Discussion:Aménagement du territoire en France

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Pôles de compétence modifier

La notion de pôle de compétence est une possibilité pour le développement des territoires mais elle n'est pas la seule. Pour des espaces agricoles ou à vocation de loisir, par exemple, il n'est pas certain que l'accumulation "des savoirs faire dans un domaine technique" si je reprends les termes de la définition proposée du [pôle de compétence] soit la solution la plus adaptée.

En conséquence je suis réservé sur la pertinence de cet ajout, en tout cas sous sa forme actuelle de paragraphe supplémentaire dans les définitions.

De plus le vocable utilisé "un outil crucial", du registre de l'incantatoire, bien connu des spécialistes de l'aménagement et du développement n'a pas forcément sa place dans un document de nature encyclopédique, ou alors dans une partie de discussion sans que le consensus soit l'objectif.

Mais je ne sais pas comment réguler cette question: comment entrer en contact avec l'auteur le cette modification sinon en placant ce texte dans l'emplacement de discussion ?

Si l'on doit mentionner sur cette page de définition des principes d'aménagement, on devrait commencer par citer le polycentrisme comme principe d'organisation de l'espace, mobilisé en France et à l'échelle européenne notamment.

--AlainLHostis 28 jun 2004 à 15:03 (CEST)

Jusqu'à présent, il n'y a pas beaucoup d'articles "parfaits" sur WP. Et celui-ci (comme Urbanisme d'ailleurs) est caractéristique d'un article qui a du mal à décoller. On dirait que tu es bien placé pour y remédier, alors je t'en prie, ne te prive pas. Le principe de WP est que tout le monde modifie et complète, à moins qu'un conflit ne s'installe, ce qui n'est pas prêt d'arriver pour l'instant sur cet article. Note qu'en ce qui concerne les poles de compétence, c'est un économiste qui l'a ajouté. En fait, WP est un pôle de multi compétences ;o) --Pontauxchats Ier | 28 jun 2004 à 15:30 (CEST)

Aucun problème de mon côté pour que Alain, et/ou tout autre contributeur,

  • fasse des "principes d'aménagement" une section à part entière de l'article,
  • ajoute un ou plusieurs autres de ces principes, et les classent dans l'ordre qui lui sied,
  • remplace "crucial" par un mot de son choix, ou même, allez hop, je suis assez ouvert dans cette négo ;-)), ne laisse subsister que le nom "outil" ou "instrument" ou quoi que ce soit sans le moindre adjectif le qualifiant.

Je maintiens simplement que :

  • les pôles de compétence, qui sont d'ailleurs loin d'être totalement nouveaux, ont leur place ici,
  • ils ont pris de l'importance dans les stratégies actuelles de développement régional, et sont d'ailleurs de plus en plus cités à cet effet, donc il serait bizarre de les occulter,
  • que bien évidemment ils ne concerne pas directement les actions au niveau très local, encore que de nos jours le local (y compris l'espace agricole à vocation de loisir tel qu'il est cité), le français et l'européen peuvent difficilement s'abstraire du mondial et encore moins de la fédération des compétences,
  • que par ailleurs je ne vois pas en quoi cela s'opposerait au polycentrisme dont j'aurais plaisir à découvrir une description des bienfaits et contre-indications dans cet article.

J'apprécie par ailleurs la remarque de Pontauxchats sur la multicompétence wikipédienne ;-)) --Pgreenfinch 28 jun 2004 à 16:25 (CEST)

Opinions modifier

Je tombe sur cette page après avoir fait un lien ...

