Discussion:Packing

Dernier commentaire : il y a 1 an par HB dans le sujet Interdit en France ou pas ?
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Intervention de Vérif (d · c · b) modifier

Au cours de trois ans de recherche, restent introuvablent, y compris dans les références déjà citées et lues sur la page "Packing":

- une publication, article, livre, thése, médicale ou paramédicale, qui analyserait des effets indésirables du Packing, avérés et potentiels sur les plans physiologique et psychologique.

- une publication qui examinerait les réalités de cette pratique, en les confrontant aux connaissances basiques, officielles et communes relatives au spectre autistique.

En France les personnes sans autisme ont droit à des soins validés après le résultat des études cliniques et hospitalières. Une étude hospitalière débute. En l'absence de résultat de l'étude et de sa réplication sur plusieurs groupes, il n'existe actuellement aucune garantie d'efficacité, d'innocuité, d'évaluation d'un rapport bénéfice risque.

Actuellement, aucun des Guides internationnaux de bonnes pratiques cliniques en matière d'autisme, aucune Recommandation nationale ou internationale ne mentionne cette pratique comme utile ou bénéfique.

Cette intervention vise à appeler les participants à intégrer des sources et références qu'ils auraient trouvé, relatives aux questionnnements pratiques que tout lecteur est en droit d'attendre concernant une activité médicale et paramédicale présentée publiquement.

Afin de respecter la vocation de cette page que nous ne devons pas utiliser comme un forum, voici un lien externalisé qui argumente ces questionnements:

http://troublesduspectreautistique.over-blog.com/article-la-pratique-du-packing-sur-des-enfants-atteints-d-autisme-realites-reflexions-cliniques-et-responsabilite-infirmiere-71163049.html

Vérif, le 7 mai 2011

Dans la partie DESCRIPTION, il serait plus exact de mentionner que le Packing ce pratique "essentiellment" ou "exclusivement" en France: il n'est pas utilisé dans les autres pays européens et du nord de l'Europe, ni dans les pays anglo-saxons (U.S.A, Canada, Australie, Nouvelle Zélande, Afrique du sud etc), ni en Amérique du Sud. En France, la seule référence sur l'étendue de cette pratique est avancée par l'association Vaincre l'Autisme, qui mentionne 200 à 300 établissements. Il conviendrait de situer l'étendue de cette pratique par rapport au nombre exact d'établissements psychiatriques et médicaux sociaux. J'ai comptablisé environ 700 secteurs de soins psychiatriques qui comprennent eux même plusieurs structures internes et externes. (annuaire des secteurs) Quelqu'un connaîtrait-il le nombre d'établissements médico-sociaux qu'il nous faut ajouter ?




Avis des personnes avec un TED. modifier

Au lieu de publier des interprétations douteuses, élaborées par un psychanalyste, sur ce qui est pratiqué sur les personnes TED elles-mêmes, s'est-on au moins soucié de recueillir leur explication directe ?


Même pas ! C'est d'autant plus évité que la conclusion serait défavorable à la pratique...


Exemple : contrairement à ce qui est écrit, il n'est pas tenu compte, dans la pratique (cf. les reportages de Fr5 dans "le Magasine de la Santé") il n'est pas tenu compte de l'accord ou non de l'enfant autiste, avec, comme argument, la justification suivante : "l'enfant hurle, se débat, etc. et c'est la preuve qu'il est confronté à ses 'angoisses archaïques', donc que le traitement est efficace. Quelle est la réalité ? Les personnes avec TED ont souvent des perceptions sensorielles très différentes de celles des personnes NT (non TED) et le froid ou le contact tactile d'un tissus mouillé peut être, pour certaines personnes TED, infiniment plus douloureux que ce que le "thérapeute" est en mesure d'imaginer. C'est donc la soumission de l'enfant autiste à la torture physique que constitue cette pratique qui engendre ses réactions.


Mais l'interprétation non autorisée permet de justifier toutes les tortures !


NB : les trois principaux "méthodes" et "programmes" actuels conçus pour les autistes procèdent en réalité de la torture et du non respect de l'enfant TED et sont tous les trois justifiés par des interprétations absurdes du type de celle-ci, cherchant à prouver d'une part que ce n'est pas une torture et d'autre part que la méthode est efficace.

