Gare du Vieux Campinaire

le Vieux Campinaire
Image illustrative de l’article Gare du Vieux Campinaire
Localisation
Pays Belgique
Commune Fleurus
Quartier le Vieux Campinaire
Adresse Rue de Wangenies
6220 Fleurus
Coordonnées géographiques 50° 27′ 26″ nord, 4° 31′ 33″ est
Caractéristiques
Ligne(s) 121, de Lambusart à Y Wilbeauroux
131, de Y Bois-de-Nivelles à Fleurus et Y Noir-Dieu (Gilly)
Voies 0
Quais 0
Historique
Mise en service (halte voyageurs)
Fermeture 1953 voyageurs
1983 (marchandises)

Carte

La gare du Vieux Campinaire est une ancienne gare ferroviaire belge établie à la jonction des lignes 131, de Bois-de-Nivelles à Gilly et 121, de Lambusart à Courcelles-Centre se trouvant au Vieux Campinaire quartier de la commune de Fleurus située en Région wallonne dans la province de Hainaut.

Mise en service en 1879 par les Chemins de fer de l’État belge, elle ferme aux voyageurs peu après la Seconde Guerre mondiale (1956) et aux marchandises en 1983.

Situation ferroviaire modifier

La gare du Vieux Campinaire a la particularité d'être implantée autour d'une jonction ferroviaire en triangle. La halte voyageurs, implantée sur un côté du triangle au point kilométrique (PK) 2,8 de la ligne 131, de Y Bois-de-Nivelles à Y Noir-Dieu, via Fleurus est uniquement accessible aux trains desservant cette ligne tandis que le Vieux Campinaire triage, PK 3,1 de la ligne 121, de Lambusart à Y Wilbeauroux, se trouve en amont de la bifurcation. Les trains pouvant continuer sur la ligne 131 de part et d'autre de la halte des voyageurs mais pas la traverser[1]. Le bâtiment de la gare, dépourvu de salle d'attente et de guichets, se trouve au niveau de la gare de triage.

Après la fermeture des autres lignes ferroviaires alentour, les portions des lignes 121 et 131 desservant le Vieux Campinaire sont renommées lignes 258 (Y Noir-Dieu - le Vieux Campinaire) et 259 (Ransart - le Vieux Campinaire). Les derniers rails sont démontés en 1985.

Histoire modifier

Le site du Vieux Campinaire est choisi comme point de confluence entre plusieurs branches de la ceinture ferroviaire de Charleroi. Une bifurcation en triangle est réalisée, doublée par une seconde en direction de Lambusart car la ligne directe vers Fleurus est encore la propriété d'un chemin de fer concurrent, le Grand Central Belge. Après la faillite en 1877 de la Société des Bassins Houillers du Hainaut, qui devait en assurer la construction pour le compte du réseau de l’État belge, un autre entrepreneur est désigner pour réaliser les sections inachevées.

La première section, de Gilly à Fleurus et Lambusart, est inaugurée le [2]. Il n'y a alors pas d'arrêt au Vieux-Campinaire ; celui-ci est finalement ouvert aux voyageurs le [3]. Le , la section venant de Ransart de la ligne 121 est complétée à son tour[4] et comprend la gare du formation du Vieux Campinaire[5]. Ces deux lignes et leurs courbes de raccordement sont progressivement mises à double voie.

Le trafic des voyageurs sur cette section de la ligne 131 est suspendu dès la fin de la Seconde Guerre mondiale. Un seul aller-retour quotidien réapparaît entre 1950 et 1952[2]. Celui des marchandises en direction de Fleurus et Lambusart disparaît aussi par la suite et les voies sont démantelées[Quand ?] tandis que les sections vers Y Noir-Dieu et Ransart sont renommées respectivement lignes 258 et 259 pour desservir la gare de triage qui continue à générer un trafic lié aux industries alentour. Cette dernière est exploitée jusqu'en 1983 (la ligne 258 étant coupée par la construction de la route R3 du Ring de Charleroi dans les années 1970). Les rails sont retirés en 1985[4].

Patrimoine ferroviaire modifier

À l'emplacement de la halte des voyageurs se trouve la salle polyvalente du Vieux Campinaire.

Le bâtiment de la gare du Vieux Campinaire triage a été revendu comme habitation. Appartenant au plan type 1873 des Chemins de fer de l’État belge, il en constitue la version la plus petite, sans installations pour l'accueil des voyageurs. Damprémy-Charbonnage est le seul autre exemple connu de cette variante.

Le corps de logis est similaire aux autres bâtiments de cette famille tandis que l'aile latérale est réduite à deux travées seulement. Une aile de service à toit plat, disposée à gauche, a été remplacé par un garage au toit à deux versants lors d'une rénovation[6].

Notes et références modifier

  1. Institut Cartographique Militaire, « Charleroi (46/8 : carte de 1905 à l'échelle de 1/20.000 », sur cartesius.be (consulté le ).
  2. a et b (nl) « Belgische spoorlijnen : Lijn 131 », sur Spoorwegpagina's van Paul Kevers (consulté le ).
  3. (nl) Jean-Pierre Schenkel, Yvette Schenkel-Latoir, Marijke Moortgat-Schenkel et Jan Schenkel, « Le Vieux Campinaire », sur spoorweggeschiedenis.be, (consulté le ).
  4. a et b (nl) « Belgische spoorlijnen : Lijn 131 », sur Spoorwegpagina's van Paul Kevers (consulté le ).
  5. (nl) « Le Vieux Campinaire (Formation) », sur spoorweggeschiedenis.be, (consulté le ).
  6. « Les Gares belges d'Autrefois. Le Vieux Campinaire », sur garesbelges.be (consulté le ).

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier