Fondations Edmond de Rothschild

réseau philanthropique international originaire de France, dans les domaines de l'art, de l'entrepreneuriat, de la santé et de l'expertise philanthropique

Les Fondations Edmond de Rothschild forment un réseau philanthropique international, dans les domaines de l'art, de l'entrepreneuriat, de la santé et de l'expertise philanthropique[1],[2],[3]. Le réseau comprend dix fondations en France, Suisse, Espagne, aux États-Unis et en Israël, et met en place plus de cent programmes dans vingt pays[4],[5]. Ariane et Benjamin de Rothschild ont créé cette organisation en 2005 dans le cadre de la transformation de leur héritage philanthropique familial[6].

Fondations Edmond de Rothschild
Histoire
Fondation
2005
Cadre
Type
Fondations philanthropiques
Forme juridique
Domaines d'activité
Siège
Genève
Organisation
Fondateur
Site web

Histoire modifier

Origines modifier

Historiquement, la famille Rothschild s'est engagée dans des activités de mécénat et de bienfaisance en faveur de causes allant de la santé à la recherche scientifique, l'assistance à la communauté juive, le logement social et les arts. James de Rothschild (1792-1868) et son épouse Betty de Rothschild (1805-1886) étaient de célèbres mécènes qui s'intéressaient à la littérature, aux beaux-arts et à la musique[7]. La communauté juive bénéficiera de l'assistance médicale grâce à la fondation de l'Hôpital israélite de Paris en 1852[8].

Cette pratique philanthropique est perpétuée par leur fils, Edmond James de Rothschild (1845-1934), collectionneur prolifique qui rendra possible l'acquisition du Trésor de Boscoreale par le musée du Louvre en 1896. Son legs historique de dessins et d'estampes en 1934 permet d'installer au Louvre la Collection Edmond de Rothschild, précurseur de la création du Département des arts graphiques du musée du Louvre[9].

Développement au XXe siècle modifier

La philanthropie de la branche parisienne des Rothschild se structure dès le début du XXe siècle. Avec ses frères Alphonse de Rothschild (1827-1905) et Gustave de Rothschild (1829-1911), Edmond James de Rothschild fonde la Compagnie de Logement Social-Fondation Rothschild en 1904. Dix ans plus tard, 1100 habitations à loyer modéré ont été créées à Paris, donnant l'exemple à d'autres philanthropes privés et, finalement, à l'État[10].

En 1909, Edmond James de Rothschild prend la présidence de la Fondation ophtalmologique Adolphe-de-Rothschild fondé quatre ans plus tôt par le testament d'Adolphe Carl von Rothschild (1823-1900)[11]. En 1927, Edmond James de Rothschild crée l'Institut de Biologie physico-chimique avec le prix Nobel de physique Jean Baptiste Perrin, formant ainsi une institution précurseur de l'actuel Centre national de la recherche scientifique (CNRS), premier établissement de recherche public en France[12]. Son acquisition de territoires auprès de propriétaires terriens ottomans permet l'installation en Palestine, au début du XXe siècle, de Juifs fuyant les pogroms de l'Europe centrale[13]. Bien qu'il meurt quinze ans avant l'instauration de l'État moderne d'Israël, Edmond James de Rothschild reste connu dans le pays comme « Hanadiv » (Le Bienfaiteur)[14].

Son fils Maurice de Rothschild soutient des expéditions scientifiques, notamment en Afrique, offrant de nombreux spécimens zoologiques au Muséum national d'histoire naturelle de Paris[15]. Il contribue également à la création des Ballets russes à Paris et fait don d'ornements de la Renaissance au musée du Louvre[16].

De la génération suivante, Edmond Adoplhe de Rothschild (1926-1997) fait don de meubles, tapisseries et tableaux au Château de Versailles[17]. En 1957, il scelle un partenariat avec l'État d'Israël en créant la Rothschild Caesarea Foundation[14]. En France, il soutient l'association d'aide à l'enfance Œuvre pour la protection des enfants juifs (OPEJ), fondée à l'origine pour venir en aide aux enfants de victimes des déportations sous le régime de Vichy. Nadine de Rothschild poursuit ce travail après la mort de son mari.

Fondations depuis 2005 modifier

À partir de 2005, les fondations philanthropiques Edmond de Rothschild évoluent d'un modèle de « philanthropie de subventions et de dons sans contrepartie vers un modèle avec retour sur engagement »[18]. Afin de transformer ces héritages de longue date en un réseau cohérent et de passer du don traditionnel à la philanthropie stratégique, le banquier d'investissement Firoz Ladak est nommé au poste de PDG des Fondations Edmond de Rothschild, nouvelle structure de holding des fondations créée en 2005[6].

