Fleurus

ville de Wallonie (Belgique)

Fleurus (prononcer [flœʁys] Écouter ; en wallon : Fleuru) est une ville francophone de Belgique située en Région wallonne dans la province de Hainaut au nord-est de Charleroi.

Fleurus
Fleurus
Château de la Paix, hôtel de ville.
Blason de Fleurus
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Région Drapeau de la Région wallonne Région wallonne
Communauté Drapeau de la Communauté française de Belgique Communauté française
Province Drapeau de la province de Hainaut Province de Hainaut
Arrondissement Charleroi
Bourgmestre Loïc D'Haeyer (PS) (Équipe du Bourgmestre)
Majorité Équipe du Bourgmestre
Sièges
PTB
MR Fleur"U"
Équipe du Bourgmestre
Voix Citoyenne
27
2
7

15
3
Section Code postal
Fleurus
Heppignies
Lambusart
Wangenies
Saint-Amand
Brye
Wagnelée
Wanfercée-Baulet
6220
6220
6220
6220
6221
6222
6223
6224
Code INS 52021
Zone téléphonique 071
Démographie
Gentilé Fleurusien(ne)[1],[2]
Population
– Hommes
– Femmes
Densité
22 915 ()
48,36 %
51,64 %
385,28 hab./km2
Pyramide des âges
– 0–17 ans
– 18–64 ans
– 65 ans et +
()
19,99 %
60,02 %
19,99 %
Étrangers 11,46 % ()
Taux de chômage 19,01 % (2022)
Revenu annuel moyen 17 826 €/hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 50° 29′ nord, 4° 33′ est
Superficie
– Terr. non-bâtis
– Terrains bâtis
– Divers
59,48 km2 (2022)
76,29 %
8,3 %
15,41 %
Localisation
Localisation de Fleurus
Situation de la ville au sein de l’arrondissement de Charleroi et de la province de Hainaut
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Fleurus
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Fleurus
Liens
Site officiel www.fleurus.be

Elle compte 22 915 habitants[3] au premier janvier 2024, sa superficie est de 5 948 ha et l'altitude moyenne est de 156 m. La densité est de 385,26 habitants/km2. La commune est située dans l'arrondissement de Charleroi. Fleurus est souvent appelée la « cité des Bernardins ».

Outre la ville de Fleurus, la commune est composée de sept villages : Brye, Heppignies, Lambusart, Saint-Amand, Wagnelée, Wanfercée-Baulet et Wangenies.

Toponymie

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La première mention du toponyme date de 868-869 dans le polyptyque de l'abbaye de Lobbes, sous la forme Fledelciolum ou Flederciolum qui est devenu Fleurjoux (petit Fleurus). Au Xe siècle, dans la Chronique de Waulsort, on trouve Flerus et dans le décret de Notger en 980, Flerosium. On rencontre aussi la forme Flerusium en 1033, latinisation de la forme romane de Flerus. Quant à la Charte des libertés communales de 1155, elle mentionne Flerus et celle de 1247 Fleru[4].

Le toponyme Fleurus viendrait de Fleder ou Fledera, augmentée du suffixe celtique -aus, qui a donné Flederaus, par contraction Fleeraus, Fleraus, puis plus tard Flerues, Fleruis, Flerus, et finalement Fleurus. En bon latin, le nom de l'entité était Flerosium ou Flerosiensis, mais on trouve aussi notamment Flerucensis, Flerucensium. Ce n'est qu'au XVIIe siècle qu'apparaît le toponyme Fleurus. Antérieurement, c'était généralement Fleruis, Flerues et Fleru qui étaient utilisés ou l'une de ses nombreuses variantes. Le mot celtique Fledera, formé du radical Fled et du suffixe hydronymique -era, affaiblissement de ara, était utilisé pour désigner un cours d'eau. Fledera désignait probablement le ruisseau qui traversait la ville de Fleurus et qui était plus important que de nos jours. Au Moyen Âge, il était appelé li riu, puis li ry, puis le ry et le rieu[5].

