Discussion:Nicolai Gedda/LSV 12657

Dernier commentaire : il y a 7 ans par GhosterBot dans le sujet Nicolai Gedda
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Cette page contient l'archivage de la discussion d'une proposition d'anecdote.

Nicolai Gedda modifier

  Proposition validée. L’anecdote qui suit, proposée par Euphonie, a été validée par Fanfwah et va être déplacée sur la page de préparation des publications, pour être ensuite insérée automatiquement sur la page d’accueil le 11.07.2016 (jour anniversaire des 91 ans de Nicolai Gedda, né le 11 juillet 1925) :
 
Nicolai Gedda en 1959.


Proposant : — euphonie bréviaire 8 juin 2016 à 20:04 / 15 juin 2016 à 16:52 / 17 juin 2016 à 11:22 / 21 juin 2016 à 20:42 (CEST)(CEST)Répondre

Discussion :

Un résumé circonstancié, détaillé et dûment sourcé au regard de ce qui précède peut être appréhendé via la section → Ténor multifacette dédiée à l'artiste :

« À ce jour, Nicolai Gedda peut se prévaloir d'incarner le recordman mondial du nombre d'enregistrements discographiques classico-lyriques, toutes catégories, tessitures vocales et idiomes confondus[1],[2],[3],[4],[5],[6],[7]. Féru de littérature[8], hyperpolyglotte, né de père russe, de mère suédoise et élevé en Allemagne à Leipzig[4],[3] dans une école française, il appréhende le contenu des grandes œuvres littéraires en sept langues[8] tout en en maîtrisant, parlant et chantant plus de neuf autres[3],[4] — avec une prononciation irréprochable[2],[8] dénuée de tout accent étranger[4] — parmi lesquelles figurent ses quatre expressions d'origine — russe, suédois, allemand, français[3],[4]  — auxquelles s'ajoutent l'anglais[4], l'italien[8], l'espagnol, le portugais, le grec, l'hébreu, le latin, le norvégien, le néerlandais ainsi que la plupart des langues scandinaves[3],[4]. Évoquant la qualité magistrale de sa diction française, le critique musical Renaud Machart écrit : Il chantait notre langue à la perfection[2]. »

Cordialement ! — euphonie bréviaire 9 juin 2016 à 02:48 / 10:50 / 10:54 / 11:04 / 11:20 / 12:24 / 17:12 / 10 juin 2016 à 00:42 / 13:02 / 13:12 / 23 juin 2016 à 05:52 (CEST)Répondre
Séduisante anecdote. Quelques questions : pourquoi mettre dans l'anecdote "plus de neuf langues" alors que il y en a déjà treize de citées dans le texte ? comment juge-t-on qu'une « pluralité [d'une] discographie demeure inégalée » ? et où est-ce sourcée ? GabrieL (discuter) 10 juin 2016 à 15:54 (CEST)Répondre
GabrieL : les neuf langues en question se réfèrent à celles qu’il parle et maîtrise couramment[3],[8], les autres venant en sus correspondant davantage aux idiomes opératiques, oratorios, opérettes, zarzuelas, mélodies et lieder dans lesquels il excelle et chante sans accent avec une prononciation systématiquement considérée comme exemplaire par les critiques[2],[4],[8]. L’on pourrait d’ailleurs même ajouter le tchèque à la liste précitée[7].
Discographie :
  • « Nicolai Gedda […] est sans conteste l’un des ténors les plus marquants du vingtième siècle, ne serait-ce que par son legs discographique immense. Son adéquation parfaite à pratiquement tous les répertoires qu’il aborda en fait le seul véritable ténor universel de l’histoire du chant. Nicolai Gedda détient un record pratiquement imbattable : celui du nombre d’enregistrements officiels : [...] naturel d’une diction française parfaite sans aucun accent, […] la voix d’une grande pureté se conjugue à une science parfaite de la prosodie française [...] : même en tendant l’oreille, on n’entendra aucune intonation douteuse dans son français chanté, plus pur que celui de bien des chanteurs natifs[1]. »
  • « Nicolai Gedda was the most recorded tenor of the 20th century[4]. »
  • « Gedda is one of the most widely recorded opera singers in history[5]. »
  • « His life-long association with EMI has made him one of the most widely-recorded tenors[6]... »
  • « The most recorded tenor ever, Swedish–Russian stylistic chameleon Nicolai Gedda[9] ... »
Cordialement ! — euphonie bréviaire 11 juin 2016 à 05:36 / 05:54 / 12:18 / 12:32 / 12:38 / 14 juin 2016 à 06:48 (CEST)Répondre
Bonjour euphonie Rolando Villazon parle combien de langues à titre de comparaison ? D'autre part, l'anecdote dans sa forme actuelle est beaucoup trop longue. Mike Coppolano (discuter) 11 juin 2016 à 16:03 (CEST)Répondre
@ Mike Coppolano : les parler plus ou moins bien, c’est une chose, les maîtriser avec la maestria d’un Nicolai Gedda outre de réussir à en chanter les textes sans accent perceptible, c’en est une autre [1] [2] [3] [4] [5] [6] [7] [8] [9] [10] [11] [12] [13] [14] [15] [16] [17] [18] [19] [20] [21] [22] [23] [24] [25] [26] [27].
Pour ce qui relève de l’anecdote en elle-même, elle figure de façon lapidaire en entête, se circonscrivant à une seule et unique phrase déclinée comme suit (je cite) :

