Discussion:Iouriy Drohobytch
- Admissibilité
- Neutralité
- Droit d'auteur
- Article de qualité
- Bon article
- Lumière sur
- À faire
- Archives
- Commons
Passage sur les deux facettes de la médecine
modifierGF38storic : j'ai supprimé le passage sur les deux facettes de la médecine à l'époque prémoderne, que vous aviez introduit le dernier et que j'avais précédemment reformulé de la façon suivante :
« À cette époque, le mot « médecine » n'est pas compris de la même façon qu'aujourd'hui. Dans les faits, il existe deux termes désignant les pratiques de guérison. Le premier, « médecine » dérive du verbe latin medico, qui signifie « droguer » (au sens de « soigner par un traitement »). La pratique de la médecine me donc l'accent sur la capacité à administrer des remèdes curatifs[1]. De leur côté, les médecins eux-mêmes pratiquent un autre art de guérir, alors appelé « physique » (d'où le nom de « physiciens » qui leur est resté en anglais). Le terme dérive du nom grec phusis, « nature ». Les médecins doivent étudier la philosophie naturelle, car les buts de la « physique » sont de préserver la santé et de prolonger la vie : guérir les malades n'est qu'un aspect — important mais non exclusif — de cette discipline. Le « physicien » doit être en mesure d'offrir des conseils aux bien-portants comme aux malades sur la façon de vivre selon la nature, car être en harmonie avec la nature se traduit par la préservation de la santé et la prolongation de la vie. Ainsi, les mots « médecine » et « physique », tels qu'ils sont utilisés à la fin du XVe siècle, sont des termes qui suggèrent les différences entre les grandes traditions de l'art de guérir : l'une basée sur l'expérience, l'autre sur l'apprentissage ; l'un s'intéressant principalement à la guérison, l'autre principalement à la préservation de la santé[1]. La nomination de Drohobytch à la cour de Casimir est une indication qu'il a réussi dans les deux domaines de la guérison, car un poste aussi important exigeait une connaissance extraordinaire de la philosophie et de la philosophie naturelle ainsi qu'une expérience pratique dans la guérison des maladies. »
En effet, la source de ce paragraphe n'avait strictement rien à voir avec Iouriy Drohobytch, puisqu'il traitait des conceptions médicales de l'Angleterre du XVIIe siècle (et non, comme vous l'indiquez, de celles de « la fin du XVe siècle »). De plus, la dernière phrase sur la nomination de Drohobytch à la cour de Casimir est une interprétation personnelle, qui n'est pas appuyée par la source en question. C'est pourquoi je l'ai retirée.
J'en profite pour vous enjoindre à ne pas « lâcher » ainsi de traductions automatiques dans les articles avant de les avoir relues. Voici, pour rappel, votre ajout initial :
« À cette époque, le concept de «médecine» est différent de la façon dont il est compris aujourd'hui. En fait, il y a deux termes désignés pour définir les pratiques de guérison. Le terme « médicament » dérive du verbe latin medico, qui signifie « droguer ». La pratique de la médecine mettait donc l'accent sur la capacité d'administrer des remèdes curatifs[2]. De leur côté, les médecins eux-mêmes pratiquent un autre art de guérir, la « médecine ». Le terme dérive du nom grec physis, signifiant "nature". Les médecins doivent étudier la philosophie naturelle parce que les buts de la médecine sont de préserver la santé et de prolonger la vie ; guérir les malades est une partie importante, mais seulement l'une des nombreuses parties, de la médecine. Le médecin doit être en mesure d'offrir des conseils aux bien-portants comme aux malades sur la façon de vivre selon la nature, car être en harmonie avec la nature se traduirait par la préservation de la santé ainsi que par la prolongation de la vie. Ainsi, « médecine » et « médecine », tels qu'ils sont utilisés à la fin du XVe siècle, sont des termes qui suggèrent les différences entre les grandes traditions des arts de la guérison : l'une basée sur l'expérience, l'autre sur l'apprentissage ; l'un s'intéressant principalement à la guérison, l'autre principalement à la préservation de la santé[2]. La nomination de Drohobytch à la cour de Casimir est une indication qu'il a réussi dans les deux domaines de la guérison, car un poste aussi important exigeait une connaissance extraordinaire de la philosophie et de la philosophie naturelle ainsi qu'une expérience pratique dans la guérison des maladies. »
Non seulement la syntaxe et la typographie sont calamiteuses en maints endroits (par exemple au niveau des guillemets), mais il y a aussi un lien vers un article inexistant, et surtout, le traducteur automatique que vous semblez avoir utilisé a jugé bon de rendre les mots anglais medicine et physic par… « médecine » et « médecine », alors que tout l'objet de ce texte est d'expliquer la différence entre les deux au XVIIe siècle. On obtient ainsi des absurdités telles que « médecine » et « médecine » […] sont des termes qui suggèrent les différences entre les grandes traditions des arts de la guérison. À l'avenir, il serait donc bon, non seulement que vous utilisiez les bonnes sources là où elles sont pertinentes, mais aussi que vous surveilliez la manière donc elles sont traduites.
Bien à vous, --Cosmophilus (discuter) 1 avril 2023 à 12:00 (CEST)
Références
modifier- (en) Harold J. Cook, « The new philosophy and medicine in seventeenth-century England », dans David C. Lindberg et Robert S. Westman (dir.), Reappraisals of the Scientific Revolution, Cambridge University Press, (ISBN 0-521-34262-7, lire en ligne), p. 398.
- David Lindberg, Reappraisals of the Scientific Revolution, Cambridge University Press 1990.
- Bonjour Cosmophilus :, le passage ne me convenait pas et j'avais l'intention de revenir dessus. Tant mieux si vous avez décidé d'intervenir avant mon retour dessus et je vous en remercie (et je préfère ne pas faire de commentaire sur le ton utilisé et les leçons...). Cordialement --GF38storic (discuter) 1 avril 2023 à 13:00 (CEST)