Placebo et consentement du patient. modifier

Le pack sec ne peut pas être considéré comme un placébo. Beaucoup d'autistes, certe, aiment se sentir serrés et en retirent du bien être lorsque cette sensation de serrement est sous leur contrôle (cf : machine de Grandin citée par votre collègue D. Cohen dans l'article du journal "The lancet"). L'effet du pack mouillé reste aussi hypothétique que le principe du pack sec que voudrait démontrer votre essai clinique (et vice versa).

Le placebo est une substance/un fait sans principe actif mais qui, en raison de son aspect, peut agir par un mécanisme psychologique sur un sujet croyant prendre une substance thérapeutique. Mais on peut franchement se questionner sur la possibilité de mécanisme placébo avec des jeunes qui n'ont souvent pas de langage verbal développé et c'est d'autant plus clair en ce qui concerne la population à laquelle est appliqué le packing.

On a donc 2 problèmes : a) des patient succeptibles de ne pas être sensible à 'effet placebo b) la comparaison de deux pratiques dont les mecanismes décrits sont l'un comme l'autre hypothétiques.

Vous dites que les enfants disent que c'est désagréable au début, nous avons donc deux élément supplémentaires :

a) "Vous" savez que l'enfant ne veut pas du packing. b) "Vous" le packez quand même.

Il me semblait à lire le début de votre article que l'enfant ne subissait pas contre son gré le packing. Peut-être que le gré que dans un premier temps est obtenu, mais le consentement non, et ce sont deux choses différentes.

Le plus "drôle" c'est que lorsque la promotion du packing a été fait dans les médiats (exemple france5) toute personne sensée voyait que l'enfant ne voulait pas du packing, il était packé et après le packing il disait de manière claire qu'il ne voulait plus, difficile d'être plus clair.

Il en est de même dans les revues qui évoquent le packing notament dans ce texte que l'ont peu trouver ici : [2]

citations :

En effet, malgré toutes les précautions prises par notre équipe auprès de l'enfant, de la famille et du reste de l'équipe de l'hôpital de jour, les premières séances sont très difficiles : Jean crie, hurle, se débat…[...]

Ce sont des regards de souffrance que m'adresse Jean (enfin des regards !) d'une telle intensité que c'est moi qui me détourne.[...]

"Puis des comportements de destruction, d'hétéroagressivité qui apparaissent chez Jean… Il réduit à néant le castelet institutionnel, distribue des coups de pied, arrache les lunettes.

Ainsi qu'une émergence de langage : des "mamans" sont lancées, des "assez", des regards aussi…

Le pack débute en novembre 2001. Lors des premières séances, Jean manifeste une résistance à l’enveloppement ; il crie, se débat. Beaucoup d’angoisse. Celle-ci nous renvoie à une culpabilité. Beaucoup de paroles défensives de notre part. On console, on caresse. Le pack nous renvoie dans ces premiers temps à une idée de contention, de contenus violents. L’aspect sadique du pack, la question du pouvoir, nous gênent. Ces pensées vont céder au fur et à mesure des séances, au profit d’un bien-être partagé.

Autre problème : utilisée en France uniquement dans le traitement des enfants et adolescents autistes profonds (Delion et coll. 1998).

En fait c'est faux, des jeunes avec syndrome d'asperger on été aussi packé.

--Smithgallifreytardis (d) 15 février 2008 à 12:09 (CET)Répondre

Bien, que suggérez vous dès lors pour l'évolution de l'article ? Nanoxyde (d) 15 février 2008 à 12:27 (CET)Répondre

Attendre les conclusions de l'étude et sa validation par pairs + réplication.

Ce serait aussi bien d 'évoquer les problèmes rencontré dans la pratique dont j'ai donné un exemple plus haut - et il y en a d'autres. Car il y vraiment un gouffre entre le discours officiel et ce qui se passe.

--Smithgallifreytardis (d) 15 février 2008 à 12:48 (CET)Répondre

En rapport avec la partie "inconvénients" de l'article modifier

Sur la partie "inconvénient" ajoutée récemment, il est à noter que contrairement à ce qui peut être parfois avancé, les linges ne sont JAMAIS à une température de -18°C, mais comme nous l'indiquons en haut de l'article à une température ambiante de +10 à +15°C ! De plus, l'enfant est entouré de couvertures pour se réchauffer rapidement. Rappelons aussi que certains enfants avec autisme recherche le froid et le dur, en s'allongeant parfois nus à même le sol. Rappelons que l'étude de validation de la technique actuellement en cours a bénéficié de l'avis favorable (vote à bulletin secret) du Comité de Protection des Personnes compétent.