  1. La photo ne me plait pas du tout : l'aménagement du territoire n'a rien à voir avec le jardinage ! Aussi grand que soit ledit jardin.
  2. J'ai vu la remarque précédente selon laquelle cet article devrait être englobé dans "aménagement spacial" : l'ennui c'est que l'Aménagement du territoire dispose d'un cadre législatif très défini en France, et que l'aménagement spatial n'existe pas en France.
  3. Rien n'est parfait, mais je trouve cet article pas mal du tout.
  4. Ca fait vraiment longtemps que cet article traîne son bandeau "franco-centrisme" : pour contenter tout le monde, ne pourait-on pas le renommer "Aménagement du territoire (France)" ?
    --Sum 13 août 2006 à 10:55 (CEST)Répondre
Ta proposition 4 me paraît pas mal, d'autant qu'elle colle avec ce que tu dis sur l'amnénagement spatial. --Two Wings (jraf) 14 août 2006 à 12:26 (CEST)Répondre
+1 pour 1,2 et 4. je ne me sens pas compétant pour juger l'article.--Dude 15 septembre 2006 à 10:39 (CEST)Répondre
Bien d'accord pour le renommage l'article prendrait alors tout son sens (si je me rappelle bien, c'est moi qui a mis le bandeau, ou sinon c'est quelqu'un qui a eu la même réaction que j'aurais pu avoir). --Pgreenfinch 15 septembre 2006 à 19:36 (CEST)Répondre

Jardin new-yorkais modifier

Quelqu'un sait-il s'il faut proposer à la suppression la photo du jardin new-yokais censée illustrer l'article, ou s'il est possible de la simplement remplacer par ... autre chose ? --Sum 22 septembre 2006 à 07:05 (CEST)Répondre

Tout à fait d'accord avec Sum sur le renommage, mais seulement à partir du sous titre "une notion essentiellement française" (qui doit être mendé car nos amis allemands entre autres pourraient ne pas apprécier). Le début de la définition (que j'ai rédigé) devrait rester pour être ensuite développé. D'accord aussi pour supprimer cette image qui n'a presque rien à voir avec l'aménagement. Je n'ai pas d'image alternative à proposer, c'est quand même relativement abstrait comme notion. --AlainLHostis 22 septembre 2006 à 13:32 (CEST)Répondre

Je n'ai pas d'illustration à proposer ... mais je verrais bien une carte de France avec les tracés TGV et autoroutes pour illustrer le désenclavement (ou le contraire). --Sum 23 septembre 2006 à 06:35 (CEST)Répondre


L'aménagement de se limite pas à l'action des pouvoirs publics modifier

Je ne suis pas d'accord avec les modifications proposées par Utilisateur:Seudo qui remanient en profondeur la définition que j'avais proposée de l'aménagement. Il n'y a pas que les pouvoirs publics qui contribuent à l'aménagement des territoires, les individus, les entreprises sont aussi des acteurs de l'aménagement. C'est une vision trop étroitement juridique qui est proposée ici. Je prends date sur ce point car de toute façon, maintenant, comme l'article traite de l'aménagement du territoire en France, il va bien falloir créer un nouvel article aménagement du territoire auquel le premier renverra et qui ne soit pas une re-direction comme actuellement. AlainLHostis 6 novembre 2006 à 17:55 (CET)Répondre