Les fondations Edmond de Rothschild constituent un réseau de partenaires impliqués dans le co-développement et le mécénat[19],[3].

La mission principale des Fondations Edmond de Rothschild est la promotion de la responsabilisation pour une société plus inclusive et collaborative[20]. Ariane et Benjamin de Rothschild ont créé cette organisation en 2005, dans le cadre de la transformation de leur héritage philanthropique familiale.

Les Fondations Edmond de Rothschild sont constituées de dix structures : Mémorial A. de Rothschild, Hôpital Fondation Ophtalmologique Adolphe de Rothschild, Fondation Edmond de Rothschild pour la recherche scientifique, Fondation OPEJ, Fondation Edmond de Rothschild (Israël), Fondation Edmond de Rothschild (États-Unis), Fondation Edmond de Rothschild (Suisse), Fondation Maurice et Noémie de Rothschild, Fondation Ariane de Rothschild, Fondation ERFIP.

Activités modifier

Arts modifier

Les Fondations Edmond de Rothschild poursuivent la tradition familiale de construction d’un héritage philanthropique à travers les initiatives actuelles des fondations[21]. À travers leurs partenariats, les fondations ont pour objectif de soutenir la création artistique, en prenant en compte son impact social. Elles considèrent en effet que le théâtre, la musique ou les arts graphiques peuvent renforcer les liens humains et la lutte contre les inégalités[22]. Les projets soutenus par les fondations incluent :

  • Artistes Intervenant en Milieu Scolaire - AIMS (France) : Programme qui place d'anciens élèves de l’École nationale supérieure des beaux-arts (Ensba) en résidence au sein des écoles les plus défavorisées de Saint-Ouen sur Seine, dans la banlieue de Paris, et mise sur le rôle de l’art dans l’inclusion sociale et l’éducation dans les écoles publiques. Il donne aussi une opportunité aux étudiants des Beaux-Arts de se former à l’enseignement tout en poursuivant leur parcours artistique[23].
  • Count Me In (Carnegie Hall, New York, États-Unis) : Programme musical extra-scolaire lancé en 2011 destiné aux élèves et visant à faire bénéficier des écoliers des quartiers défavorisés de New York d'un programme de préparation aux auditions des écoles d'art de haut niveau[24],[25]
  • 1er acte (Théâtre de la Colline, Paris) : Programme de conférences conçu par le Théâtre National de la Colline, la fondation SNCF et les fondations Edmond de Rothschild. Le programme dest dirigé par des artistes professionnels et est destiné à des jeunes issus de l’immigration et de quartiers défavorisés souhaitant devenir des comédiens professionnels[2],[26],[27],[28].

Santé modifier

Les fondations Edmond de Rothschild soutiennent la recherche scientifique et médicale, plus particulièrement en ophtalmologie et neuroscience, à travers une approche combinant recherche scientifique et coopération internationale[29]. Les projets soutenus par les fondations incluent :

  • L'Hôpital Fondation Adolphe-de-Rothschild (Paris, France) : Créé en 1905 à Paris, l'hôpital dispose d'un budget annuel de cent millions d’euros et regroupe des services de neurologie, neurochirurgie, neuroradiologie, ophtalmologie et les urgences[30]. La fondation soutient aussi la recherche clinique et fondamentale, développe des partenariats internationaux et s’investit dans les opérations humanitaires, tout particulièrement en Afrique en neurosciences et ophtalmologie. En France, l’hôpital est classé premier dans le traitement des maladies complexes de l’œil, l’épilepsie, l’anévrisme cérébral et les traumatismes neuro-visuels[31],[32].
  • Programme Femmes Docteurs Ariane de Rothschild (Israël) : Programme qui distribue quatre bourses d’étude à l’Université hébraïque de Jérusalem (UHJ) et Technion à destination de doctorantes pour remédier à la sous-représentation constante des femmes de toutes origines culturelles et religieuses dans l’enseignement supérieur israélien. Ces bourses ont pour objectif d’améliorer la position académique de chercheuses talentueuses dans des secteurs variés[33].
  • Université de Genève – Professorat Mémorial Adolphe de Rothschild (Suisse) : Chaire pour la recherche et les applications cliniques en neurosciences créée en 2007 et construite autour d’un partenariat entre philanthropie privée et enseignement supérieur en Suisse[34].

