et sont rassemblés à Dreux et Lucé[6].

Le , Langey est intégrée à Vald'Yerre, avec statut de commune déléguée[7].

Politique et administration modifier

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs jusqu'au 31 décembre 2016
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1929 1959 Henri Gaston Martin[8]    
1959 1983 Roger Arthur Gault[8]    
1983 1992 Robert Bouvier[8]    
1992 1995 Simone Heuland[8]    
1995 2001 Bernard Gallas[8]    
Mars 2001 Mai 2006[Note 1] Gisèle Soulier    
Juin 2006 31 décembre 2016 Patrice Bézard SE Agent technique

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[10],[Note 2].

En 2014, la commune comptait 352 habitants, en diminution de −0,56 % par rapport à 2009 (Eure-et-Loir : 1,9 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
606612671738704726752823805
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
751759740738711725699686690
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
703687708628646629571578530
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2014
491429357363297315348357352
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

Église Saint Pierre modifier

L'église Saint-Pierre est d'architecture romane. Sa façade sud présente une litre funéraire extérieure, disposée à hauteur des ouvertures.

L'intérieur renferme une sculpture en bois polychrome du milieu du XVIe siècle représentant saint Jacques de Zébédée, dit saint Jacques le Majeur,   Inscrit MH (1997)[13].

Maison dite de « François Rabelais » modifier

François Rabelais fut un protégé de Guillaume du Bellay, seigneur de Langey. La famille du Bellay est une illustre famille de l'aristocratie qui va donner à la France des hommes dont le nom et l'œuvre restent dans la mémoire. La famille du Bellay remonte à Hugues Capet et elle est originaire d'une petite bourgade près de Saumur. Génération après génération, les enfants du Bellay deviennent soit militaires, soit prélats.

Sous François Ier, ils sont quatre frères (Guillaume, Jean, René et Martin). Chacun est destiné à porter soit les armes soit la toge. Guillaume étant l'aîné, il hérite du titre de seigneur de Langey. Jean et Guillaume joueront un très grand rôle dans les affaires de la France. Le Roi les nomme au Conseil et les envoie comme ambassadeurs chargés de négociations délicates.

Ils ont par ailleurs des opinions politiques précises qu'ils défendent. Des opinions progressistes, qui vont du côté des humanistes, de la Réforme et des hommes désireux de transformer le Moyen Âge finissant. Ainsi, ils seront les indéfectibles soutiens politique et financier de François Rabelais.

Guillaume du Bellay et ses frères délaisseront le plus souvent leur seigneurie pour des missions plus prestigieuses. C'est pourquoi, il n'est pas certain que François Rabelais soit réellement venu à Langey dans la maison que Guillaume lui fit construire.

Personnalités liées à la commune modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Démissionnaire.
  2. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références modifier

  1. BnF. Fonds Barré de Boisméan, document n°151-L.25.
  2. Archives départementales d'Eure-et-Loir, no E.3140
  3. Jeanine Sodigné-Loustau, « L'accueil des réfugiés civils espagnols de 1936 à 1940. Un exemple : la région Centre », Matériaux pour l'histoire de notre temps. 1996, no 44. p. 43.
  4. Jeanine Sodigné-Loustau, op. cit., p. 46.
  5. Jeanine Sodigné-Loustau, op. cit., p. 43-44.
  6. Jeanine Sodigné-Loustau, op. cit., p. 47.
  7. « arrêté de création » (consulté le ).
  8. a b c d et e Centre de Recherche Généalogiques du Perche-Gouët.
  9. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  10. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
  11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
  13. Notice no PM28000829, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  14. Raymond Amiot, Le Cheval, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Que sais-je ? » (no 360), , 125 p., 18 cm (BNF 31717271).

Voir aussi modifier

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Articles connexes modifier

Liens externes modifier