Jeanne Saulier

artiste lyrique française
Jeanne Saulier
Miss Robinson, Folies-Dramatiques, 1892.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 75 ans)
Nom de naissance
Marie Jeanne Ernestine Eugènie SauclièreVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activité
Période d'activité
Conjoint
Autres informations
Tessiture

Jeanne Saulier, née Marie Jeanne Sauclière, le à Audenge[1] et morte le est une comédienne et chanteuse d'opérettes française.

Biographie modifier

Marie Jeanne Ernestine Eugènie Sauclière est la fille d'Ernest Eugène Sauclière, commis principal des contributions indirectes et de Jeanne Alice Bézian[1].

Jeanne Saulier remporte en 1885 le premier prix de piano du conservatoire de Bordeaux. Elle monte à Paris et rencontre Fernand Samuel. Elle est engagée en 1890 au théâtre des Variétés et est tout de suite remarquée. Elle passe en février 1892 au théâtre de la Renaissance pour jouer La Jolie Parfumeuse de Jacques Offenbach.

Elle épouse Fernand Samuel après sa séparation, en 1897, avec Ève Lavallière, sa première épouse.

En 1907, elle joue à Constantinople devant le sultan Abdülhamid II qui exerce des pressions pour la persuader de rester.

En 1925, elle possède une propriété à Biarritz le Chalet d'Alexandrine[2]. En 1933, sa villa Le Bois Joli au Cap d'Ail est incendiée par sa femme de chambre parce qu'elle doit être vendue à la demande de ses créanciers[3].

Jeanne Saulier termine sa vie dans le plus grand dénuement chez une amie à Urt[4].

Carrière à l'opéra modifier

Carrière au théâtre modifier

 
Jeanna Saulier en 1910. Le Théatre no 283, octobre 1910.

Iconographie modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

Références modifier

  1. a et b Registre d'état civil, naissance, Audenge, 1865, acte no 17, vue 69/146
  2. « Excelsior », sur Gallica, (consulté le )
  3. « Comoedia », sur Gallica, (consulté le )
  4. David Patsouris, « Adulée puis morte dans l’oubli », Sud Ouest,‎ (ISSN 1760-6454, lire en ligne, consulté le )
  5. « Le Figaro », sur Gallica, (consulté le )
  6. Édouard Noël et Edmond Stoullig, « Les Annales du théâtre et de la musique », sur Gallica, (consulté le )
  7. Bruyas 1974, p. 267.
  8. Édouard Noël et Edmond Stoullig, « Les Annales du théâtre et de la musique », sur Gallica, (consulté le )
  9. a et b Bruyas 1974, p. 268.
  10. Édouard Noël et Edmond Stoullig, « Les Annales du théâtre et de la musique », sur Gallica, (consulté le )
  11. Bruyas 1974, p. 285.
  12. Le Photo-programme, 1896 sur Gallica
  13. « Le Monde artiste », sur Gallica, (consulté le )
  14. Le Monde moderne, t. XI, Paris, (lire en ligne)
  15. Ganzl 1994, p. 435.
  16. Bruyas 1974, p. 333.
  17. « Le Figaro », sur Gallica, (consulté le )
  18. Bruyas 1974, p. 338.
  19. « Le Sire de Vergy », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  20. « Le Sire de Vergy », sur Opérette - Théâtre Musical, (consulté le )
  21. « Le Figaro », sur Gallica, (consulté le )
  22. Bruyas 1974, p. 340.
  23. Ganzl 1994, p. 898.
  24. « Le Figaro », sur Gallica, (consulté le )
  25. « Paris qui chante », sur Gallica, (consulté le )
  26. Bruyas 1974, p. 342.
  27. Ganzl 1994, p. 365.
  28. « Le Figaro », sur Gallica, (consulté le )
  29. Bruyas 1974, p. 346.
  30. Georges Feydeau, en collaboration avec Maurice Desvallières, musique de Louis Varney, L’Âge d’or, comédie musicale en trois actes et neuf tableaux (lire sur Wikisource)
  31. « Le Figaro », sur Gallica, (consulté le )
  32. Bruyas 1974, p. 347.
  33. Bruyas 1974, p. 350.
  34. Bruyas 1974, p. 357.
  35. Ganzl 1994, p. 281.
  36. Bruyas 1974, p. 358.
  37. Ganzl 1994, p. 315.
  38. « Le Monde artist », sur Gallica, (consulté le )
  39. Bruyas 1974, p. 373.
  40. Ganzl 1994, p. 296.
  41. Bruyas 1974, p. 379.
  42. « Le Monde artiste », sur Gallica, (consulté le )
  43. « Le Figaro », sur Gallica, (consulté le )
  44. « Le Figaro », sur Gallica, (consulté le )
  45. « La Vie parisienne », sur Gallica, (consulté le )
  46. « Le Monde artiste », sur Gallica, (consulté le )
  47. Édouard Noël et Edmond Stoullig, Les Annales du théâtre et de la musique.., Paris, P. Ollendorff, (lire en ligne)
  48. « Le Ménestrel », sur Gallica, (consulté le )
  49. « Femina », sur Gallica, (consulté le )
  50. Ernest La Jeunesse, Des soirs, des gens, des choses, (1909-1911), Paris, M. De Brunoff, , 297 p. (lire en ligne), p. 114
  51. « Le Figaro », sur Gallica, (consulté le )
  52. « Catalogue illustré du Salon », sur Gallica, (consulté le )
  53. « Le Monde artiste », sur Gallica, (consulté le )

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  : documents utilisés comme source pour la rédaction de cet article :

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Sur les autres projets Wikimedia :