« Nicolai Gedda (photo), ténor lyrique hyperpolyglotte, maîtrise couramment plus de neuf langues : la pluralité de sa discographie demeure inégalée. »

En réalité, il appert que seule la zone subséquemment complémentaire intitulée Discussion fournit en second lieu un certain nombre de détails subsidiaires qui, eux, ne sont pas destinés à figurer dans le corps du descriptif liminaire.
Quant à Rolando Villazón, je ne sais pas combien de langues il parle en sus de l’espagnol (sa langue d’origine), l’italien, l’anglais et l’allemand — confirmation via diverses interventions télévisées [28] — ainsi que le français (nationalité française acquise en 2007). Toutefois sa diction reste systématiquement imprégnée de teintes castillanes, ce qui, d’ailleurs, ne manque pas de charme. Pour info, Gedda a également été interviewé en français par Jacques Chancel au cours d’un Grand Échiquier mais je n’arrive pas à en retrouver la trace numérisée. Cordialement ! — euphonie bréviaire 11 juin 2016 à 23:08 / 23:12 / 17 juin 2016 à 11:22 (CEST)Répondre
Bonjour Euphonie, D'accord pour les neuf langues mais pour mon autre question : comment juge-t-on qu'une « pluralité [d'une] discographie demeure inégalée » ? si j'en crois les sources, c'est comme ténor, qu'il soit précisé qu'il est ténor lyrique dans la première partie de l’anecdote ne me parait pas suffisant pour comprendre que le record de la pluralité de sa discographie inégalé se restreint aux ténors, sinon Steve Lukather (guitariste) a participé à près d'un millier de disques ;-) Je pense qu'il faut reformuler ça : « Nicolai Gedda (photo), le ténor le plus enregistré de l’histoire, était hyperpolyglotte et chantait sans accent dans une dizaine de langues. » ? J'ai aussi changé discographie en enregistrement (terme utilisé dans les trois sources que tu donnes) car, on peut être enregistré sans que l'enregistrement sonore n'aboutisse à un disque. GabrieL (discuter) 13 juin 2016 à 14:08 (CEST)Répondre
@ GabrieL : excellente reformulation. Ses performances vont même au-delà car il surpasse en réalité tous les autres chanteurs classiques et/ou cantatrices, quelle que soit leur tessiture — baryton, basse, ténor, soprano, mezzo, alto ... —, en matière de nombre d’enregistrements, polyvalence lyrique et éventail des œuvres abordées : opéra, oratorio, mélodie française, lied, airs populaires, chansons classiques en une douzaine de langues, etc. À la lumière inspirée de ton aimable suggestion, voici donc ce que l’on pourrait optionnellement proposer :

« Le ténor Nicolai Gedda (photo) demeure à ce jour l’artiste lyrique le plus polyvalent[1],[4],[9],[3], le plus hyperpolyglotte et le plus enregistré de l’histoire de la musique classique occidentale[1],[4],[9],[5], parlant couramment et chantant sans accent[1],[4],[2],[8] près d’une dizaine de langues étrangères[4],[3]. »

Pour compléter la liste précitée, le voici interprétant une ariette en dialecte napolitain remise au goût du jour par Guillaume Louis Cottrau : → Tiritomba.
Cordialement ! — euphonie bréviaire 14 juin 2016 à 01:58 / 02:02 / 06:48 / 15 juin 2016 à 16:24 / 16:52 / 17 juin 2016 à 11:22 / 21 juin 2016 à 20:42 (CEST)Répondre
Subsidiairement, Antoine Brunetto le décrit comme suit dans le webzine francophone de référence Forumopera.com :

« Nicolai Gedda […] est sans conteste l’un des ténors les plus marquants du vingtième siècle, ne serait-ce que par son legs discographique immense. Son adéquation parfaite à pratiquement tous les répertoires qu’il aborda en fait le seul véritable ténor universel de l’histoire du chant. Nicolai Gedda détient un record pratiquement imbattable : celui du nombre d’enregistrements officiels[1] : [...] naturel d’une diction française parfaite sans aucun accent, […] la voix d’une grande pureté se conjugue à une science parfaite de la prosodie française [...] : même en tendant l’oreille, on n’entendra aucune intonation douteuse dans son français chanté, plus pur que celui de bien des chanteurs natifs[1]. »