Disons d'abord que mon intention était de présenter dans l'introduction les thèmes réellement traités dans l'article. On pourrait adopter une définition plus large de l'aménagement du territoire que celle que j'ai prise, mais encore faudrait-il la traiter dans l'article et pas seulement dans l'introduction. A part les citations rajoutées récemment par DUMOUCH, l'article ne parle concrètement que des politiques publiques.
Sur le fond, la formulation précédente me paraissait assez vague : « L'aménagement du territoire est l'art ou la technique de disposer dans l'espace les hommes et leurs activités, etc. » Quelle est la différence entre l'art et la technique dans ce contexte ? Cette définition n'est-elle pas tellement large qu'elle peut inclure à peu près une grande partie de l'activité économique ou de la géographie humaine ?
Pour répondre plus directement, les individus et les entreprises participent-ils vraiment à l'aménagement du territoire ? Pour moi, il y a une dimension intentionnelle dans l'aménagement du territoire. Une entreprise ou un individu se moquent d'« aménager un territoire » : ils cherchent à s'installer à l'endroit et à pratiquer l'activité qui leur convient le mieux à eux, il n'est pas dans leur nature de se préoccuper du développement de toute la région. Ils ne participent à l'aménagement du territoire que de manière annexe, en répondant favorablement aux incitations de l'État (subventions...). Seuls les pouvoirs publics, me semble-t-il, font consciemment et volontairement de l'aménagement du territoire. L'expression « aménagement du territoire » sent d'ailleurs bien le jargon administratif (cf. n'importe quelle recherche sur l'expression dans Yahoo ou Google). Mais encore une fois, je suis prêt à accepter une évolution de l'article. Seudo 8 novembre 2006 à 00:20 (CET)Répondre
Il y a manifestement matière à concilier nos deux approches. Je trouve les arguments apportés par Seudo tout à fait convaincants sur le rôle majeur des pouvoirs publics en matière d'aménagement, et spécialement en France. C'est très différent en Grande-Bretagne par exemple où l'équivalent des chambres de commerce et les entreprises exercent directement une action de développement sur des espaces équivalents à des ZAC, et où les acteurs économiques ont un pouvoir décisionnaire pour la politique d'aménagement à l'échelle régionale. Si on revient en France, le rôle majeur est bien joué par les pouvoirs publics. Mais on ne peut pas restreindre l'aménagement au domaine des politiques publiques. Les arguments développés par Dumouch en dessous ne peuvent pas être traités par dessus la jambe. Les individus (et les entreprises et aussi les acteurs sociaux comme les associations par exemple) participent à l'action de l'aménagement, et ils contribuent indirectement par leur action citoyenne à la définition de l'intentionnalité bien mise en avant par notre ami Seudo. On doit pouvoir formuler la définition pour intégrer les acteurs non institutionnels à l'action de l'aménagement.
Sur la question de l'art et de la technique, l'idée que j'ai empruntée à D. Martouzet était de faire apparaitre une dimension technique avec une série d'outils qui sont ceux des aménageurs, mais aussi un savoir, un savoir-faire, une expérience qui s'apparente à l'art de l'artisan (plus qu'à celui de l'artiste) qui est bien mis en avant dans l'article art.
Martouzet, D. (1993). Recherche du fondement de l'éthique de l'aménagement. Thèse de doctorat: Aménagement de l'Espace et Urbanisme. Tours: 449.
Alain L'Hostis 8 novembre 2006 à 11:28 (CET)Répondre
Je suis d'accord pour évoquer le rôle des acteurs privés : entreprise (cf. la piteuse affaire de Lacq il y a quelque mois) et surtout association, par exemple à travers les réunions de concertation (article très insuffisant !). Et leur rôle mériterait en effet une mention dans l'introduction qui, je le constate en le relisant, insiste vraiment beaucoup sur l'institutionnel... Mais il faut tout de même penser que les enjeux sont à une échelle plus grande que la préservation d'une rue : peut-être faudrait-il d'ailleurs expliquer le rapport entre aménagement du territoire et politique de la ville, notions qui peuvent avoir des élements communs selon les définitions que l'on prend. Je vais réfléchir à ces choses, mais libre à d'autres de se lancer ! Seudo 8 novembre 2006 à 22:54 (CET)Répondre

Vision étatiste modifier

C'est précisément cette vision purement étatiste, autoritaire qui me gêne beaucoup. Pourquoi dénier aux individus et aux entreprises une participation à l'aménagement du territoire ? Derrière cette conception se cache deux idéologies implicites : un anti-individualisme (au sens bien précisé en tête de cet article : Individualisme ) regardant les individus comme des acteurs dénués de toute motivation en dehors de l'intérêt immédiat et n'ayant pas prise sur le système (postulat libéral et marxiste); un refus de considérer la géographicité de la grande échelle.

Aménager une propriété, un parc d'entreprise, c'est précisément aménager un espace à l'échelle de la parcelle. Certes, il peut y avoir des hérésies paysagères (abus de végétaux ornementaux, de matériaux comme le verre et le métaux, standardisation...) mais aussi des innovations intéressantes ou un respect du sens du lieu s'appuyant sur l'existant.

Bien souvent, des individus se liguent contre des aménagements pensés à petite échelle et permettent de rejeter des projets absurdes. A cet égard, par exemple, la Métropole de Rennes n'a de cesse que de raser les maisons individuelles pour construire des immeubles en béton. Les matériaux locaux tirés du sous-sol disparaissent des façades, comme les très typiques schistes rouges de Pont-Réan.

Il en va de même de l'aménagement des alignements de Carnac : on a voulu grillager l'ensemble (pour protéger le site), mais aussi installer des zones pour entreprises à touristes et à Mac Do ; la mobilisation des artisans locaux a limité l'impact de ce projet démentiel.

