Fulvio Caccia (personnalité politique)

personnalité politique suisse (PDC/TI)

Fulvio Caccia, né le à Cadenazzo (originaire du même lieu), est une personnalité politique suisse, membre du Parti démocrate-chrétien.

Fulvio Caccia
Illustration.
Portrait officiel.
Fonctions
Conseiller national
Législature 43e à 45e
Groupe politique démocrate-chrétien (C)
Commission CTT, CPE
Conseiller d'État tessinois
Président lui-même en 1983
Département Police et environnement
Prédécesseur Fabio Vassalli
Successeur Pietro Martinelli (de) (Parti socialiste autonome)
Biographie
Date de naissance (82 ans)
Lieu de naissance Cadenazzo
Nationalité suisse
Parti politique Parti démocrate-chrétien
Diplômé de École polytechnique fédérale de Zurich
Profession Ingénieur
Enseignant

Il est conseiller d'État du canton du Tessin, à la tête du département de la police et de l'environnement, de 1977 à 1987 et conseiller national de fin 1987 à fin 1998.

Biographie

modifier

Origines et famille

modifier

Fulvio Caccia naît le à Cadenazzo, dans le canton du Tessin. Il est originaire du même lieu[1]. Son père est paysan[2].

Il est marié et père de trois enfants[3].

Études et parcours professionnel

modifier

Après sa maturité gymnasiale, de type scientifique, à Lugano en 1961[4], il fait des études d'ingénieur-électricien à l'École polytechnique fédérale de Zurich. Il y obtient son diplôme en 1965, suivi d'un doctorat en 1974, sous la direction de Maximilian Julius Strutt[5].

Il est enseignant de physique au lycée de Lugano à partir de 1969 et en devient le directeur en 1976[3].

Parcours politique

modifier

Il est membre du Conseil communal (législatif) de Cadenazzo de 1964 à 1970, puis de sa Municipalité (exécutif) de 1970 à 1977[5].

À la suite de la démission de Fabio Vassalli en raison du scandale de Chiasso[3], il devient conseiller d'État du canton du Tessin, où il dirige le département de la police et de l'environnement[6] de 1977 à 1987[5]. Il préside le collège en 1983[7]. Il est le candidat le mieux élu en 1979 et 1983[8].

Après la surprise de sa non-réélection pour un troisième mandat en [8] (qui est due selon les observateurs, dans cette élection à la proportionnelle où il obtient 40 918 voix contre 25 918 à l'élu socialiste autonome Pietro Martinelli (de)[9], à la division de la gauche, à la mauvaise stratégie du PDC qui présente deux listes distinctes et au soutien de l'électorat chrétien social au candidat socialiste menacé sur sa gauche, et qui met fin à la formule magique régissant la répartition des sièges au gouvernement tessinois depuis 1922 avec 2 PRD, 2 PDC et 1 PS[10],[11]), il est élu au Conseil national en octobre 1987. Il y est réélu à deux reprises (1991 et 1995)[1]. Il siège au sein de la Commission des transports et des télécommunications (CTT), qu'il préside en 1996-1997, et de la Commission de politique extérieure (CPE). Il préside par ailleurs le Parti démocrate-chrétien tessinois de 1992 à 1996[5]. Il annonce sa démission en pour la fin de la session d'automne[12].

Positionnement politique

modifier

Appartenant à l'aile gauche de son parti[2], il est considéré comme un progressiste[6].

Autres mandats et activités

modifier

Il préside la Commission fédérale de l'énergie de 1979[13] à 1987, la Commission fédérale des étrangers de 1991 à 2000 et la Commission de la communication de 1997 à 2004[1].

Il préside Caritas Suisse de 1997 à 2012[14].

Notes et références

modifier
  1. a b et c « Biographie de Fulvio Caccia (personnalité politique) », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  2. a et b Michele Fazioli, « L'homme du changement : Fulvio Caccia », 24 heures, no 142,‎ , p. 9 (lire en ligne)
  3. a b et c Agence télégraphique suisse, « Successeur nommé : Fulvio Caccia », Journal de Genève, no 141,‎ , p. 11 (lire en ligne)
  4. (it) « Fabio Vassalli si è dimesso », La voce delle valli, vol. 36, no 25,‎ , p. 3 (lire en ligne)
  5. a b c et d « Caccia, Fulvio », sur Base de données des élites suisses (consulté le )
  6. a et b Anne Dousse, « Tornade Cotti en piste », Le Matin (Suisse), no 309,‎ , p. 5 (lire en ligne)
  7. G. D., « Tessin : répartition inchangée des départements », Journal de Genève, no 98,‎ , p. 11 (lire en ligne)
  8. a et b Gino Driussi, « Tessin : la grande surprise », Gazette de Lausanne, no 81,‎ , p. 13 (lire en ligne)
  9. Agence télégraphique suisse, « Fulvio Caccia perd son siège », Le Nouvelliste,‎ , p. 23 (lire en ligne)
  10. (de) Katrin Holenstein, « Dossier: Kantonale Wahlen - Tessin. Kantonale Regierungswahl Tessin 1987 », sur Année politique suisse, (consulté le )
  11. Pierre-André Stauffer, « Le suicide de la droite », L'Hebdo, no 15,‎ , p. 14 et 15 (lire en ligne)
  12. (de) Associated Press, « Fulvio Caccia kündigt seinen Rücktritt an », Neue Zürcher Zeitung, no 144,‎ , p. 17 (lire en ligne)
  13. (de) « Was soll und kann die Energiekommission? », Der Bund, vol. 130, no 291,‎ , p. 13 (lire en ligne)
  14. Agence de presse internationale catholique, « Fulvio Caccia succède à Vital Darbellay à la présidence », sur Portail catholique suisse, (consulté le )

Liens externes

modifier