Josy Gyr

personnalité politique suisse (PS/SZ)

Josy Gyr
Illustration.
Portrait officiel, 2003.
Fonctions
Conseillère nationale
Élection 19 octobre 2003
Circonscription Schwytz
Législature 47e
Groupe politique socialiste (S)
Commission CdG
Prédécesseur Maya Lalive d'Epinay (PRD)
Successeur Andy Tschümperlin
Conseillère communale d'Einsiedeln
Biographie
Nom de naissance Josy Steiner
Surnom Miss Helvetia
Lieu de naissance Wädenswil
Date de décès
Lieu de décès Einsiedeln
Nature du décès Cancer du pancréas
Nationalité Suisse
Parti politique Parti socialiste
Profession Femme au foyer
Résidence Einsiedeln

Josy Gyr, née le à Wädenswil (originaire d'Einsiedeln) et morte le à Einsiedeln, est une personnalité politique suisse, membre du parti socialiste.

Elle est députée du canton de Schwytz au Conseil national de fin 2003 à .

Biographie modifier

Josy Gyr naît Josy Steiner naît le à Wädenswil, dans le canton de Zurich. Elle est originaire d'Einsiedeln, dans le canton de Schwytz[1].

Elle grandit à Einsiedeln dans une famille de quatre enfants, dans le bâtiment de l'auberge Weisses Kreuz[2] tenue par ses parents[3]. Après un séjour au pair d'un an à Paris, elle obtient de haute lutte qu'ils la laissent étudier à l'école de commerce[4], dont elle sort diplômée[5].

Elle est mariée à Meiri Gyr[4], un chauffeur[2], avec qui elle a trois enfants[4]. Deux d'entre eux meurent de la mucoviscidose[3], respectivement à 9 et 18 ans[4].

Elle meurt le [1] à Einsiedeln[6], six jours après avoir annoncé sa démission du Conseil national[7],[8], d'un cancer du pancréas diagnostiqué fin 2005[4].

Ses obsèques se tiennent le en la Jugendkirche d'Einsiedeln, en présence notamment du conseiller fédéral Moritz Leuenberger et de la présidente du Conseil national Christine Egerszegi[4].

Parcours politique modifier

Elle adhère au Parti socialiste en 1988[4].

Elle est membre du Conseil communal (exécutif) d'Einsiedeln, où elle est responsable des affaires sociales[3], de [1] à 2002.

Surnommée Miss Helvetia dans les médias en raison de sa corpulence[3], elle crée la surprise en octobre 2003 en récupérant, au détriment de la radicale-démocrate Maya Lalive d'Epinay, le siège perdu par les socialistes au Conseil national en octobre 1995[2],[3]. Elle y siège au sein de la Commission de gestion[1] et la Commission des constructions publiques[8]. Elle est notamment l'auteur d'une motion en 2005 visant à autoriser les accouchements sous x[9],[10],[11], en complément à la boîte à bébé d'Einsiedeln, ouverte en 2001[12], à l'installation de laquelle elle a contribué lors de son mandat communal[5].

Elle démissionne pour raisons de santé le [8].

Autres activités modifier

Elle est membre dès la fin de son adolescence de la société de gymnastique d'Einsiedeln et la préside pendant de longues années. Elle préside également la société cantonale de gymnastique de 1995 à 2003[4].

Notes et références modifier

  1. a b c et d « Biographie de Josy Gyr », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  2. a b et c (gsw) « Schweiz aktuell - Josy Gyr in Bern », sur Schweizer Radio und Fernsehen, (consulté le )
  3. a b c d et e Catherine Cossy, « Josy Gyr, une mère de famille au Palais fédéral », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  4. a b c d e f g et h (de) Elvira Jäger, « Trauer um eine einmalige Frau », Zürichsee-Zeitung,‎
  5. a et b (de) Heinz Roland, « Auf dem ehrlicheren Weg », Die Wochenzeitung,‎ , p. 14
  6. (de) Agence télégraphique suisse, « Josy Gyr stirbt kurz nach Rücktritt », sur 20 Minuten, (consulté le )
  7. (de) « Tagesschau - Josy Gyr ist tot », sur Schweizer Radio und Fernsehen, (consulté le )
  8. a b et c (de) bert/sda, « Schwyzer SP-Nationalrätin Josy Gyr tritt zurück », sur www.news.ch, (consulté le )
  9. Anne Fournier, « Plaidoyer en faveur des accouchements sous « X » », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  10. Conseil national, Josy Gyr-Steiner, motion no 05.3338 du « Droit d'accoucher de manière anonyme dans un hôpital »
  11. (de) Luzia Mattmann, « Nationalrätin Josy Gyr im Spital », Neue Luzerner Zeitung,‎ , p. 29
  12. « La première « boîte à bébé » a été ouverte il y a 20 ans à Einsiedeln », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )

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