Géographie

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Sections de la commune

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# Nom Superf.
(km²)[6]
Habitants
(2020)[6]
Habitants
par km²
Code INS
1 Fleurus 15,16 8.047 531 52021A
2 Wanfercée-Baulet 9,64 7.228 750 52021B
3 Lambusart 4,54 3.082 678 52021C
4 Wangenies 3,69 1.185 321 52021D
5 Heppignies 7,90 1.206 153 52021E
6 Saint-Amand 10,54 1.059 100 52021F
7 Wagnelée 3,50 896 256 52021G
8 Brye 4,51 348 77 52021H

Communes limitrophes

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Morphologie urbaine

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Quartiers et lieux-dits

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  • Le Campinaire ou le Vieux-Campinaire[7],[8].
  • Le baty Jean Charles[9].
  • Le monceau du berger[10].
  • La terre dite les dix bonniers[11].
  • Martinrou[12].
  • La closière Lallemand[13].
  • La Croix Senzelle (parfois écrit la Croix sans Ailes)[14].
  • La Marcelle[15].
  • Le bonnier Mercier[16].
  • Rabisée[17].
  • Berlaimont (le moulin de)[18].
  • le Ponceau[19].
  • Le pré Saint-Roch[20].
  • Le pachis à la herse[20].
  • Les stations[21].
  • Carroyes[22].
  • Le pachis de la Trompette[23].
  • Le Dieu de Pitié[24].
  • La campagne de Chassart[25].
  • La terre du Long Pré[26].
  • La Joncquière[27].
  • La closière au beurre[28].
  • Les écluses[29].
  • la campagne des vaux[30].
  • Le vivier du petit loup[31].
  • La campagne de Massonval[14].
  • Tourne en Pierres[32].
  • Le champ de Plomcot[33].
  • les Champs-Elysées (après 1960)[34].
  • Le baty des larrons[35]
  • Le champ de Bon-Secours[36].
  • Le pachis de l'Ange[37].
  • L'Amourette[38].
  • La closière du rouge cabut[39].
  • Le pachis au puits[40].
  • Gofflette[37].
  • La campagne de la Queue Delmay[41].
  • Fleurjoux[42].
  • La chapelle Sainte-Claire[43].
  • Champ de Brennet[44].
  • Les six mesures de Brennet[45].
  • Le faubourg Saint-Bernard[46].
  • La terre dite de Sainte-Anne et de Saint-Joseph[47].
  • Le pont Saint-Joseph[48].
  • La fourche des bans[49].
  • Les bans[50].
  • Taille-gueule[51].
  • La Bôlle ou la Boule[20].
  • Le Camp Dandois[40].
  • La campagne des Bois[52].
  • Le pré des trois saules[53].
  • Le gibet des chiens[24].
  • Cité de l'Europe.

Armoiries

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Blason de Fleurus. Il lui avait originellement octroyé le 14 janvier 1902.
Blasonnement : D'or au lion de sable, armé, lampassé et couronné de gueules[54].



Histoire

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La bataille de Fleurus en 1794

Des traces d'agriculture datant du Néolithique ont été retrouvées, notamment dans les lieux-dits de Fleurjoux et de Neuve Baraque. Sous la domination romaine, grâce à la construction d'une chaussée romaine (la chaussée Brunehaut, reliant Bavay à Cologne), nous retrouvons les premières traces d'activités à Fleurus.

En octobre 1155, Henri l'Aveugle, comte de Namur, affranchit la commune qui devient la ville franche de Fleurus. Henri l'Aveugle possédait le château d'Heppignies. C'est de ce moment-là que date le premier étage de l'église Saint-Victor. Sa Charte fut confirmée en 1247 par Baudouin de Constantinople, et son sceau, au XIVe siècle, « écu au lion à une cotice brochant, accompagnée dans le champ de deux crosses adossées » témoigne de ses appartenances au comté de Namur. En effet, le lion (de sable) à une cotice (de gueules, sur fond d'or) était le blason des comtes de Namur, les crosses rappelant la juridiction et les droits seigneuriaux qu'y possédait le chapitre de Saint-Lambert de Liège, après l'abbaye de Lobbes.