Certaines modifications récentes sur cette partie, notamment le fait qu'aucune publication ne vient étayer la pratique dans certains hôpitaux de jour est un Point de vue. en aucun cas l'absence de publication de recherches dans des revues ne signifie que la technique n'est pas utile dans la pratique clinique (au "lit du malade"), surtout dans le champ des psychothérapies, alors que des ouvrages de personnes compétentes sont écrits et reconnus. Réciproquement, tout ce qui est publié dans des revues n'est pas valide, une large littérature existe sur ce sujet... 24K (d) 10 janvier 2009 à 11:09 (CET)Répondre


Ajout de Vérif, Avril-2009:

Effectivement le sujet n'est pas de mettre en cause le niveau de célérité avec lequel un essai clinique s'est décidé ou se déroule. Il serait utile de présenter tous les liens qui prouveraient qu'utiliser des draps sortant du réfrigérateur ou du compartiment congélateur relèvent de l'exception, de dérives isolées. Cependant le receuil de ce type d'informations sort du cadre didactique qu'une encyclopédie comme Wikipédia pourrait retranscrire. Nous sommes dans un domaine de témoignages (patients,professionnels,familles), et de pratiques connues dans le cercle restreint de chaque praticien. Chaque cercle possède ses pratiques, qui différent les unes des autres.

La littérature actuelle, il est vrai profuse, reste cohérente avec l'approche psychique de la problématique autistique. Il en résulte une élasticité extraordinaire des pratiques du packing, dans les indications, dans la durée des séances, dans leur fréquence, dans la température des draps etc... Il existe actuellement, en dehors de l'étude clinique évoquée, toutes sortes d'indications médicales possibles appliquées à diverses personnes atteintes de handicaps, de polyhandicaps, et ou d'autres maladies.

Comment pourrions nous présenter içi des critères pour établir des indications recevables et publiables alors que les indications, ainsi que leurs protocoles d'application varient d'un médecin à un autre depuis plus de soixante ans en France ? Ce fait n'est pas un point de vue, mais une réalité concrète, disséminée, et quotidienne pour chaque pratiquant et chaque usager. A ma connaissance, dans les autres spécialités médicales, un phénomène de ce type est actuellement sans précédent. Aussi, une association internationale demande l'instauration d'un moratoire.

Vérif, le 14-04-09 O.B


Indiquer cette page (http://www.leapoursamy.com/rubrique_.asp?r=832) est peut-etre plus objectif, pour permettre au lecteur internaute de mieux se faire une idée des différents arguments développés par les différents protagonistes [3] plutôt que de l'orienter d'emblée vers une page de pétition (POV). 24K (d) 9 mai 2009 à 15:49 (CEST)Répondre


Voici une autre adresse qui mérite le détour pour soutenir le droit des parents à choisir ce qui leur semble le plus adapté pour leur enfant : http://www.balat.fr/spip.php?article601#sp601 [4]

Ceci est une lettre ouverte pour la défense du packing, écrite pas la personne qui l'a remis a la mode en France. Il y a donc conflit d'intérêt. FF23


Voici un autre lien pour nourrir notre réflexion sur les enjeux actuels [5] http://www.psynem.necker.fr/PedopsychiatriePsychanalyse/Dossiers/Packing/Items/golse.htm

Idem, doublon. FF23



Vérif le 2 Juin 2009:

Vous avez raison FF23 j'ai supprimmé le lien direct vers la pétition, les personnes intéressées pourront s'y rendre à partir du lien plus informatif que vous proposez.

Voici des liens vers des pratiquants du Packing qui possèdent leurs propres arguments, parfois contradictoires avec la présentation du sujet décrite içi à partir de l'étude clinique:

http://www.arbrevert.org/formations.html

http://pagesperso-orange.fr/psycause/033/033_le_packing.htm

http://autre-scene.org/pack.html

Hors-sujet sur "l'hydrothérapie" modifier

Cette section serait peut-être pertinente dans un article sur l'hydrothérapie, en aucun cas ici où l'on parle du packing, pas de l'histoire des soins utilisant de l'eau ! Ahbon? (d) 17 mars 2010 à 15:51 (CET)Répondre

Extrait modifier

Origines modifier

Le packing est une technique utilisée aussi bien en pédopsychiatrie qu’en psychiatrie adulte. Elle est basée sur des enveloppements réguliers du patient dans des linges froids et humides en présence de plusieurs soignants. Ce soin a pour base théorique le concept d’enveloppe psychique : il offre une « enveloppe de secours » (Anzieu D. Le moi-peau. Ed Dunod.1995) par l’intermédiaire d’un enveloppement corporel au sein d’une enveloppe groupale et institutionnelle. Cette théorie n'existe qu'en psychanalyse.

