La Vie d'Émile Zola

film sorti en 1937
La Vie d'Émile Zola
Description de l'image The Life of Emile Zola (1937 film poster).jpg.
Titre original The Life of Emile Zola
Réalisation William Dieterle
Scénario Norman Reilly Raine
Acteurs principaux
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Comédie dramatique
Film biographique
Durée 116 minutes
Sortie 1937

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

La Vie d'Émile Zola (The Life of Emile Zola) est un film américain réalisé par William Dieterle, sorti en 1937.

Synopsis modifier

Émile Zola n'est pas seulement un auteur à succès mais aussi un combattant pour la justice. En 1897, il impulse les polémiques de l'Affaire Dreyfus, en prenant le parti du Capitaine. Alors en pleine gloire artistique, Zola met en danger sa carrière pour mettre en avant ses opinions politiques. Il publie un article polémique, « J'accuse… ! », dans lequel il s'attaque à l'état-major français et au nationalisme. Il passe les cinq dernières années de sa vie à combattre pour la justice dans cette affaire.

Fiche technique modifier

Distribution modifier

 
Paul Muni et Erin O'Brien-Moore
 
Paul Muni (ici en 1932), acteur principal du film

Commentaires modifier

Après sa Vie de Louis Pasteur (sorti en 1936), William Dieterle récidive en évoquant celle d'Émile Zola. Le titre est toutefois trompeur car le film se focalise sur un aspect certes important mais très limité de la vie de Zola[1], c'est-à-dire son engagement politique en faveur d'Alfred Dreyfus (joué par Joseph Schildkraut dans le film) durant les cinq dernières années de sa vie. Le film montre aussi l'amitié de Zola avec le peintre Paul Cézanne (rôle interprété par Vladimir Sokoloff).

C'est en tout cas le succès du film sur Louis Pasteur ainsi que le soutien de Paul Muni (futur interprète de Zola) qui convainquent Warner Bros. de produire le nouveau film biographique de Dieterle[2]. La Vie d'Émile Zola contribuera à réhausser le prestige de Warner, de Dieterle et de Muni[1].

Dans ce film, Dieterle ne tient pas compte du Code Hays ou des tensions internationales des années 1930 et critique avec vigueur l'antisémitisme avec une grande précision historique[2].

Distinctions modifier

Notes et références modifier

  1. a et b David Shipman, Cinéma, les cent premières années, Celiv, 1995, p. 136 (ISBN 2-86535-225-0) (édition originale en anglais publiée chez Goerge Weidenfeld & Nicolson en 1993)
  2. a et b Bernard Rapp et Jean-Claude Lamy (dir.), Dictionnaires des films, Larousse, 1995, p. 1487-1488

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