Dans ces cas, ce sont bien les individus et les entreprises qui font de l'amanagement du territoire, les pouvoirs publics ne faisant que du "déménagement de territoire" pour reprendre l'expression d'Augustin Berque. --DUMOUCH 8 novembre 2006 à 06:33 (CET)DUMOUCHRépondre

Nul ne peut contester aux individus le droit voire le devoir, d'être parmi les intervenants quant aux questions d'Aménagement du territoire. Mais, il ne faut d'abord pas confondre aménagement du territoire et jardinage, et d'autre part, comme à Carnac, si des groupes de pressions ont infléchi sa position, c'est toujours l'Etat ou ses instances décentralisées qui prennent les décisions. C'est un constat ! Ceci dit, les questions de grillage à Carnac ne relèvent pas de l'aménagement du territoire, mais ... du développement touristique, de la gestion des incivilités ...
--Sum 8 novembre 2006 à 07:23 (CET)Répondre
Exactement, j'ai du mal à voir en quoi le choix du matériau des maisons relève de l'aménagement du territoire. Protéger l'identité locale est une cause honorable, mais cela relève d'autre chose. L'aménagement du territoire se place à une échelle beaucoup plus vaste et comprend des actions qui participent au développement d'une région : c'est faire passer une ligne à grande vitesse par une région ou par une autre, c'est encourager les entreprises à venir autour d'une ville, c'est répartir les fonds européens sur une région ou une autre. On pourrait évoquer le rôle des individus à travers par exemple les réunions de concertations (cf la CNDP), mais j'ai du mal à imaginer un projet relevant spécifiquement de l'aménagement du territoire et impulsé par des acteurs privés. Y'a-t-il des sources hors Wikipédia qui appliquent le concept d'aménagement du territoire à ce type de projet ? Seudo 8 novembre 2006 à 07:40 (CET)Répondre


Je crois que dans cette discussion, ce n'est pas le mot "aménagement" qui pose problème : nul ne conteste qu'organiser un réseau de corridors verts à l'échelle d'une zone de parcs d'entreprises, en prenant en compte chaque parcelle, est un aménagement.

En revanche, ce qui nous oppose ici est le terme "territoire". Vous vous cantonnez au seul territoire national. Pour ma part, je vois plutôt le territoire tel qu'il est considéré par Georges Bertrand dans sa conseption Géosystème-territoire-paysage. Dans ce cadre, tout ce que j'évoque n'est pas du tout hors sujet.

Votre restriction au territoire national (ou vaguement à la bureaucratie européenne en fin de page) est tellement étroite dans votre article, que vous omettez l'existence de politiques d'aménagement transfrontalières. Même la DATAR a évolué sur cette question, et assouplit ses limites administratives. Voici quelques articles sur le sujet :

PARIS D., RENARD J.-P., Nord et Est : frontières ouvertes, La Documentation photographique, n° 7007, Aubervilliers, La Documentation Française, oct. 1991, 42 p + 19 fiches.

PICOUET P., RENARD J.-P., Frontières et territoires, Documentation photographique n° 7016, Paris, La Documentation Française, 1993, 16 p + 19 p + 12 p.

GOETSCHY H, SANGUIN A-L, Langues régionales et relations transfrontalières en Europe, Paris, L’Harmattan, 1995, 318p.

CODRON V., « Zone d’activité locale et développement local au cœur d’un territoire frontalier : La Thiérache. », Hommes et Terres du Nord, Lille, Institut de géographie, Faculté des lettres de Lille, 1996-4, pp 223-232.

RENARD J.-P. (dir.), Le géographe et les frontières, L’Harmattan, Paris, 1997, 299p.

RENARD J.-P., « L’Aménagement du territoire en France et les frontières », Revue Hommes et terres du Nord n°2-3, Lille, Institut de géographie, Faculté des lettres de Lille, 1994, pp 96-102.

RENARD J.-P., « Frontière et recomposition territoriale », Revue Hommes et terres du Nord n°2-3, Lille, Institut de géographie, Faculté des lettres de Lille, 1994, pp 61-70.

SEVRIN R., « L’entre-Sambre-et-Meuse, une région frontalière à vocations multiples, Revue Hommes et terres du Nord n°4, Lille, Institut de géographie, Faculté des lettres de Lille, 1983, n° spécial Avesnois-Thiérache, pp 20-24.