Les batailles de 1622, 1690 et 1794

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Du fait de son emplacement stratégique, la ville fut le théâtre de nombreuses batailles (on en connaît plus de 140, et 31 dévastèrent la ville). Les plus connues eurent lieu :

La dernière bataille (de l'époque française) dite de Fleurus a lieu en 1815 à Ligny. C'est en effet de Fleurus que Napoléon Ier emporte sa dernière victoire avant la défaite de Waterloo. La chambre où l'empereur a passé la nuit précédant cette bataille a été reconstituée au Château de la Paix, aujourd'hui siège de l'administration communale fleurusienne.

Les batailles de Fleurus les plus connues sont les plus récentes, il n'en est généralement cité que trois. Encore pendant les deux guerres mondiales, Fleurus fut le théâtre d'affrontements, mais pas de bataille à proprement parler sauf au Vieux Campinaire où eut lieu une bataille de chars en septembre 1944.

Patrimoine

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  • Église Saint-Victor de Fleurus. D'origine romane mais maintes fois remaniée, voire reconstruite principalement au XVIIIe et XIXe siècles[56],[57]. L'église est de style classique (intérieur et extérieur) et gothique pour le chœur.
  • Corps d'entrée de l'ancienne abbaye de Soleimont. Construit en briques et en moellons de grès datés des XVIe siècle[58].
  • L'ancien hôtel de ville. Les plans furent dressés par l'architecte Alexandre Simon en novembre 1902. En séance du conseil communal du , ceux-ci furent approuvés. Les travaux furent réalisés par Joseph Fichefet, entrepreneur de Fleurus. Ils furent réceptionnés définitivement en octobre 1905[59]. En raison du manque de place, une partie de l'administration a déménagé au château de la Paix en 1982.
  • Bâtiment dit « Au Coq d'Or », place Albert 1er. Daté de 1834, érigé pour les besoins de l'administration communale, celle-ci l'utilisa jusqu'en 1871[60].
  • Institut supérieur catholique (Institut Notre-Dame). Aménagé depuis 1912 au départ d'un édifice nommé château Zualart et qui appartenait à la famille de Crawhez[61].
  • Ancien moulin Naveau. Il fut probablement érigé entre 1798 et 1800 le long de la chaussée de Charleroi récemment construite. Au matin de la bataille de Ligny le 16 juin 1815, Napoléon monta en haut du moulin, accompagné de l'arpenteur géomètre François Simon de Fleurus, pour se faire expliquer la toponymie des positions occupées par les troupes prussiennes[62].
  • École communale (actuellement la maison des jeunes « L'Alternative »). Bâtie en 1879 dans un style baroque flamand[63].
  • Ancienne ferme de Martinrou. Remontant au XVIIe siècle[63].
  • Chapelle Notre-Dame de Martinrou. À l'emplacement d'une chapelle du XVIe siècle dédiée à saint Pierre, petit oratoire moderne de 1938 restaurée en 1946[63].
  • Église Saint-Joseph (Le Vieux Campinaire). Construite en 1911 d'inspiration néo-romane[64]. L'abbé C. Bivort réussit à faire démembrer la paroisse Saint-Victor pour constituer la paroisse Saint-Joseph du Campinaire. Celle-ci fut délimitée par acte du par l'évêché de Tournai. L'autorité communale reconnut cette paroisse et l'arrêté royal du parut dans le Moniteur du 30 du même mois[65].
  • Nouvelle abbaye de Soleimont. Construite sur les plans de l'architecte Franz Laurent en 1971-1972[66].
  • Ancienne ferme de la Tourette, ayant appartenu à la famille de Montaigle ainsi que l'atteste la pierre armoriée placée au-dessus de la porte d'entrée du logis[63].
  • Chapelle Sainte-Anne. Oratoire construit en briques et moellons calcaires construit au début du XVIIe siècle et remanié après la Révolution française tout au long du XIXe siècle et en 1937[67].
  •  
    Monument "Aux victoires françaises".
    Château de la Paix. De style classique de la fin du XVIIIe siècle[68]. L'empereur Napoléon 1er y passa la nuit du 16 au 17 juin après la bataille de Ligny[69]. Aujourd'hui le château est devenu l'hôtel de ville de Fleurus.
  • Ferme de la Paix, dite aussi Grande Cense (XVIIe siècle)[70].
  • Chapelle Saint-Roch et Saint-Quirin. Construite en 1634 en l'honneur de Saint-Roch et Quirin a cause des épidémies de peste qui sévirent dans la région en 1625 et 1628 et restaurée en 1895 et 1918[70],[71].