Entrepreneuriat modifier

Les fondations fournissent aux entrepreneurs une assistance technique, une formation professionnelle et un coaching personnalisé, et apportent leur aide depuis la phase de création jusqu’à la mise en place d’une stratégie de développement pérennee en se concentrant sur l’autonomie financière, l’enrichissement mutuel sectoriel, la croissance et les entreprises transformatives[1],[35]. Les projets soutenus par les fondations incluent :

  • Ariane de Rothschild Fellowship - AdRF (Cambridge, UK New-York, États-Unis) : Lancé en 2009 en partenariat avec la Columbia Business School. Programme de formation et un réseau international d’entrepreneurs sociaux, engagés dans le dialogue interculturel, notamment entre juifs et musulmans, et conçu en modèle de dialogue interculturel mêlant les sciences sociales et des méthodes entrepreneuriales innovantes[36],[37]. Il prend désormais place à la Judge Business School de l’Université de Cambridge et inclut des contributions de la part de l’Université Cornell de l’Université d'Oxford, de la London School of Economics et de l’Université de Montréal[38],[1],[39],[40].
  • Scale Up (France, Belgique et Suisse) : Programme d'entrepreneurs responsables développé en 2010 avec l’école de commerce ESSEC et qui met à disposition des entreprises en développement en Europe francophone les savoirs et les aptitudes pour les accompagner sur le plan économique et socia à travers une formation continue, des parrainages et des échanges d’expertise professionnelle[41],[42].
  • CRECE (Espagne) : Programme mis en place en partenariat avec UnLtd Espagne et destiné à aider les entreprises à fort potentiel social en proposant aux jeunes entrepreneurs des formations, des conseils juridiques, ainsi que du soutien en communication à travers un réseau de professionnels pro-bono. La finance et la stratégie sont prodiguées par les banquiers du groupe Edmond-de-Rothschild en Espagne[43],[44].
  • MOOCs Africa (Suisse et Afrique Francophone) : Créée en 2013, initiative visant à renforcer les ressources digitales des universités africaines en partenariat avec l'École polytechnique fédérale de Lausanne et l'Agence suisse pour le développement et la coopération[45], en collaboration avec les professeurs et les universités afin de maximiser le potentiel des technologies de l’information, et des MOOCs en particulier[46],[47]. Des MOOCs dédiés spécifiquement au sujet de l’Afrique Sub-Saharienne ont également été créés[48].

Pratiques philanthropiques modifier

Les projets soutenus par les fondations incluent :

  • L’École de la Philanthropie (France) : programme donnant aux enfants la possibilité de devenir des citoyens actifs en développant des outils pédagogiques et des méthodes d’enseignements innovants pour sensibiliser les écoliers de 9 à 13 ans au don et aux défis sociaux. Il doit leur donner les outils pour comprendre et agir afin de répondre aux besoins de leurs quartier, créer des liens, et développer la philanthropie de proximité[49],[50].
  • La Chaire Philanthropie de l'ESSEC (Paris) : chaire en philanthropie créée en 2011 et visant à contribuer académiquement à la professionnalisation croissante du secteur de la philantrophie en France et en Europe[51]. La chaire vise le développement de la recherche académique et de la formation pédagogique, et fait également office de bureau central des connaissances en philanthropie et des publications régulières[52],[53].
  • ERFIP (Empowering Families for Innovative Philanthropy) : plateforme de connaissances créée en 2013 qui réunit les philanthropes privés et praticiens des économies pionnières et émergentes, afin d’encourager l’échange de bonnes pratiques et de connaissances, et se concrétisant dans la mise en place de réseaux transnationaux[source insuffisante][54].

En 2016, les Fondations Edmond de Rothschild lancent la première chaire de philanthropie comportementale à l'université de Genève qui vise à étudier les mécanismes psychologiques et les phénomènes contextuels qui président la prise de décision de donation charitable[55].