Un tel panégyrique — qui plus est dûment sourcé[1] — paraît résumer avec une relativement judicieuse adéquation le contenu de l’anecdote évoquée dont le contenu compilé se conjugue à plusieurs autres références orbitales d’appoint dont la quintessence lexicale penche vers une émanation sémantique peu ou prou apparentée :

« Le ténor Nicolai Gedda (photo) demeure à ce jour l’artiste lyrique le plus polyvalent[1],[4],[9],[3], le plus hyperpolyglotte et le plus enregistré de l’histoire de la musique classique occidentale[1],[4],[9],[5], parlant couramment et chantant sans accent[1],[4],[2],[8] près d’une dizaine de langues étrangères[4],[3]. »

Cordialement ! — euphonie bréviaire 21 juin 2016 à 20:42 / 27 juin 2016 à 18:02 (CEST)Répondre

┌─────────────────────────────────────────────────┘
Bon, bon. Mais « le plus polyvalent » ? Quand même, je lis qu'« il n'a jamais pu chanter Siegfried ». --Fanfwah (discuter) 1 juillet 2016 à 14:50 (CEST)Répondre

@ Fanfwah : il est vrai que cette judicieuse observation porte à confusion. Pourtant, sémantiquement parlant, il se fût avéré davantage en adéquation avec la réalité intrinsèque de relever combien Gedda fit preuve de sagesse en déclinant toute invitation à s’attaquer à ce rôle. Ce qui précède ne signifie pas qu’il n’eût point été capable d’en endosser la phonation mais plutôt que son timbre — essentiellement lyrique — se fût révélé moins idéalement adapté à Siegfried dont l’incarnation requiert plutôt un Heldentenor. Idem face au répertoire wagnérien. Nonobstant cette dérogation, Gedda s’est malgré tout risqué à quelque incursion en faveur de Lohengrin[10]. Dans le même ordre d’idée, le compositeur Yves Rinaldi précise que même si la typologie vocale de Gedda ne correspond pas spécifiquement au ténor italien di forza ou du Heldentenor allemand, son « exemplarité » en matière de « polyvalence » lui paraît évidente :

« Tour à tour ténor lyrique (Spieltenor), ténor français, trial, ténor bouffe, tenore di grazia, tenore spinto […], son répertoire fut à la mesure de son étendue vocale phénoménale, allant de Rossini à Menotti, du bel canto à la musique sérielle, avec, à chaque fois une facilité déroutante qui en fit un chanteur littéralement spécialisé dans tout et donc inclassable[11]. »