L’histoire des soins en psychiatrie est marquée par l’usage de l’eau à toutes les époques et dans toutes les civilisations. Dubois (Dubois JC. L’eau et les maladies nerveuses. Ed expansion scientifique française. 1992) raconte ainsi l’histoire des soins basés sur l’hydrothérapie :

En Grèce, dès le VIIIème siècle avant Jésus Christ et jusqu’au IIème siècle après Jésus Christ, la pratique de l’hydrothérapie s’effectuait dans des centres de soins tenus par des disciples d’Asclépios ; les malades étaient immergés dans des piscines sacrées et s’en remettaient aux dieux pour leur guérison. A cette époque ce n'était donc pas l'eau qui était utilisée comme remède, mais la croyance aux dieux.

Un médecin grec a exporté cette « technique » à Rome au IIIéme siècle avant Jésus Christ. Chez les Romains, Celse expose les bienfaits des bains froids chez les mélancoliques « rien ne fait autant de bien que l’eau froide sur la tête ».

Au Ier siècle, Soranos d’Ephése recommande les frictions après les bains pour soulager « les états de tristesse ». Hérodote rajoute que les frictions doivent être précédées d’onctions et qu’il faut faire transpirer le patient pour éliminer les humeurs nuisibles. La théorie des humeurs date d'Hypocrate, et est invalidée depuis bien longtemps.

La fin de l’Empire romain est marquée par les invasions barbares qui détruisent les établissements d’hydrothérapie qui avaient, en plus à cette époque, mauvaise réputation à cause de la promiscuité des sexes. L’hydrothérapie est discréditée mais ne disparaît pas pour autant, le pape Saint Benoît, autorisant sa pratique pour « maintenir et rétablir la santé ». On retrouve d’ailleurs des traités et autres textes anonymes relatant les bienfaits de l’hydrothérapie ou de la balnéothérapie jusqu’à la renaissance. En effet, durant ces époques, il s'agit d'un des seul moyen d'obtenir une bonne l'hygiène corporelle.

Au XVIéme siècle, les troubles mentaux sont attribués à un trouble cérébral favorisé par le déséquilibre des humeurs. Pour éliminer les vapeurs néfastes, des « sueries » se sont crées. Il s'agit ici d'une hypothèse basée sur la théorie des humeurs, qui date d'Hypocrate et qui est invalidée maintenant.

Au XVIIème siècle, on utilisait des bains froids avec immersion brutale du patient pour « calmer la folie » (Clervoy P. et al. Henry Ey, 1900-1977, cinquante ans de psychiatrie en France. Ed les empêcheurs de tourner en rond. 1997), suivis de frictions longues pour attirer le sang du centre vers la périphérie dans les cas de « débilité nerveuse ».

Au XVIIIème siècle, la pratique des bains et des douches est de plus en plus courante : les patients, dits « aliénés » sont attachés et on leur verse sur la tête un récipient rempli d’eau froide ; ou encore, on les renverse dans des bassins d’eau glacée, cette méthode est appelée « le bain surprise » et sert à traiter les idées délirantes, elle faisait partie du traitement moral des aliénés. On estime ainsi que le corps va se purifier de la folie en « humidifiant les fibres nerveuses desséchées » (Pierre Pomme, médecin consultant du roi). Aujourd'hui la médecine sait que les troubles mentaux ne sont pas causés par des "fibres nerveuses desséchées".

Ces techniques barbares sont vivement critiquées par Pinel, qui rappelons le est considéré comme ayant libéré « les aliénés de leurs chaînes » (Morel P. Dictionnaire biographique de la psychiatrie. Ed les empêcheurs de tourner en rond. 1996). Il propose alors des bains chauds, prolongés pour induire une relaxation, les bains froids dans un but tonique. Le problème, c’est que dans certains établissements, les patients restent des heures, enfermés dans leur baignoire qui était recouverte d’une planche en bois avec un trou pour que la tête puisse sortir car à cette époque, les bains sont considérés comme étant le meilleur traitement des maladies dites « nerveuses », pour Pinel : « les bains dans la folie sont un puissant moyen de guérison ».