Monuments

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  • Monument « Aux victoires françaises de Fleurus ». Inauguré en 1936[72]. Il se situe au pied du Moulin Naveau.
  • Monument « À nos héros 1914-1918 et 1940-1945 ». situé entre la sacristie et le chœur de l'église fut inauguré le 29 aout 1937. Il honore les volontaires fleurusiens de 1830 et les combattants de 1914 - 1918[73]. Les listes gravées de ces combattants se trouvent dans le hall d'entrée de l'ancien hôtel de ville. Les dates 1940 - 1945 furent ajoutées après la seconde guerre mondiale.

Économie

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Institut national des radioéléments

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L'Institut national des radioéléments (IRE) se trouve à Fleurus. Créée en 1971, cette institution d'utilité publique produit des radio-isotopes à usages médicaux.

Le , un travailleur qui intervenait dans une installation de stérilisation par rayonnements ionisants chez Sterigenics à Fleurus, a été irradié par une source de cobalt 60. Cet accident a été classé au niveau 4 de l'Échelle internationale des événements nucléaires.

Le , une fuite d'iode-131 radioactif s'est produite dans les installations de l'IRE, qui a été critiqué pour sa réaction tardive, le manque d'information au public et une série d'erreurs commises pendant et après cette fuite. Cette fuite a été classée au niveau 3 sur une échelle de gravité qui va jusque 7[74]. Depuis ce jour, des mesures de sécurité supplémentaires sont prises pour éviter tout autre fuite.

Charbonnages

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Fleurus devait en grande partie sa richesse aux mines de charbon installées sur sont territoire depuis le XVIIIe siècle et exploitées dans le hameau du Vieux-Campinaire[75].

Parmi ces houillères, il y avait :

  • Les Houillères Unies du bassin de Charleroi - charbonnage du Marquis. Les sièges N°3, le Marquis et n°4, Saint-Auguste.
  • Le charbonnage du Bois communal de Fleurus. Un siège d'exploitation : Sainte-Henriette avec deux puits.
  • Le Nord de Gilly. Un siège d'exploitation avec deux puits[76].

Transports

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Ligne Terminus Jours de service
A2 Fleurus Gare Sncb - Quai A-Charleroi Airport Lu, Ma, Me, Je, Sa, Di[77].
17 Châtelineau Place Destrée Châtelet Saint-Roch Lu, Ma, Me, Je, Ve, Sa[78].
67 Jumet (Madeleine) - Fleurus (Champs Elysées) Lu, Ma, Me, Je, Ve, Sa, Di[79].
163 Fleurus - Ransart - Gosselies Lu, Ma, Me, Je, Ve[80].
710 Fleurus - Charleroi Lu, Ma, Me, Je, Ve, Sa, Di[81].
 
La gare.
Ligne Terminus Jours de service
S61 Fleurus - Charleroi-Central Sa, Di[82].
IC Fleurus - Louvain Lu, Ma, Me, Je, Ve[83].
IC Ottignies - Fleurus Lu, Ma, Me, Je, Ve[84].

Politique et administration

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Conseil et collège communal 2024-2030

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Ci-dessous, le tableau des résultats des élections communales de 2024[85].

Parti Voix (2024) Voix (2018) % (2024) % (2018) +/- Sièges +/- Collège
PTB 1.293 - 10,34% -   0.0 %
2  /  27
  2.0 Non
MR Fleur"U" 2.781 5.074 22,25% 39,85%   17.6 %
7  /  27
  5.0 Non
Equipe du Bourgmestre 5.608 - 44,86% -   0.0 %
15  /  27
  15.0 Oui
CHEZ NOUS 510 - 4,08% -   0.0 %
0  /  27
  0.0 Non
Voix Citoyenne 1.445 - 11,56% -   0.0 %
3  /  27
  3.0 Non
DéFI 356 1.316 2,85% 10,34%   7.49 %
0  /  27
  2.0 Non
Vert Vous 507 - 4,06% -   0.0 %
0  /  27
  0.0 Non
PS - 5.058 - 39,73%   0.0 %
-  /  27
  12.0 Non
AGIR - 904 - 7,10%   0.0 %
-  /  27
  1.0 Non
E+ - 380 - 2,98%   0.0 %
-  /  27
  0.0 Non
Total 12 500 12 732 100 % 100 % 27