Cordialement ! — euphonie bréviaire 2 juillet 2016 à 01:32 / 18:54 (CEST)
@Euphonie : mais où tout cela se trouve-t-il dans l'article ? --Fanfwah (discuter) 3 juillet 2016 à 01:28 (CEST)Répondre
@ Fanfwah : ajouté à l’instant à l’article éponyme. Cordialement ! — euphonie bréviaire 3 juillet 2016 à 02:12 (CEST)Répondre
Sources
  1. a b c d e f g h i j et k Antoine Brunetto, « Encyclopédie subjective du ténor : Nicolaï Gedda », Forumopera.com : le magazine du monde lyrique « Nicolaï Gedda, le ténor universel »,‎ (lire en ligne)
    « Nicolai Gedda […] est sans conteste l’un des ténors les plus marquants du vingtième siècle, ne serait-ce que par son legs discographique immense. Son adéquation parfaite à pratiquement tous les répertoires qu’il aborda en fait le seul véritable ténor universel de l’histoire du chant […] une diversité de répertoire impressionnante : il n’aura laissé que bien peu de territoires vocaux vierges. Nicolai Gedda détient un record pratiquement imbattable : celui du nombre d’enregistrements officiels. […] Le petit Nicolai aura donc babillé en suédois, parlé russe en famille puis allemand à l’école avant de devoir réapprendre le suédois, une fois rentré dans son pays natal. Il apprendra plus tard le français au lycée… […] plus de 200 (!) enregistrements studios… Il chante avec les plus grands chefs, Karajan, […] mais aussi Cluytens, Mitropoulos, avec les plus grandes chanteuses : Callas, Sills, Caballé, Freni, de los Angeles... […] Le ténor universel […] Ce qui frappe tout d’abord c’est le naturel : naturel d’une diction française parfaite sans aucun accent, […] la voix d’une grande pureté se conjugue à une science parfaite de la prosodie française […] Il faudrait tout citer en exemple ! […] Ce ne sera jamais « Nicolai Gedda chante l’opéra français » ou « Nicolai Gedda chante l’opéra viennois » ; dans l’opéra français, il est un ténor français, dans l’opérette viennoise, il est un ténor viennois. […] Il y avait sûrement au départ un don réel (et un plaisir) pour les langues : même en tendant l’oreille, on n’entendra aucune intonation douteuse dans son français chanté, plus pur que celui de bien des chanteurs natifs. Mais cela ne suffit pas à tout expliquer. Il y a surtout une intelligence du style, une grande humilité, un travail acharné et perfectionniste pour aboutir à ce que bien peu atteignent : l’universalité. »
  2. a b c d e et f Renaud Machart, « Ténor de grâce », Le Monde,‎ 6 & 7 novembre 2015 (lire en ligne [recension à propos de la diffusion du documentaire bilingue français-allemand — consacré à la longue carrière internationale du ténor suédois Nicolai Gedda de 1952 à 2005 — réalisé par Michael Beyer et diffusé le 8 novembre 2015 sur la chaîne de télévision Arte : « Un ténor au diapason »])
    « Repéré par le producteur de disques Walter Legge en 1952, celui-ci le fait immédiatement engager par la firme EMI pour laquelle il enregistrera avec Herbert von Karajan et gravera 180 disques au cours de sa longue carrière : des lieder allemands, des mélodies françaises (il chantait notre langue à la perfection), l’opéra, l’oratorio et aussi l’opérette, un genre qui fera de lui une vedette populaire en Allemagne (le documentaire montre de nombreuses archives de la télévision allemande, d’œuvres de Franz Lehár notamment). Sa carrière sur scène fut mondiale et longue, jusqu’à son retrait des scènes, à 77 ans. »
  3. a b c d e f g h i et j (en) Steve Shelokhonov, « Nicolai Gedda: Biography », IMDb,‎ 1990-2016 (lire en ligne)
    « Gedda's mastery of nine languages enables him to singing with total freedom the entire standard operatic repertoire. He sings with natural beauty on Italian, English, Latin, Hebrew, French, German, Pan-Scandinavian, and his native Russian and Swedish. Nicolai Gedda is arguably the most versatile of tenors in the second half of the 20th Century. »
  4. a b c d e f g h i j k l m n o p et q (en) Ian Lace (trad. du suédois par Tom Geddes), Book Review: "Nicolai Gedda - My Life and Art", by Nicolai Gedda as told to Aino Sellermark Gedda [« Recension : Nicolai Gedda, ma vie et mon art »], Classical Music on the Web, Amadeus Press (en), , 244 p. (ISBN 1-57467-048-4, lire en ligne)
    « Gedda's parents were Swedish/Russian and Nicolai's first teacher was his father. His early childhood was disrupted by his parents' move to Germany (Leipzig) [...] At school he [...] shone in singing, history and languages. In fact Gedda became fluent in nine languages and when he created the role of Anataol in Samuel Barber's Vanesa at the Met, several New York critics claimed that Gedda's English diction was much clearer than that of his American colleagues. [...] Nicolai Gedda was the most recorded tenor of the 20th century -- he was probably also the most versatile. »
  5. a b c et d (de) Manuel Brug, « Das strahlende Lächeln im Land der Musik », Die Welt « Kultur: Nicolai Gedda zum 90 »,‎ (lire en ligne)
  6. a et b (en) Anne Feeney (en), « Nicolai Gedda », AllMusic,‎ (lire en ligne)
  7. a et b (en) Nicolai Gedda, Biography, Warner Classics, (lire en ligne)
  8. a b c d e f g et h (en) Gisela Storjohann, « Nicolai Gedda », Opera (magazine),‎ (lire en ligne)
    « [...] he reads the works of the great novelists in the original in the seven languages [...]. Many people think of Gedda as a typical Italian, because of his inimitable phrasing, the sensuous timbre of his voice and his impeccable Italian diction. »
  9. a b c d et e (en) « Nicolai Gedda: My Favorite Operetta Heroes », Opera News (en), vol. 80, no 5,‎ (lire en ligne)
    « The most recorded tenor ever, Swedish–Russian stylistic chameleon Nicolai Gedda turned ninety this July. »
  10. Nicolai Gedda - Mein lieber Schwan - Wagner (Lohengrin), The Royal Opera of Stockholm, (écouter en ligne)
  11. Yves Rinaldi, « Nicolai Gedda », musicarmonia.fr,‎ (lire en ligne)

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  rien à ajouter ! --Fanfwah (discuter) 3 juillet 2016 à 08:04 (CEST)Répondre

Discussion de l'anecdote archivée. --GhosterBot (10100111001) 5 juillet 2016 à 13:01 (CEST) Répondre

  Euphonie : [V] ton anecdote proposée le 2016-06-8 20:04:00 a été acceptée. GhosterBot (10100111001) 5 juillet 2016 à 13:01 (CEST)Répondre

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