Discussion:Rex Bulgarorum et Blachorum

Dernier commentaire : il y a 1 an par GrandEscogriffe dans le sujet 3 juin 2022
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Royaume de Bulgarie modifier

Il n'y a donc pas d'État roumain jusqu'au 19e siècle.

L'article utilise principalement des sources roumaines. Au Moyen Âge, les valaques étaient considérés comme des pasteurs ou des personnes qui se nourrissaient et se livraient à l'élevage (jus valachicum). Les Bulgares sont un autre concept de la population de ce territoire (comme les Francs), cependant, les Bulgares jusqu'au 20e siècle étaient principalement associés à leur culture agricole.

Dire que ce pays est ethniquement coloré est exagéré, à condition qu'il soit strictement centralisé et précisément qu'il emprunte son autocratie à la Russie sous Ivan le Terrible (16e siècle). Même l'Union linguistique des Balkans est un test décisif que l'albanais (17e siècle) et le roumain (18e siècle) sont des langues artificielles, c'est-à-dire. une sorte de cryo-langues (créole).

C'est un fait que la langue est slave (vieux bulgare), mais cela ne signifie pas que les Bulgares et les Roumains doivent être interprétés strictement comme un gène slave.

De telles interprétations qui remplacent l'identité du deuxième royaume bulgare (pas un empire) nous font rire. En 1994, Vladimir Jirinovski atterrissant à l'aéroport de Sofia a déclaré que la Roumanie était un pays gitan italien du XIXe siècle qui avait saisi des territoires de la Russie (Moldavie); Bulgarie (Valachie) et Hongrie (Transylvanie). Tout le monde a beaucoup ri et à Bucarest, ils ont été très offensés.

Titres et prédicats modifier

Il ne fait aucun doute que le titre et la désignation sont importants. Personne ne les nie. Voyons cependant ce qu'ils signifient.

Le nom bulgare a été utilisé dans une source préservée pour la première fois au 5ème siècle et est mentionné par les Proto-Bulgares. Depuis le IXe siècle, avec la christianisation de la Bulgarie et l'introduction de la langue sacrée - vieux-bulgare (slavon liturgique), devenu post-factum, le nom de bulgares signifie les sujets du premier empire bulgare. Parmi les quelques mots proto-bulgares restants dans la langue bulgare moderne, il s'agit de chiens. Dans aucune autre langue slave, il n'est fait référence à ce jeton "le premier ami de l'homme".

D'abord avec la définition "Valaques", cela signifie les gens dans les terres bulgares Jean Skylitzès. Dans de nombreuses langues, y compris le bulgare et l'albanais, le terme berger ou généralement un éleveur de bétail. Ou, en d'autres termes, au Moyen-âge, et plus précisément depuis 1000, c'est une catégorie sociale et non ethnique. Sinon, comment expliquer le manque de notre propre histoire, langue, littérature, autonomie? Depuis des millénaires. Il en va de même pour les Albanais. À propos, l'Albanie est la plus riche en artefacts proto-bulgares.

Toutes les nuances sociales et/ou ethniques pour les Valaques, les Albanais /désignation géographique et historique du Royaume d'Albanie (1272-1368)/, les Serbes (et les Grecs) ressortent clairement du texte du Code de Dušan. Et d'après son titre βασιλεὺς καὶ αὐτοκράτωρ Σερβίας καὶ Ῥωμανίας.

ps. Blachorum = Valachie (région). — Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 213.149.159.237 (discuter), le 9 mars 2020 à 18:51 (CET)Répondre

Georges Duby, Paul Veynes et Jean Ravenstein modifier

Les trois disent qu'avant le 19e siècle, le nationalisme ethnique n'existait pas, mais qu'à présent non seulement il existe, mais il se "rétro-projette" dans le passé en affirmant que les monarchies médiévales auraient déjà été des états nationaux au sens moderne du terme. Alors qu'en fait ils étaient bel et bien multi-ethniques, mais beaucoup portaient les noms de leurs aristocraties fondatrices (France des Francs, Magyarorszag des Magyars ou Hongrie des Onogoures, Bulgarie des Bulgares...), aristocraties qui elles-mêmes étaient, bien souvent, des confédérations de guerriers d'origines diverses...