A la fin du XVIIIème, Cullen vante les mérites de ces bains dans son « traité de médecine pratique » et les suit d’enveloppements dans des couvertures.

C’est au XIXème siècle que l’hydrothérapie connaît son essor, Esquirol installe une salle d’hydrothérapie dans sa maison de santé et reprend les « bains surprise », puis tous les établissements psychiatriques se dotent de salles réservées au bain.

Puis les médecins français s’inspirent des techniques d’hydrothérapies tchécoslovaques de Priessnitz qui récuse les « bains surprises » et les bains glacés. On continue d’alterner les bains et douches, Bouchut recommande d’utiliser un drap humide à la place du bain au domicile. Puis, Baruch utilise ces « emmaillotements humides » en complément des bains dans les centres de soins : le patient est frotté avec un drap humide puis allongé sur un lit, enveloppé dans ce drap mouillé et recouvert de plusieurs couvertures de laines. Il reste ainsi environ deux heures. A cette époque, les enveloppements humides servent à « maintenir et calmer les maniaques » et sont vu comme une alternative à « la camisole ». Cependant, le but d'une camisole est également de maintenir et de calmer certains patients des asiles psychiatriques. La différence (si différence il y a) est extrêmement faible, et il est tout à fait légitime de voir dans l'enveloppement humide une nouvelle forme de camisole de force.

C’est également au XIXème siècle que sont crées des centres « pour enfants idiots » où sont pratiqués aussi les bains.

Dans la première moitié du XXème siècle, l’hydrothérapie ou « traitement corporel » est délaissée au profit des cures de Sakel, des chocs cardiazoliques puis des électrochocs et peut être aussi par l’avènement de la psychanalyse. Puis ces techniques sont réintroduites, en même temps qu’apparaissent les premiers psychotropes.

Pierre Delion (Delion P. Le packing avec les enfants autistes et psychotiques. Ed Erès. 2003) explique l’histoire récente du packing : Sivadon a réutilisé des approches corporelles à base d’eau, à Ste Anne, à partir de 1948, « pour favoriser le sentiment de sécurité, la prise de conscience de l’existence corporelle et la relation avec les objets et les personnes » et Dubois rajoute qu’il (Sivadon) comparait le patient plongé dans un bain à « un enfant baigné par sa mère » ou « un fœtus dans le liquide amniotique ». Au même moment, aux Etats-Unis, ces techniques d’enveloppement sont très utilisées dans un but sédatif mais aussi dans un but de « purification des déchets à travers la sueur »[réf. nécessaire].

En 1966, un psychiatre américain, Woodbury introduit sa méthode d’enveloppement (« packing » en anglais) en France[réf. nécessaire] : la technique est la même que celle décrite précédemment mais l’enveloppement se déroule en présence d’un infirmier qui reste aux côtés du malade en permanence durant ce temps d’enveloppement, « le but de ce traitement est de donner au malade une stimulation du schéma corporel, de contrôler ses tendances autodestructrices et agressives, sans l’aliéner par les médicaments ou l’isolement ». Cette technique est reprise en France par Racamier qui préconise la présence de deux soignants pour aider à rassembler le moi morcelé du patient par ce soin et par des kinésithérapeutes. Dans les années 1980, quelques équipes[Qui ?] font part de leur expérience de packing auprès d’adultes psychotiques, des réflexions [Lesquelles ?] sur les enveloppes psychiques voient le jour, apportant un regard théorique sur cette pratique.

A cette même période, Delion (Delion P. Psychose toujours. Ed du scarabée. 1984) et Boyer (Boyer J.P. et al. Les packs en psychiatrie infanto-juvénile. Evolution psychiatrique. N° 50, 2. 1985) s’intéressent à la technique de packing chez les enfants psychotiques et autistes et rapportent leur expérience clinique[évasif].

Actuellement, le packing est toujours utilisé en psychiatrie adulte pour des patients schizophrènes qui souffre d’un vécu de morcellement important et en pédopsychiatrie, essentiellement pour des enfants autistes ou présentant d’autres formes de troubles envahissants du développement, mais les packings peuvent également être utiles chez certains enfants schizophrènes ou anorexiques (Lefetz C. Intérêt du packing dans l'anorexie mentale. Discussion à propos d'une observation. Thèse Méd. Université de Lille 2. 14 mai 2008).