Collège communal[86]
Bourgmestre Loïc D’Haeyer PS - Équipe du Bourgmestre
1er Échevine Nathalie Coduti PS - Équipe du Bourgmestre
2e Échevine Melina Cacciatore PS - Équipe du Bourgmestre
3e Échevine Ornella Iacona PS - Équipe du Bourgmestre
4e Échevin Fabrice Fontaine Équipe du Bourgmestre
5e Échevin Lotoko Yanga Équipe du Bourgmestre
Présidente du CPAS Querby Roty Équipe du Bourgmestre

Liste des bourgmestres

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  • René Borremans, de 1977 à 1983, (PS).
  • Pol Calet, de 2001 à 2006, (PS).
  • Jean-Luc Borremans, de 2007 à 2018, (PS).
  • Loïc D'Haeyer, de 2019 à aujourd'hui (PS).

Jumelages

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Villes jumelées avec Fleurus 
Villes jumelées avec Fleurus 
VillePaysPériode
Couëron[87] Francedepuis
 Lugo[88] Italiedepuis le
 Wexford[89],[90] Irlandedepuis le

Fleurus, Couëron et Wexford constituent un cas de jumelage tripartite[91].

Démographie

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Démographie : Avant la fusion des communes

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  • Source: DGS recensements population

Démographie : Commune fusionnée

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En tenant compte des anciennes communes entraînées dans la fusion de communes de 1977, on peut dresser l'évolution suivante :

Les chiffres des années 1831 à 1970 tiennent compte des chiffres des anciennes communes fusionnées.

  • Source: DGS , de 1831 à 1981=recensements population; à partir de 1990 = nombre d'habitants chaque 1 janvier[3]

Galerie

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Infrastructures

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Complexe sportif.

La Ville de Fleurus dispose de plusieurs centres sportifs gérés par une ASBL communale, FleuruSports, dont le président est l'Échevin des Sports. Le principal, la "Plaine des Sports", comporte, outre différents terrains et salles dédiés notamment au football, tennis, athlétisme, arts martiaux ou pétanque, une piscine. Elle accueille par ailleurs un club proposant différents sports pour personnes handicapées : tennis de table, natation, psychomotricité, haltérophilie et water-polo[92],[93].

Evènements sportifs

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Course cycliste : Traditionnellement, le GP Albert Fauville est organisé sur la commune de Fleurus au mois de juillet.

Folklore

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Bernardins

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Les bernardins, biscuits typiques de Fleurus, sont semblables à des macarons avec amandes [94]. Ils furent créés par le pâtissier Félix Close (1812 -1884). Son beau-fils, Jean Baptiste Ledrut, fit déposer le 10 septembre 1885, le secret de fabrication et la marque « Sans pareils » au greffe du tribunal de Charleroi[95]. Depuis la fermeture de la dernière boulangerie pâtisserie détenant le secret de leur confection, ils sont devenus que trop rarement disponibles.

Cavalcade de Fleurus

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La cavalcade de Fleurus est un festival folklorique international qui se tient annuellement à Pâques. Organisée par quatre sociétés de Gilles, une vingtaine de groupes de danse et de musique paradent dans les rues du bourg[96].C’est au mardi gras de l’année 1859, que fut organisée la première cavalcade qui attira une masse de curieux de tous les environs. En 1860, le cortège carnavalesque fut organisé à la mi-carême, avec feu d'artifice et bal dans divers établissements[97].

Henri Pétrez

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Henri Pétrez (wa), un des plus grands auteurs wallons du XXe siècle, né et mort à Fleurus, est connu pour ses cinq recueils de fables, les « Fauves du Baron d' Fleûru », écrites sous un pseudonyme (Baron d' Fleûru) qui était le sobriquet de sa maman, Cicîle du Baron. Il a également publié ses souvenirs dans un ouvrage intitulé « Fleûru dins m' vikérîye ».