L'article utilise (aussi) des sources roumaines parce que les autres font de cet État (le second Empire bulgare), justement, un état national bulgare au sens moderne du terme. Comment cet état (1186-1396) aurait-il pu emprunter son autocratie à la Russie d'Ivan le Terrible (du 16e siècle) ? Il est vrai qu'au début du bloc de l'Est, jusqu'à la déstalinisation, l'histoire officielle de ces pays enseignait que toutes leurs civilisations étaient d'origine russe.

Quant au « test décisif que l'albanais (17e siècle) et le roumain (18e siècle) sont des langues artificielles », cela revient à affirmer que les langues aborigènes des Balkans (issues des langues paléo-balkaniques antiques, en partie latinisées) sont postérieures aux langues slaves et turques, un peu comme si on affirmait qu'aux États-Unis, les langues amérindiennes seraient des pidgins apparus après les langues indo-européennes des colons européens. Enfin, étymologiquement, une cryo-langue est une « langue froide ». Le contraire du créole que ses locuteurs considèrent avec humour comme une « langue chaude ».

Voilà pour les langues, mais il y a aussi les gènes. Qu'est-ce donc qu'un « gène slave »? Un enfant né d'un parent slave et d'un autre, locuteur d'une langue non-slave, de quels gènes est-il porteur ? C'est en référence à de telles idées qu'en effet, en 1994, Vladimir Jirinovski a blagué à Sofia en disant que les Roumains seraient « un mélange de tziganes danubiens et de colons génois ayant proliféré et envahi des territoires de la Russie (Moldavie), de la Bulgarie (Valachie) et de la Hongrie (Transylvanie) ».

Seuls les nationalistes de Roumanie ont été offensés, les autres roumains ont haussé les épaules, habitués qu'ils sont depuis le 19e siècle à ce type de moqueries de la part de leurs voisins (le démon de la Roumanie n'est plus le nationalisme, l'intégrisme religieux ou l'antisémitisme comme jadis, et comme en Hongrie ou en Pologne ; c'est aujourd'hui la corruption... comme en Bulgarie !). Mais que des gens aient ri à Sofia témoigne que l'idéologie des branniks n'y est pas morte, pas plus que celle de légionnaires en Roumanie (c'est la même). Un danger pour ces deux pays voisins qui, à défaut de reconnaître leur passé commun, partagent aujourd'hui des problèmes bien présents, auxquels ils font face en ordre dispersé. À qui ces divisions peuvent-elles bien profiter ? --Claude Zygiel (discuter) 7 avril 2020 à 14:26 (CEST)Répondre

3 juin 2022 modifier

Pourquoi enlever le lien vers la Macédoine ? (rétabli ce jour) serait-ce parce que dans ce pays (et dans les pays voisins aussi) certaines personnes croient faire partie d'un isolat issu directement de la préhistoire sans interférence aucune d'aucun peuple voisin ? Un dessin de Quino en deux cases exprime cet état d'esprit : dans la 1-e case on voit, dans un parc, une rotonde ayant de nombreuses portes fermées, et par la cheminée sort une bulle « Si seulement j'avais la clef... » ; dans la seconde case on voit un homme ouvrir l'une des portes, sortir la tête et dire « ...je pourrais enfin fermer toutes ces portes et être tranquille ! ». 2A01:CB1C:821F:A400:886A:8219:5E4D:EA10 (discuter) 5 octobre 2022 à 14:19 (CEST)Répondre

Vous avez eu raison de rétablir, c'était une suppression de contenu non justifiée. l'Escogriffe (✉) 5 octobre 2022 à 19:15 (CEST)Répondre
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