Georges Hérelle

traducteur, ethnographe et professeur de philosophie français
Georges Hérelle
Biographie
Naissance
Décès
(à 87 ans)
BayonneVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Distinction
Plaque honorant Georges Hérelle au 23, rue Vieille-Boucherie à Bayonne où il vécut de 1896 à 1935.

Georges Hérelle, né le à Pougy-sur-Aube et mort le à Bayonne, est un traducteur, ethnographe et professeur de philosophie français. Il a également publié sous les pseudonymes : L.-R. De Pogey-Castries[1] et Agricola Lieberfreund.

Biographie modifier

Il fait ses études à Troyes où son père est professeur, puis à Paris au Lycée Louis-le-Grand. Après avoir obtenu une licence de philosophie en 1871 à Dijon, il est nommé professeur dans divers lycées de Normandie [2], puis à Bayonne de 1896 jusqu'à sa retraite en 1903. Parallèlement, il travaille avec une grande érudition sur l'histoire de la Champagne et sur l'histoire de l'homosexualité.

Une fois nommé à Bayonne, il étudie le folklore basque et notamment les « pastorales », sur lesquelles il écrivit d'importants travaux de compilation et d'analyses. Il fut également un grand traducteur d'écrivains italiens, notamment de D'Annunzio (avec lequel il entretint des rapports d'amitié), Grazia Deledda, Antonio Fogazzaro et Matilde Serao. Il traduit également des auteurs de langue portugaise ou espagnole comme Blasco Ibáñez. Il est l'ami de Henri Bouchot et de Paul Bourget, avec lequel il entretient des relations épistolaires, ainsi qu'avec André Gide. Il entretient des relations parfois difficiles avec le bascologue Edward Spencer Dodgson[3].

Œuvres et publications modifier

Auteur modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Traductions modifier

Édition modifier

Notes et références modifier

  1. L'explication du pseudonyme, donnée par Hérelle dans ses manuscrits de Troyes, est l'inversion à partir de RL (Hérelle), Pogey-Castries faisant référence à son lieu de naissance, Pougy-le-Château.
  2. Il est professeur de lettres à Dieppe, à Cherbourg et à Évreux mais aussi à Vitry-le-François en Champagne .
  3. Dodgson, Edward Spencer, « Correspondance de Dodgson avec Georges Hérelle », sur gordailu.bilketa.eus, entre 1899 et 1911 (consulté le ).

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Henri Omont: « Georges Hérelle » [Nécrologie], in: Bulletin philologique et historique jusqu'à 1715, Comité des travaux historiques et scientifiques (Paris), 1936-1937, p. IX-X, lire en ligne sur Gallica.
  • Florence Galli-Dupis: « Un ethnographe, érudit historien et traducteur littéraire : Georges Hérelle (1848-1935) et la pastorale basque », 2007, [article intégral en ligne] dans le site de l'association Garae Ethnopôle.
  • Jean-Claude Polet: « Georges Hérelle (1848-1935) », in: Patrimoine littéraire européen: Index général, De Boeck (Bruxelles), 2000, p. 415, Texte en ligne.
  • Jean-Claude Féray : « L.-R. de Pogey-Castries, l’autre visage du savant Georges Hérelle (1848-1935)», in : Inverses, n° 7, 2007, pp. 111-118. Texte en ligne.
  • « Georges Hérelle, l'inventaire d'une vie », Article intégral en ligne mis à jour le 12/02/2012, in: L'Est-Éclair.
  • Philippe Lejeune : « Autobiographie et homosexualité en France au XIXe siècle », in: Romantisme, 1987, no 56. Images de soi : autobiographie et autoportrait au XIXe siècle. p. 79-94. doi : 10.3406/roman.1987.4943 Texte intégral.
  • Vayssière P.: « La Barraca devient Terres maudites », in: Bulletin hispanique. Tome 76, no 3-4, 1974. p. 335-352.doi : 10.3406/hispa.1974.4156 , Texte intégral.
  • Clive Thomson : Georges Hérelle. Archéologue de l'inversion sexuelle «fin de siècle». Préface de Philippe Artières. Paris : Éditions du Félin, 2014.
  • Clive Thomson, « ‘‘Le sentiment dont nous parlons’’ : la correspondance de Georges Hérelle », Études françaises, vol. 55, no 1,‎ , p. 17-31 (lire en ligne)
  • (en) Clive Thomson, « Chapter 6 Gabriele D’Annunzio and Georges Hérelle: Virility, Machismo and the Homoerotic », dans Chapter 6 Gabriele D’Annunzio and Georges Hérelle: Virility, Machismo and the Homoerotic, Edinburgh University Press, , 123–140 p. (ISBN 978-1-3995-0687-8, DOI 10.1515/9781399506878-008, lire en ligne)

Articles connexes modifier

Liens externes modifier