Victor Konig dit Koning est un auteur dramatique et librettiste français, né le à Belleville (actuel 20e arrondissement de Paris[1]) et mort le au château de Suresnes[2].

Victor Koning
Victor Koning vers 1865.
Biographie
Naissance
Décès
(à 52 ans)
SuresnesVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
Activités
Conjoints
Raphaële Sisos (d)
Jane HadingVoir et modifier les données sur Wikidata
Victor Koning par Georges Camus (1893).

Biographie modifier

On lui doit des pièces de théâtre, surtout des comédies et des vaudevilles et des livrets d'opérettes à succès parmi lesquelles La Fille de madame Angot (1872) de Charles Lecocq qu'il écrivit en collaboration avec Clairville et Paul Siraudin.

Victor Koning fut également directeur du théâtre de la Gaîté du au et du théâtre de la Renaissance de 1875 à 1882.

Il épouse le à Marylebone (Angleterre[3]) l'actrice Jane Hading, qu'il avait fait débuter au Gymnase l'année précédente dans Le Maître de forges, énorme succès théâtral et littéraire. Ils divorcent en 1888[4]. Le , il se remarie avec la comédienne Raphaële Sisos[5]. Les écrivains Jules Clarétie et Auguste Vacquerie, Eugène Bertrand, directeur de l'Opéra de Paris, et Arthur Meyer, directeur du Gaulois, sont témoins à l'acte.

En , il est victime d'une attaque cérébrale. Quelques jours plus tard, le Gil Blas informe ses lecteurs que « M. Victor Koning, l'ancien directeur du Gymnase et de la Comédie-Parisienne, qui avait été sérieusement indisposé, est en convalescence et on peut espérer que d'ici peu il ne se ressentira presque plus des suites du violent étourdissement qui l'avait tout récemment frappé »[6]. Mais son état de santé n'allait faire que s'aggraver.

Dans Le Temps du [7], on apprend que « Mlle Raphaële Sisos a quitté Paris hier, pour se rendre à Marseille où elle doit donner une série de représentations. Quant à M. Koning, dont l'état est de moins en moins satisfaisant, il est depuis quelques jours en traitement à Suresnes dans la maison de santé du docteur Meyan ».

 
Tombe au cimetière du Montparnasse.

C'est dans cet établissement qu'il meurt trois semaines plus tard. Il est inhumé le au cimetière du Montparnasse (5e division, 2e section – 1re ligne Nord – 12e tombe par l’Ouest).

Œuvres modifier

Théâtre modifier

Écrits modifier

Notes et références modifier

  1. Fiche de naissance n° 26/51. Fichier alphabétique de l'état-civil reconstitué de la Ville de Paris, année 1842.
  2. Acte de décès à Suresnes, n° 148, vue 40/50. L'acte est retranscrit le 29 décembre suivant dans le registre des décès de l'année 1894 pour le 9e arrondissement, acte n° 1412, sur le site des Archives numérisées de la Ville de Paris.
  3. Transcrit le 31 décembre suivant dans le registre des mariages de l'année 1884 pour le 1er arrondissement, actes nos 726-727, sur le site des Archives numérisées de la Ville de Paris.
  4. Jugement rendu par le tribunal civil de la Seine le 2 mai 1888 et transcrit le 11 août suivant dans le registre des mariages de l'année 1888 pour le 1er arrondissement, acte n°421, sur le site des Archives numérisées de la Ville de Paris.
  5. Acte n° 538, registre des mariages de l'année 1893 pour le 9e arrondissement sur le site des Archives numérisées de la Ville de Paris. Raphaële Sisos, née le 15 avril 1860 dans le 3e arrondissement, était la fille naturelle d'une artiste-peintre.
  6. « Propos de coulisses », Gil Blas, 29 juillet 1894, p. 4, lire en ligne sur Gallica.
  7. « Théâtres », Le Temps, p. 4, lire en ligne sur Gallica.

Liens externes modifier