Son tombeau, dans le cimetière de Fleurus, porte la maxime suivante : « Passant, eûchîz ène pinséye an walon » (Passant, ayez une pensée en wallon).

Personnalités

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  • Jos Grégoire (1900-1976), artiste peintre.

Références

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  1. Jean Germain, Guide des gentilés : les noms des habitants en Communauté française de Belgique, Bruxelles, Ministère de la Communauté française, (lire en ligne).
  2. Le blason populaire Bernardin(e) désigne également les habitants de Fleurus. (ibid.)
  3. a b et c https://view.officeapps.live.com/op/view.aspx?src=https%3A%2F%2Fstatbel.fgov.be%2Fsites%2Fdefault%2Ffiles%2Ffiles%2Fdocuments%2Fbevolking%2F5.1%2520Structuur%2520van%2520de%2520bevolking%2FPopulation_par_commune.xlsx&wdOrigin=BROWSELINK
  4. José Cosse Michel Royaux, p. 3.
  5. Histoire de la Ville de Fleurus, par le Chanoine A. Theys, Couillet, 1938
  6. a et b https://statbel.fgov.be/fr/open-data/population-par-secteur-statistique-10
  7. Brigitte ETIENNE, Toponymie du grand Fleurus, mémoire présenté pour l'obtention du grade de licenciée en Philologie Romane, année académique 1978 - 1979, pp. 63 à 102. Les pages 220 à 265 sont consacrées aux diverses hypothèses étymologiques pour le nom Fleurus. Chanoine A. THEYS, Histoire de la ville de Fleurus, Couillet, 1938, pp. 21 à 27 et 35 à 41.
  8. Archives de l'Etat à Mons, Notariat, N°3.526, notaire Michel Carpent de Fleurus, acte du 20 janvier 1811. On trouve les deux expressions déjà dans cet acte ancien.
  9. Archives de l'Etat à Mons, Notariat, N°3536, notaire Michel Carpent de Fleurus, acte du 10 aout 1826.
  10. Archives de l'Etat à Mons, Notariat, N°3537, notaire Michel Carpent de Fleurus, acte du 10 aout 1826.
  11. Archives de l'Etat à Mons, Notariat, N°3.536, notaire Michel Carpent de Fleurus, acte du 23 aout 1825.
  12. Archives de l'Etat à Mons, Notariat, N°3.526, notaire Michel Carpent de Fleurus, acte du 19 octobre 1811.
  13. Archives de l'Etat à Mons, Notariat, N°3.538, Notaire Michel Carpent de Fleurus, acte du 19 juin 1828.
  14. a et b Archives de l'Etat à Mons, Notariat, N°3.537, notaire Michel Carpent de Fleurus, acte du 14 novembre 1826.
  15. Archives de l'Etat à Mons, Notariat, N°3.527, notaire Michel Carpent de Fleurus, acte du 18 mai 1812.
  16. Archives de l'Etat à Mons, Notariat, n°6.676, notaire Edouard Ambroise Soupart de Fleurus, acte du 1 octobre 1882.
  17. Archives de l'Etat à Mons, Notariat, N°3.529, notaire Michel Carpent de Fleurus, acte du 8 juin 1814.
  18. Archives de l'Etat à Mons, Notariat, N°3.525, notaire Michel Carpent de Fleurus, actes des 6 et 10 février 1810.
  19. Archives de l'Etat à Mons, Notariat, N°3.522, notaire Michel Carpent de Fleurus, acte du 12 juillet 1807.
  20. a b et c Archives de l'Etat à Mons, Notariat, N°3.534, notaire Michel Carpent de Fleurus, acte du 2 février 1821.
  21. Archives de l'Etat à Mons, Notariat, N°3.537, notaire Michel Carpent de Fleurus, acte du 30 novembre 1826.
  22. Archives de l'Etat à Mons, Notariat, N°3.521, Notaire Michel Carpent de Fleurus, acte du 8 mai 1806.
  23. Archives de l'Etat à Mons, Notariat, N°3.538, Notaire Michel Carpent de Fleurus, acte du 7 mars 1828.
  24. a et b Archives de l'Etat à Mons, Notariat, N°3.522, notaire Michel Carpent de Fleurus, acte du 28 avril 1807.
  25. Archives de l'Etat à Mons, Notariat, N°3.525, notaire Michel Carpent de Fleurus, acte du 18 mars 1810.
  26. Archives de l'Etat à Mons, Notariat, N°3.526, notaire Michel Carpent de Fleurus, acte du 25 décembre 1811.
  27. Archives de l'Etat à Mons, Notariat, n°6.687, notaire Edouard Ambroise Soupart de Fleurus, acte du 26 aout 1886.
  28. Archives de l'Etat à Mons, Notariat, N°3.529, notaire Michel Carpent de Fleurus, acte du 27 mars 1814.
  29. Archives de l'Etat à Mons, Notariat, n°3.561, notaire Louis Edouard Soupart de Fleurus, acte du 12 avril 1848.
  30. Archives de l'Etat à Mons, Notariat, n°6.688, notaire Edouard Ambroise Soupart de Fleurus, acte du 26 aout 1886.
  31. Archives de l'Etat à Mons, Notariat, N°3.521, Notaire Michel Carpent de Fleurus, acte du 12 brumaire an XIV (soit le 3 novembre 1805).
  32. Archives de l'Etat à Mons, Notariat, N°3.523, notaire Michel Carpent de Fleurus, acte du 11 mars 1808.
  33. Archives de l'Etat à Mons, Notariat, N°3.521, notaire Michel Carpent de Fleurus, acte du 1er frimaire an XIV (soit le 22 novembre 1805).