Notes et références modifier

  1. a b et c « Les fondations Edmond-de-Rothschild mobilisées pour l'éducation », sur Les Echos Business (consulté le )
  2. a et b BFM BUSINESS, « La tendance philanthropique: La diversité est à l'honneur au Théâtre de La Colline - 11/01 », sur BFM BUSINESS (consulté le )
  3. a et b (en-US) « Alliance magazine: An interview with Firoz Ladak, Executive Director of the Edmond de Rothschild Foundations. - Alliance magazine », sur Alliance magazine (consulté le )
  4. « Edmond de Rothschild Foundation fueling social entrepreneurship in India », sur timesofindia-economictimes (consulté le )
  5. Kamel Jedidi and Bruce Kogut, « How Social Entrepreneurs Heal The World's Wounds », sur Forbes, (consulté le )
  6. a et b « Vidéo. « Nous voulons promouvoir une philanthropie autre qu’occidentale » », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. (en) Laura S. Schor, The Life & Legacy of Baroness Betty de Rothschild, Peter Lang, (ISBN 978-0-8204-7885-2, lire en ligne)
  8. Nicolas Delalande, « L'entrée en philanthropie des Rothschild : l'hôpital israélite de Paris (1852-1914) », Archives Juives, vol. 44, no 1,‎ , p. 54 à 69 (DOI 10.3917/aj.441.0054)
  9. INHA, « Edmond de Rothschild », sur collections.rothschild.inha.fr, (consulté le )
  10. « Les HBM : un patrimoine multiple (1894-1949) : Rapport 2019 », sur Paris.fr
  11. Éric Lapierre, Guide d'architecture Paris, 1900-2008, Paris, Pavillon de l'Arsenal, (ISBN 978-2354870034)
  12. Philippe Nessmann, « Là où est né le CNRS... », sur CNRS Le journal, (consulté le )
  13. (en-US) « Baron Edmond De Rothschild 86. », sur Jewish Telegraphic Agency, (consulté le )
  14. a et b Véronique Chocron, « « Personne ne pensait que les gens viendraient habiter ici » : Césarée, la ville privée des Rothschild établie en Israël », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  15. « Lepidoptera (Tortricidae, Tineidae). Collections recueillies par M le baron Maurice de Rothschild dans l'Afrique orientale Bul Museum Paris », Bulletin du Muséum national d'histoire naturelle., vol. 1914,‎ , p. 121–122 (lire en ligne, consulté le )
  16. Pauline Prevost-Marcilhacy, Les Rothschild : Une dynastie de mécènes en France au XIXe siècle, Paris, Somogy Éditions d'Art, (ISBN 978-2-7177-2432-5)
  17. Edmond de Rothschild. Inha.fr. 5 novembre 2021
  18. « Ariane de Rothschild, agitatrice de dynastie », sur www.terrafemina.com (consulté le )
  19. Vanity Fair, « Rothschild contre Rothschild : comment Ariane a changé la famille », sur Vanity Fair (consulté le )
  20. (en) « Fellowship launched to develop a new model for conflict resolution », sur Charity Times, (consulté le )
  21. Le Point magazine, « Les Rothschild, banquiers esthètes et philanthropes exposés à Paris », sur Le Point (consulté le )
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  23. « Jordi Savall: «La musique est fondamentalement solidaire» », sur LEFIGARO, (consulté le )
  24. « Count Me In | Carnegie Hall », sur www.carnegiehall.org (consulté le )
  25. Carnegie Hall, « Count Me In: Carnegie Hall's Middle School Vocal Program », (consulté le )
  26. « A la Colline, la diversité entre en scène et fait débat », sur www.telerama.fr (consulté le )
  27. « Diversité, l’inconnue de la scène », sur Libération.fr (consulté le )
  28. Martine Robert, « Les fondations SNCF et Edmond de Rothschild passent à l'Acte », sur Les Echos, (consulté le )
  29. François Nappey, EDR Informatique S.A., « Santé », sur www.edrfoundations.org (consulté le )
  30. histoire, « Fondation Rothschild / Histoire de l'Inserm », sur histoire.inserm.fr (consulté le )
  31. lefigaro.fr, « Ile-de-France. Le palmarès par pôle d'excellence », sur Le Figaro (consulté le )
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  33. « המזכירות האקדמית - האוניברסיטה העברית בירושלים :: מיני אתרים :: Ariane de Rothschild Women Doctoral Program », sur academic-secretary.huji.ac.il (consulté le )
  34. « Conférences Grand Public de la Faculté en 2012 », sur www.unige.ch (consulté le )
  35. « Le business plan social pour lever des fonds », sur www.my-business-plan.fr (consulté le )
  36. (en-GB) « Not only Cambridge ideas change things », sur Cambridge News (consulté le )
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  40. Pauline Compan, « Des entrepreneurs sociaux de toutes religions réunis par la fondation de Rothschild », sur SaphirNews.com | Quotidien musulman d’actualité (consulté le )
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  42. « Programme Scale Up - Entrepreneuriat Social », sur entrepreneuriat-social.essec.edu (consulté le )
  43. (es) expansion.com et expansion.com, « Los Rothschild buscan 'start up' españolas para 'apadrinar' », sur Expansion (consulté le )
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  45. « Les défis de l éducation en ligne », sur docplayer.fr (consulté le )
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  48. Sylvie Gitz, « MOOCs Afrique soutient la création du premier MOOC made in Africa », EPFL Actualités,‎ (lire en ligne, consulté le )
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  52. « Etude chaire philanthropie ESSEC sur l'engagement des collaborateurs • Alternacom », sur Alternacom (consulté le )
  53. « Partner organisations - ESSEC Philanthropy Chair », sur philanthropy-chair.essec.edu (consulté le )
  54. Frédéric Cazenave, « « Mieux faire entendre les philanthropes du Sud » », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
  55. « Philanthropie et neurosciences », sur Allnews, (consulté le )

Liens externes modifier