La pratique du packing peut être effectuée sans avoir recours à des enveloppements froids. Pour le Dr Alain Gillis, qui utilise cette méthode depuis plus de dix années pour traiter les troubles autistiques, (L'Autisme attrapé par le corps, Ed.Mardaga 1999) c'est la qualité de l'opposition à la motricité autistique qui est déterminante. La situation de l'enfant dans le pack est un préalable qui permet l'instauration d'une relation créative, porteuse de sens, comparable à ce qui se joue avec l'enfant très jeune pour lequel les parents élaborent spontanément des stratégies d'éveil et d'éducation.

L'intro n'est pas neutre ! modifier

Ça c'est l'exemple type, paradigmatique d'un article mal foutu, pseudo objectif et consensuel avec cautions de "hautes autorité" mais qui donne un fatras de propos de tous ordres, sans respect des points de vue. La pensée unique; a-t-on essayé de présenter le phénomène comme on se doit de le faire : le développement de la technique, ses origines, ses succès, ses éventuels excès, la controverse actuelle et les incompréhension qu'elle recouvre. Non ! Là on est dans un roman à succès. On a les méchants à gauche, les gentils à droite, les victimes et les sauveurs au dessus. Tant pis pour les faits, tant pis pour ceux qui bénéficieraient de ces traitements. C'est du simple du solide, de la science. Onfray serait certainement nommé expert en la matière. On n'est vraiment pas très exigeant, je ne dis pas qu'il faut clamer que les packs ont sauvé l'humanité, je demande à ce qu'on sorte du people pour entrer dans une véritable et exigeante discussion (sans groupe de pression, sans les scientologues, etc.). Pour le moment: on cherche à occulter que les diagnostics d'autismes (où l'on cherche à faire passer la simple reproduction de termes tirés des annuaires que sont le CIM et le DSM comme des réalités des données pures et indiscutables) etc., sont tout à fait influencés par les idéologies ou courants de médecine, de la psychiatrie, de la psychopathologie. Le pack et ses controverses sont le résultat de ces débats. En fait dans cette abtaille, ces diagnostics et bien d'autres de ce type sont issus d'une vision médicale au sens étroit du terme et c'est pour cela qu'elles font plaisir aux politiques notamment. Une maladie ou un handicap (c'est la même chose pour les behavioristes), un médicament un appoint pédagogique (TCC et voilà le cycle. A partir de là plus besoin de clinique; une secrétaire médicale peut établir un diagnostic avec un questionnaire; pas de réflexion et aucune référence à l'histoire de la psychiatrie, de la pédopsychiatrie de la psychologie clinique et encore moins de la psychopathologie psychanalytique. Le résultat, on établit une liste de diagnostics soit disant "scientifiques" en appuyant le tout de quelques recherches "américaines" bien sûr portant sur (l'autre jour j'ai lu une étude portant sur 75 sujets !!), on invoque les Dieux, la génétique, les pharmas, on critique pour la forme les colorants, la pollution et on réduit le niveau de pensée à zéro ! La psychanalyse n'avait évidemment pas produit de miracle et a eu ses égarements mais les psychanalystes, Delion pour le packing par ex.) sont renvoyé aux poubelles de l'histoire, si on pouvait on les mettrait en Sibérie mais il n'y a plus de campos là-bas de ce que l'on sait... Alors on se contente de calomnies. Les patients me dira-t-on ? Ils sont prêts à tout ! On veut le opérer du cerveau, ils accepteront peut-être jusqu'au jour où on se remettra à réfléchir. Mais toute cette perte de temps est dommageable pour tous, eux, les professionnels et autres personnes proches et concernées qu'on entraîne dans l'ignorance érigée en système. Patience donc. Les vents changent (pas toujours comme on veut et quand on veut) Léon66 (d) 20 août 2010 à 09:32 (CEST)Répondre

Objectivité. modifier

La partie "Accusations de maltraitance et questions éthiques" ne semble pas objective. Quelqu'un pour rectifier? --80.11.137.55 (d)

Packing : A VERIFIER modifier

Peut-on vérifier l'article packing ? En tant que néophyte, cela me semble relever de la même méthode de soin que la camisole de force ou l'électrochoc. Si je me trompe, j'effacerai le présent commentaire pour ne pas choquer.