DEWAILLY J.-M., « L’avesnois-Thiérache, un système régional frontalier ? », Revue Hommes et terres du Nord n°4, Lille, Institut de géographie, Faculté des lettres de Lille, 1983, n° spécial Avesnois-Thiérache, pp 25-26.

RENARD J.-P., « L’Avesnois-Thiérache, un système régional frontalier ? », Revue Hommes et terres du Nord n°4, Lille, Institut de géographie, Faculté des lettres de Lille, 1983, n°4, spécial Avesnois-Thiérache, pp 43-46.

--DUMOUCH 8 novembre 2006 à 10:24 (CET)Répondre

Vous pouvez bien sûr parler de l'aménagement du territoire dans les zones transfrontalières. Je n'en ai pas parlé parce que je parle de ce que je connais. C'est les maisons en pierre de Rennes et les alignements de Carnac qui, à mon sens, ne participent pas à l'aménagement du territoire. Vous avez beaucoup de références, mais qu'entendez-vous exactement par "aménagement du territoire" ? Je me méfie des citations, car en sortant une phrase de son contexte on peut facilement se tromper dans leur interprétation, comme avec les statistiques. Les idées de Berque ont l'air intéressantes, mais un exposé en quelques phrases de ses idées serait plus clair que deux ou trois citations. Seudo 8 novembre 2006 à 22:37 (CET)Répondre

Aménagement du territoire = politiques publiques modifier

J'ai consulté quelques livres rapidement. J'en ressors conforté dans ma vision de l'aménagement du territoire, qui est bien une politique publique et rien d'autre. Il semble que certains confondent l'aménagement du territoire avec des notions proches telles que le développement local ou l'intégration des activités humaines dans le paysage. L'aménagement du territoire, parce qu'il a pour but non pas le développement d'une région en particulier (et encore moins d'un site archéologique ou d'une banlieue) mais de toutes les régions, ne peut être fait que par l'État et l'Union européenne, en partenariat avec les collectivités régionales. Il demande des ressources financières importantes, une information approfondie, un large pouvoir normatif, une certaine indépendance face aux intérêts locaux qui permet de favoriser consciemment un équilibrage des territoires. Les individus, les entreprises, les associations peuvent contrecarrer des projets mauvais ou qu'ils jugent tels, mais leur action ne peut guère aller plus loin, surtout en France où l'esprit associatif, face à la toute-puissance de l'État, s'oriente dans un sens plus critique que gestionnaire.

Bref, j'ai un peu remanié l'introduction afin de la rendre moins « étatiste », mais je crois que les autres thèmes évoqués plus haut ont leur place dans d'autres articles (Développement local, concertation, etc). Seudo 11 novembre 2006 à 19:04 (CET)Répondre

En relisant moi aussi les définitions classiques, l'auteur de l'aménagement n'est jamais défini clairement, ainsi chez Merlin, (L'aménagement du territoire, 2002) ou encore chez Lacour (40 ans d'aménagement du territoire, 2008) la définition insiste sur l'action, mais sans restreindre un acteur unique ou un type unique d'acteurs, les pouvoirs publics. Je répète, pourquoi restreindre l'Aménagement à l'action des pouvoirs publics? Par exemple, un grand groupe industriel produit une occupation du territoire, contribue à produire une organisation du territoire en choisissant d'ouvrir (ou plutôt de fermer ces temps-ci) un site de production ou un site de R&D; bien sûr les pouvoirs publics possèdent la compétence au sens juridique mais pourquoi ne pas ouvrir un tout petit peu la définition; P Merlin n'a pas la réputation d'être un chercheur peu rigoureux, ne soyons pas plus royalistes que le roi. La grande époque du Plan est révolue, aujourd'hui l'aménagement se négocie entre des acteurs multiples, et de plus les pouvoirs publics ont la volonté de le faire avec la participation des citoyens (quoique l'on puisse penser de la légitimité et de l'efficacité de la concertation). cher Seudo votre définition conviendrait à l'article politiques d'aménagement du territoire mais n'est pas adaptée ici.--AlainLHostis (d) 21 octobre 2008 à 15:38 (CEST)Répondre
Quels exemples d'aménagement du territoire par des entreprises donne P. Merlin ? Je ne vois pas vraiment de différence en pratique entre l'aménagement du territoire et les politiques d'aménagement du territoire, car l'aménagement est une action consciente qui suit des motifs d'intérêt général. Or les entreprises suivent des motifs d'intérêt privé, c'est leur rôle ; elles participent à l'aménagement du territoire (comme les ménages), mais seulement dans la mesure où elles répondent à des incitations de l'Etat ou à des propositions de subventions. Elles font tout simplement des choix économiques rationnels, alors que les collectivités (et l'Etat à la grande époque de la DATAR) suivent une autre logique (réduction des inégalités entre autres, vision de très long terme ; but qu'elles n'atteignent pas forcément, je ne porte pas ici de jugement). Je lis justement en ce moment le Que sais-je ? sur l'aménagement du territoire et le rapport du CAE de 2000 sur le sujet : l'un comme l'autre n'évoquent que les pouvoirs publics comme initiateurs de l'aménagement du territoire. Seudo (d) 22 octobre 2008 à 00:48 (CEST)Répondre

