François Anthoine de Saint-Joseph

général de division français
François Anthoine de Saint-Joseph
Anthoine fils par Frédéric Christophe d'Houdetot (1778–1859)
Titre de noblesse
Baron
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Anthoine de Saint Joseph (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Allégeance
Formation
Activité
Père
Autres informations
Grade militaire
Distinctions
Archives conservées par
Vue de la sépulture.

François Anthoine, baron de Saint-Joseph, né à Marseille en 1787, militaire français, mort à Marseille le [2].

Biographie modifier

Fils d'Antoine-Ignace Anthoine, maire de Marseille, il entra en 1804 comme volontaire dans le 1er régiment de dragons et en sortit pour passer comme élève à l'école spéciale militaire de Fontainebleau, où il reçut le brevet de sous-lieutenant au 23e chasseurs à cheval ; aide de camp du maréchal Soult en 1807, il fit la bataille de Friedland, d'où il fut envoyé en mission à Saint-Pétersbourg.

De retour en France, il suivit le maréchal en Espagne et en Portugal, et fut fait prisonnier à l'Alhambra à Grenade. Échangé en 1809 par les soins du maréchal Suchet, son beau-frère, Saint-Joseph se rendit en Hollande, comme capitaine dans le 8e hussards, revint en Espagne, remplit les fonctions d'aide-de-camp auprès de Suchet et fit les campagnes de 1811, 1812 et 1813.

Il monta un des premiers à l'assaut de Tarragone et contribua à la prise de cette place. Il assista aux sièges d'Oropesa et de Sagonte, dont il signa la capitulation ; il se distingua à l'investissement de Valence et seconda le maréchal dans la nouvelle organisation de son armée.

Colonel en 1814, et sous Louis XVIII, successivement colonel du corps royal d'état-major, chef d'état-major du baron de Damas en 1820, 1821 et dans la 8e division militaire à Marseille.

Il servit ensuite comme sous-aide major général de la garde royale.

En 1830, il fut d'abord mis en disponibilité, puis rappelé au dépôt de là guerre, où il fut chargé de l'organisation militaire des douaniers et gardes forestiers ; il fit souvent partie des commissions d'examen pour les différentes écoles militaires.

Maréchal de camp le 11 octobre 1832, il remplit par intérim les fonctions de directeur du dépôt de la guerre.

En octobre 1833 il fut nommé au commandement de la division active des Pyrénées-Orientales ; puis à celle du département, et, membre des comités d'état-major et d'infanterie, fut promu, en 1844, au grade de général de division.

Il meurt le 12 mars 1866 à Marseille et est enterré au cimetière du Père-Lachaise (35e division)[3].

Récapitulatif modifier

Titre modifier

  • 2e Baron de Saint-Anthoine (1826) :
    • Titre de baron héréditaire et transmission de majorat par ordonnance royale du 29 novembre 1827, en faveur de François Anthoine de Saint-Joseph, fils du baron de l'Empire. Confirmation du titre de baron et transmission de majorat (sur diminution des biens affectés), par lettres patentes du 6 décembre 1827, en faveur du même[4] ;
    • Transmission des titre et majorat de baron héréditaire, conférés à Antoine-Ignace Anthoine de Saint-Joseph, confirmée en faveur de son petit-fils aîné en primogéniture, Arthur Anthoine de Saint-Joseph, par arrêté ministériel du 28 juillet 1866, portant aussi dissolution dudit majorat.

Décorations modifier

Rubans des décorations
     

Armoiries modifier

Image Blasonnement
 
 
Armes de baron héréditaire sous la Restauration

De sable, au cœur d'argent traversé d'une flèche de gueules, posée en bande et accompagné en pointe d'un croissant d'argent ; au chef cousu d'azur chargé de trois étoiles d'argent.[4],[6]

Ascendance & postérité modifier

 
Mme Adèle Anthoine (Adèle Redon de Belleville 1800-1886), par Frédéric Christophe d'Houdetot (1778–1859).

Notes et références modifier

  1. « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
  2. a et b Base Léonore.
  3. Domenico Gabrielli, Dictionnaire Historique du cimetière du Père-Lachaise XVIIIe et XIXe siècles, Ed. de l'Amateur, , 334 p. (ISBN 978-2-85917-346-3)
  4. a et b BBM 2009, p. 5.
  5. a et b Roglo 2012.
  6. Rietstap 1884.

Annexes modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Bibliographie modifier