J'imagine qu'un enfant (autiste ou non) n'a pas envie d'une séance où on le met dans un état proche de l'hypothermie (en espérant que les infirmiers ne l'oublient pas, le temps qu'ils s'occupent d'autres malades).Discussion utilisateur:Romanc19s dimanche 5 juin 2011 10h52

Quelle est la question à propos de l'article ?? C'est écrit : cela se fait, du moins dans certains pays dont la France mais c'est extrêmement controversé. Nguyenld (d) 5 juin 2011 à 11:27 (CEST)Répondre
La version du 13 novembre 2010 à 04:35 me semble bien meilleure : le début est COURT et CLAIR. J'ai corrigé la première ligne de l'article actuel, mais les versions du 13 novembre et d'octobre étaient bien meilleures. Discussion utilisateur:Romanc19s dimanche 5 juin 2011 12h
Pourquoi discuter ici et pas sur la page de discussion Packing ? Sinon les deux intros ont des défauts (pas convaincu que celle de novembre 2010 soit bien meilleure) et OK pour une version courte. A ce propos, sauf exceptions, vaut mieux ne pas donner de référence dans l'intro et les réserver à la suite de l'article. Nguyenld (d) 5 juin 2011 à 12:23 (CEST)Répondre
J'ai mis cette question dans la présente page pour deux raisons, 1) parce qu'elle nécessite d'avoir une vision globale de la psychiatrie (la mienne est pour le moins fragmentaire !!!) et 2) parce que la page actuelle est choquante pour les parents des personnes soignées (autistes et personnes âgées); à mon avis, la version actuelle est aussi choquante pour les psychiatres. Discussion utilisateur:Romanc19s dimanche 5 juin 2011 12h42
Si tu veux bien, je vais mettre la copie de cette discussion discussion:packing. En relisant les deux versions (actuelles et celle de novembre 2010). La formulation basée sur un réchauffement thermique cutané rapide me paraît une description édulcorée et incorrecte de la méthode puisqu'il y a par définition, aucun apport de chaleur : on refroidit le linge mouillé et c'est le patient qui est "packé" qui réchauffe le tout. Je vais donc corriger cette affirmation. La suite, si besoin dans discussion:packing. Nguyenld (d) 5 juin 2011 à 21:03 (CEST)Répondre
Il est vrai que la version actuelle édulcore et rend présentable la réalité... Je trouve aussi que la version de novembre était plus exacte, bien que sans doute trop crue au gout de certains. L'intro de novembre a tout de même un petit côté polémique qui quoi qu'on en pense n'a pas sa place dans WP. Il faudrait la reformuler de manière plus neutre ("se prétend" par exemple, ainsi que la référence à Lea pour Samy qu'il faudrait peut-être développer ailleurs que dans l'intro, ou au moins référencer. D'ailleurs LPS s'appelle maintenant Vaincre l'Autisme. Papaoursx (d) 6 juin 2011 à 13:30 (CEST)Répondre
La version de novembre présente l'inconvénient d'être cependant trop franco-centrée. Nanoxyde (d) 6 juin 2011 à 13:43 (CEST)Répondre
C'est un peu normal - le packing n'étant plus utilisé ailleurs ! Papaoursx (d) 6 juin 2011 à 14:53 (CEST)Répondre
En faisant la réduction (par influence d'une actualité journalistique française) que le packing ne représente que le traitement de l'autisme, vous risquez en effet de tomber dans le biais de dire que le packing est uniquement français, ce qui est très imprécis puisque l'article se veut généraliste et que par ailleurs la techniques a/a pu avoir d'autres indications. Nanoxyde (d) 6 juin 2011 à 15:38 (CEST)Répondre
En même temps le Lancet titre en 2007 "Therapy for autistic children causes outcry in France" ce qui dénote une controverse typiquement française, et le contenue de l'article, pourtant anglophone explore bien une spécificité française.(Texte complet).
La pratique n'est pas exclusivement française puisqu'il y a eut le scandale d'un enfant mort au canada (d'après ce lien), mais il faudrait pas non plus imposer une généralisation pour éviter le franco-centrage si comme le présente l'article du Lancet c'est bien une pratique qui semble implanté surtout en France. :-) 23 juillet 2011 à 15:27 (CEST)Répondre
On peut lire aussi pour expliquer pourquoi la méthode est devenue une singularité française : « Le packing vient des États-Unis, où il est quasiment abandonné. C’est un psychiatre américain M. A. Woodbury qui a développé cette technique en France dans les années 60/70. Il s’est enraciné dans le terreau psychanalytique français. » (citation tiré de cet article du site pseudo-science.org). On remarque aussi en survolant le sujet qu'il semble n'y avoir plus qu'un seule porte parole défendant cette méthode, Pierre Delion du CHU de Lille. Ceci explique peut être cela. :-) 23 juillet 2011 à 15:44 (CEST)Répondre
J'ai corrigé l'erreur. C'était le paramètre éditeur, et la valuer était Éd. Érès (pour Editeur Erès) Romanc19s (discuter) 13 novembre 2020 à 21:22 (CET)Répondre