Libéralisme modifier

Pour la énième, ici ou ailleurs, serait-il possible d'évoquer le libéralisme sans subjectivité politique? Contrairement à ce qui est affirmé, un libéral ne souhaite pas la dérégulation du marché mais simplement une grande souplesse pour laisser le dynamisme naturel remplir son rôle (concurrence, etc.). Ce qui est évoqué ici sous l'appellation "libéral" est de l'ultra-libéralisme, ou du néo-libéralisme à l'anglo-saxonne. Je crois que ça en agaçerait plus d'un si tous les articles évoquant le socialisme en parlait comme du Stalininisme, merci donc de corriger rapidement.

Merci de lire l'article de plus près avant de critiquer. C'est un géographe, Jacques Lévy, qui utilise le terme "libéraux" : l'article se contente de citer son opinion sans la reprendre à son compte. Il n'y a donc à mon sens rien à modifier, sauf dans l'éventualité où l'article dénaturerait les propos de Lévy (mais ce n'est pas le cas jusqu'à preuve du contraire). Seudo 9 janvier 2007 à 23:56 (CET)Répondre
Désolé mais la citation n'est pas évidente. Ca ne change en rien la partialité du propos.
Je ne comprends pas. Pour quelle raison ne devrait-on pas citer l'opinion de Jacques Lévy ? Parce que ce géographe ne bénéficie pas d'une notoriété suffisante ? Parce que son opinion est extrémiste et ne représente pas un courant important de la recherche ? Merci d'expliquer votre point de vue. Seudo 11 janvier 2007 à 16:59 (CET)Répondre

Cette article fait il partie de l'espace Géographie ? modifier

L'aménagement du territoire n'est il pas plus lié à la politique qu 'a la géographie ?

Il y a de sérieux manques, non ? modifier

Il me semble que cet article passe complètement sous silence :

  • la création des régions
  • la Loi d'aménagement du territoire du 16 juillet 1971.

L'aménagement du territoire n'a quand même pas commencé dans les années 1990. • Chaoborus 31 mai 2008 à 01:11 (CEST)Répondre

On pourrait même dire que l'aménagement du territoire s'est achevé dans les années 1990... En effet, il y a de sérieux manques sur la grande époque de la DATAR. Quant aux schémas de services collectifs, sauf erreur de ma part ils ont disparu dans la nature à l'heure qu'il est. Seudo (d) 12 octobre 2008 à 00:00 (CEST)Répondre
Je suis d'accord il y a de sérieux manques. Toute la politique de la DATAR, âge d'or de l'aménagement du territoire à la française est réduit en quelques phrases... Dans la section "Des expériences d'aménagement du territoire aux impacts variables" on trouve : "(voir plus haut le rôle de la DATAR sous la période gaullienne)." C'est visiblement une partie qui a disparut ? Quel est l'intérêt des citations ? --Nykopol fr (d) 2 juin 2010 à 12:53 (CEST)Répondre

vide modifier

Mais c'était ça la "france du vide"?--90.11.221.36 (d) 8 décembre 2010 à 19:31 (CET)Répondre

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