Félicien Favresse

historien belge

Félicien Favresse, né le à Bruxelles et mort le à Bruxelles, est un professeur d'université belge (ULB) et un historien spécialiste du Moyen Âge.

Félicien Favresse
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité

Biographie

modifier

Félicien Jules Edouard Joseph Favresse est né à Bruxelles, au domicile de ses parents sis rue Philippe de Champagne, n° 46, le 28 février 1898. Sa naissance fut déclarée[1] le 2 mars 1898 par son père Jules Edouard Favresse, négociant, courtier, âgé de 39 ans, né à Gosselies le 20 janvier 1859. Sa mère était Barbe Joséphine Chardon, institutrice, née le 12 juillet 1861 à Bruxelles, que Jules Favresse avait épousée à Anderlecht[2] le 17 novembre 1887.

Après ses études secondaires à l'Athénée royal de Saint-Gilles, Félicien Favresse effectua des études d'histoire à l'université libre de Bruxelles (ULB). Docteur en histoire en 1923, avec une thèse consacrée à l'histoire de Bruxelles au Moyen Âge (revue et augmentée pour être publiée par l'Académie royale de Belgique en 1932), Félicien Favresse, qui enseignait l'histoire à l'Athénée de Saint-Gilles, fut progressivement chargé de toujours plus de cours d'histoire ou de méthodologie de l'histoire à l'ULB. Il accéda à l'ordinariat en 1945 et quitta alors définitivement l'enseignement secondaire. Ses recherches historiques concernent essentiellement la ville de Bruxelles au Moyen Âge (administration, justice, questions économiques, etc.). Lorsqu'il mourut en 1960, c'est l'historien Jean-Jacques Hoebanx qui fut chargé de prendre sa suite à l'ULB[3].

Publications

modifier
  • L'Avènement du régime démocratique à Bruxelles pendant le Moyen Âge (1306-1423), Bruxelles (Académie royale de Belgique), 1932 [lire en ligne].
  • « Le Conseil de Bruxelles », in Revue belge de philologie et d'histoire (RBPH), t. IX (1930), p. 139-448 [lire en ligne]
  • « Esquisse de l'évolution constitutionnelle de Bruxelles depuis le XIIe siècle jusqu'en 1477 », in Annales de la Société royale d'archéologie de Bruxelles, t. XXXVIII (1934), p. 46-82.
  • « La Keure bruxelloise de 1229 », in Bulletin de la Commission royale d'histoire (BCRH), t. XCVIII (1934), p. 311-334.
  • « Le Premier Règlement accordé au métier des tisserands de lin de Bruxelles par l'amman et la "Loi de la Ville" », in BCRH, t. CX (1945), p. 51-73.
  • « Actes inédits du magistrat et de la gilde de Bruxelles relatifs à la draperie urbaine, depuis 1343 environ jusqu'à l'apparition de la "nouvelle draperie" vers 1440 », in BCRH, t. CXII (1947), p. 1-101.
  • « Comment on choisissait les jurés de métier à Bruxelles pendant le Moyen Âge », in RBPH, t. XXXV (1957), p. 374-392 [lire en ligne]
  • « Considérations sur les premiers statuts des métiers bruxellois », in RBPH, t. XXXVII (1959), p. 919-940 [lire en ligne]

Références

modifier
  1. Acte de naissance de la ville de Bruxelles, acte n° 874. Les témoins étaient Emmanuel Vande Kerckhove, voyageur de commerce, âgé de 28 ans, et Amand Van Calck, liquoriste, âgé de 36 ans, tous deux domiciliés à Bruxelles.
  2. Anderlecht, acte de mariage n° 229. Les parents de Jules Favresse étaient Edouard Ambroise Favresse, boucher à Gosselies, et Clotilde Biset. Les parents de Barbe Chardon étaient Joseph Chardon, d'abord menuisier à Bruxelles, à la rue Saint-Ghislain, puis rentier à Anderlecht, et Elisabeth Philippine Pannenbergh, d'abord repasseuse à Bruxelles, puis rentière à Anderlecht. L'un des témoins du mariage était Félicien Loubris, beau-frère de Barbe Joséphine Chardon, âgé de 28 ans, résidant à Saint-Gilles et vérificateur à la Cour des comptes. Joseph Chardon était lui-même originaire de Gosselies, où il était né le 13 juin 1821, comme fils de Jean Dieudonné Chardon et Marie Josephe Depasse, tous deux à Gosselies. Les origines des Pannenbergh se situent par contre à Anvers où Philippe André Pannenbergh, tailleur, père d'Elisabeth Philippine et fils de Melchior, était né en 1796 mais il s'était établi à Bruxelles et avait épousé à Bruxelles en 1829 une Bruxelloise, Marie Caroline Nyns, née à Bruxelles en 1804, fille de Servais Nyns, cordonnier à Bruxelles, et né à Bruxelles, et d'Anne Catherine Mailly. Servais Nyns, fils de Jean Joseph Nyns et de Marie Carole Tentroost avait été baptisé à Bruxelles, Saint-Géry, le 23 avril 1781. Ces derniers s'étaient mariés à Bruxelles, Notre-Dame de la Chapelle, le 13 mai 1777. Mais si Marie Carole Tentroost fut baptisée à Bruxelles, paroisse du Finistère, Jean Joseph Nyns n'était pas d'origine bruxelloise mais, d'après l'acte de baptême de Servais, originaire de Cortenhaeken, près de Diest. Maria Carola Ten Troost avait été baptisée à Bruxelles, paroisse du Finistère, le 2 février 1757, comme fille de Joannes Franciscus Ten Troost ou Tentroost, et d'Isabella Maillart, qui s'étaient mariés à Bruxelles, Notre-Dame de la Chapelle, le 24 septembre 1747, les témoins de ce mariage étant Joseph Maillart, père de l'épouse et Guillaume Maillart, frère de l'épouse. Isabelle Maillart fut inhumée à Bruxelles, au cimetière de Sainte-Gudule, le 1er mai 1764 avec un service funèbre à six prêtres et l'acte précise qu'elle est l'épouse de Joannes Franciscus Ten Troost, cipier op t'Treurenbergh, le gardien de la redoutée prison du Treurenberg.
  3. Jean-Jacques Hoebanx 1960, p. 698-704.

Bibliographie

modifier

Liens externes

modifier