  34. Carte dressée en 1968 par l'Institut National Géographique au 1/25.000èmes, Fleurus-Spy, N°47/1-2, consultée sur le site Cartesius à l'adresse suivante le 23 février 2025. http://www.cartesius.be/arcgis/home/webmap/viewer.html?basemapUrl=https://wmts.ngi.be/arcgis/rest/services/25k__{7D4AA9F2-26F8-4402-8F22-AC3AB554BCF8}__default__404000/MapServer&lang=fr
  35. Archives de l'Etat à Mons, Notariat, N°3.527, notaire Michel Carpent de Fleurus, acte du 23 mars 1812.
  36. Archives de l'Etat à Mons, Notariat, n°3.603, notaire Louis Edouard Soupart de Fleurus, acte du 17 juin 1878.
  37. a et b Archives de l'Etat à Mons, Notariat, N°3.534, notaire Michel Carpent de Fleurus, acte du 3 janvier 1821.
  38. Archives de l'Etat à Mons, Notariat, N°3.551, notaire Michel Carpent de Fleurus, acte du 20 avril 1840.
  39. Archives de l'Etat à Mons, Notariat, N°3.521, notaire Michel Carpent de Fleurus, acte du 18 juin 1806.
  40. a et b Archives de l'Etat à Mons, Notariat, N°3.532, notaire Michel Carpent de Fleurus, acte du 29 octobre 1817.
  41. Archives de l'Etat à Mons, Notariat, N°3.521, notaire Michel Carpent de Fleurus, acte du 18 juin 1806.
  42. Archives de l'Etat à Mons, Notariat, N°3.536, notaire Michel Carpent de Fleurus, acte du 12 janvier 1824.
  43. Archives de l'Etat à Mons, Notariat, N°3.526, notaire Michel Carpent de Fleurus, acte du 30 novembre 1811.
  44. Archives de l'Etat à Mons, Notariat, N°3.521, notaire Michel Carpent de Fleurus, acte du 10 janvier 1806.
  45. Archives de l'Etat à Mons, Notariat, n°6.680, notaire Edouard Ambroise Soupart de Fleurus, acte du 5 février 1883.
  46. Archives de l'Etat à Mons, Notariat, n°3.603, notaire Louis Edouard Soupart de Fleurus, acte du 19 février 1878.
  47. Archives de l'Etat à Mons, Notariat, N°3.534, notaire Michel Carpent de Fleurus, acte du 22 aout 1821.
  48. Archives de l'Etat à Mons, Notariat, n°6.674, notaire Edouard Ambroise Soupart de Fleurus, acte du 19 février 1881.
  49. Archives de l'Etat à Mons, Notariat, N°3.539, notaire Michel Carpent de Fleurus, acte du 9 aout 1829.
  50. Archives de l'Etat à Mons, Notariat, N°3.529, notaire Michel Carpent de Fleurus, acte du 27 mars 1814. L'expression "Les bans" est ancienne. Yves ROBERT l'explique clairement : "Les prés dits bans parce qu'ils étaient abannés ou mis à ban, étaient ceux sur lesquels les communautés avaient le droit d'épargne, soit que la seconde herbe fût exclusivement réservée au pâturage d'un nombre déterminé de bêtes, qoir que pour augmenter leurs ressources, les communes vendissent ou louassent les regains." Yves ROBERT, Contribution à l'histoire de Forchies-la-Marche sous l'Ancien Régime, 2008, page 29.
  51. Archives de l'Etat à Mons, Notariat, N°3.529, notaire Michel Carpent de Fleurus, acte du 20 octobre 1814.
  52. Archives de l'Etat à Mons, Notariat, N°3.524, notaire Michel Carpent de Fleurus, acte du 1er mars 1809.
  53. Archives de l'Etat à Mons, Notariat, N°3.526, notaire Michel Carpent de Fleurus, acte du 23 aout 1811.
  54. Lieve Viaene-Awouters et Ernest Warlop, Armoiries communales en Belgique, Communes wallonnes, bruxelloises et germanophones, t. 1 : Communes wallonnes A-L, Bruxelles, Dexia, , p. 341
  55. La rue de Fleurus à Paris commémore cette bataille depuis 1795
  56. Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 20, p. 246.
  57. Cosse Royaux, p. 14.
  58. Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 20, p. 247.
  59. Francis LEDOUX, L'hôtel de ville de Fleurus, in Bulletin de la société d'histoire, art et folklore des communes de Fleurus, n°43-44 année 2008-2009, pages 83 à 98.
  60. Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 20, p. 248.
  61. Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 20, p. 251.
  62. Pierre PREVOT, Les moulins de la famille Naveau, mythe et réalité, pages 25 et 43, article en PDF en libre accès sur le site : http://www.fleurusouvenirs.be/
  63. a b c et d Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 20, p. 254.
  64. Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 20, p. 265.
  65. Cosse Royaux, p. 6.
  66. Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 20, p. 264.
  67. Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 20, p. 256.
  68. Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 20, p. 257.
  69. Mathieu 1973, p. 6.
  70. a et b Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 20, p. 259.
  71. Cosse Royaux, p. 12.
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  96. Cavalcade de Fleurus, site de Wallonie Belgique tourisme.
  97. Pierre PREVOT, L'hospice et les œuvres de bienfaisance à Fleurus, ou Plaisirs et charité, pages 14 et 15. Article en format PDF à télécharger sur le site www.fleurusouvenirs.be.

Voir aussi

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Articles connexes

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Bibliographie

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  • Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 20 : Wallonie, Hainaut, Arrondissement de Charleroi, Liège, Pierre Mardaga, éditeur, , 602 p. (ISBN 2-87009-588-0, lire en ligne)
  • Les Bulletins de la société d'histoire, art et folklore des communes de Fleurus, 48 numéros parus de 1985 à 2013.
  • José Cosse et Michel Royaux, Fleurus, 100 ans Dji m'souvé bé, La Confrérie de la Cité des Bernardins de Fleurus, 96 p.
  • André Lépine, Les charbonnages du Pays noir en cartes postales anciennes, Cahier du Musée de Cerfontaine n° 503, 100 vues, 1996. — Au début du XXe siècle, le bassin houiller de Charleroi était partagé en 31 concessions.
  • Charles Mathieu, Fleurus en cartes postales anciennes, Zaltbommel, Bibliothèque Européenne, , 38 p.
  • Jean-Loup Robaux, Un "occasionnel" sur la bataille de Fleurus (1622) (Libelle de Jean de Robaulx, seigneur de Daussois, gouverneur de la ville de Beaumont, sur cette bataille contre Mansfeld), cahier du Musée de Cerfontaine n° 424, 31 pages, 1998.
  • Chanoine A. THEYS, Histoire de la Ville de Fleurus, Couillet, 1938.

Liens externes

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