Henri Gresley

personnalité politique française

Henri Gresley, né le à Wassy et mort le à Paris, est un général, conseiller d'État et homme politique républicain français.

Henri Gresley
Henri Gresley photographié par Eugène Appert.
Fonctions
Sénateur inamovible
-
Ministre de la Guerre
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nationalité
Formation
Activités
Homme politique, militaireVoir et modifier les données sur Wikidata
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Grade militaire
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Biographie

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Henri Gresley est né le à Wassy. Son père, François Xavier Gresley, est professeur puis principal de collège, à Wassy puis à Semur-en-Auxois. Sa mère, Nathalie Larivière, est la fille d'un marchand[2].

Carrière militaire

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Henri Gresley entre en 1838 à l’École polytechnique. En , il est sous-lieutenant puis il entre en 1841 à l’École d’application de l’État-major. Il est ensuite promu lieutenant, puis capitaine en [2].

Affecté en Algérie, il est blessé en 1849, lors du siège de Zaatcha. Il reçoit en 1850 la croix de chevalier de la Légion d’honneur[2]. Il est promu chef d'escadron en 1855 et officier de la Légion d'honneur en 1856. En 1857, il commande le cercle de Djijelli, puis dirige le bureau des affaires arabes à Constantine à partir de novembre 1859[3].

Il est nommé lieutenant-colonel en . Chef du bureau politique à Alger, il est promu colonel en 1865 et commandeur de la Légion d’honneur en 1868[3].

Il quitte l'Algérie pour la métropole au moment de la guerre franco-allemande de 1870. Promu général de brigade le , il est fait prisonnier lors de la défaite de Sedan et interné en Allemagne jusqu'en . Il est ensuite intégré à l'armée de Versailles. En 1874, il devient chef d’état-major général adjoint au ministère de la Guerre en mars puis chef d'État-Major des armées du ministre de la Guerre en juin. Il est promu général de division le [3].

En , il est nommé conseiller d’État en service extraordinaire. Pendant la crise du 16 mai 1877, il est reste neutre, ce qui lui vaut d'être relevé de ses fonctions au ministère et mis en disponibilité[3].

Ministre et sénateur républicain

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Le , le maréchal de Mac-Mahon, qui connaît Henri Gresley depuis leurs carrières en Algérie, le choisit comme ministre de la Guerre[3]. Gresley est à l’origine de la démission de Mac-Mahon. En effet, il propose à Mac-Mahon de relever cinq généraux de leur commandement. Mac-Mahon refuse et démissionne de la présidence de la République le [4].

Gresley reste ministre de la Guerre dans le gouvernement de William Waddington. C'est lui qui fait de La Marseillaise l’hymne national en 1879. Il est élu sénateur inamovible le et siège au centre gauche, soutenant les ministères républicains[4].

En , Henri Gresley est nommé commandant du 5ème corps d’armée, jusqu'en 1883. Il prend sa retraite militaire en [3].

Resté célibataire, il meurt à Paris, à son domicile au 20 rue Soufflot, le . Ses obsèques religieuses ont lieu dans l'église Saint-Etienne-du-Mont[4]. Il est inhumé au cimetière de Semur-en-Auxois, dans la Côte-d'Or[5].

Distinctions

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Notes et références

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  1. « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
  2. a b et c Boudon 1995, p. 343.
  3. a b c d e et f Boudon 1995, p. 344.
  4. a b et c Boudon 1995, p. 345.
  5. Cimetières de France et d'ailleurs
  6. « FICHE QUESTION », sur questions.assemblee-nationale.fr (consulté le )

Voir aussi

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Bibliographie

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Liens externes

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