Pertinence de la catégorie "pseudoscience de l'autisme" modifier

Voir aussi : Wikipédia:Le Bistro/28 octobre 2022#‎A propos de la Catégorie:Pseudoscience de l'autisme

Bonjour. En 2011, un consensus scientifique international a été établi contre l'usage du packing, soulignant son absence de fondements scientifiques et les problèmes éthiques qu'il pose (maltraitance d'enfants) :

Citation verbatim du consensus statement : «  Furthermore, this “therapy” ignores current knowledge about autism spectrum disorders; goes against evidence-based practice parameters and treatment guidelines published in the United States, Canada, United Kingdom, Spain, Italy, Hungary, and Australia5-7; and, in our view, poses a risk of preventing these children and adolescents from accessing their basic human rights to health and education »

Un consensus scientifique est la plus haute preuve possible, d'où la pertinence du classement de cette pseudo-thérapie parmi les catégorie:pseudoscience de l'autisme. Il n'est pas possible de comparer la pertinence du consensus établi dans cette publication d'Amaral et al., avec l'article d'une sociologue basé sur 11 témoignages de parents favorables au packing.   Tsaag Valren () 27 octobre 2022 à 21:36 (CEST)Répondre

Interdit en France ou pas ? modifier

Dans le résumé introductif, on lit : « La Secrétaire d'État chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l'exclusion, prenant acte des recommandations de l'ONU (CRC), demande en avril 2016 son interdiction totale dans tous les établissements pour enfants handicapés. » Mais dans la section "Évaluations et recommandations", on lit : « Fin mai 2016, Ségolène Neuville répond n'avoir commandé aucune étude sur le packing, et maintient sa demande d'interdiction de cette pratique en France. Une proposition de loi pour l'interdiction du packing en France est déposée le 10 mai 2016 par un groupe d'élus, dont Daniel Fasquelle. » Autrement dit, la question n'a pas été soumise au vote parlementaire depuis six ans et demi et comme il y a eu des élections législatives entretemps, je ne suis pas sûr qu'elle soit encore à l'agenda parlementaire. --Verkhana (discuter) 28 octobre 2022 à 19:13 (CEST)Répondre

Apparemment, une circulaire a été adoptée : https://www.lemonde.fr/sante/article/2016/06/17/autisme-une-circulaire-encadrant-le-packing-cristallise-les-passions_4952900_1651302.html   Tsaag Valren () 28 octobre 2022 à 21:23 (CEST)Répondre
Plus précisément,
  • la proposition de loi de 2016[6] semble ne pas avoir été adoptée[7]
  • la circulaire de 2016 indique que « la signature des CPOM avec des gestionnaires d’établissements et services accueillant les personnes avec des troubles du spectre de l’autisme est strictement subordonnée au respect d'engagements de lutte contre la maltraitance, et donc à l’absence totale de pratique du « packing » au sein des établissements et services médico-sociaux couverts par le CPOM. » et cette pratique y est considérée comme « une mise en danger de la santé, de la sécurité et du bien-être moral et physique des personnes accompagnées » [8]. En 2016, la signature d'un CPOM (contrat pluriannuel d'objectifs et de moyens) n'était pas explicitement imposé. Cette obligation de signature est intervenue en 2019[9]. Donc, dans les faits, même s'il n'y a pas de loi votée, cette pratique ne peut plus s'appliquer dans ces établissements.
Enfin, c'est mon interprétation car je n'ai trouvé aucune source secondaire fiable postérieure à 2016 reparlant de l'état actuel. HB (discuter) 29 octobre 2022 à 09:38 (CEST)Répondre
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