Famille Destremau

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La famille Destremau est une famille française qui a donné plusieurs militaires et écrivains. Elle a donné en particulier un polytechnicien, neuf saint-cyriens, deux officiers de l'Ecole Navale et deux ambassadeurs dont un membre de l'Institut.

Prononciation et orthographe

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Le nom de famille se prononce /dɛs.tʁə.mo/[1] et était parfois orthographié « Destremeau »[2] voire "de Lestremau".

Origines

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La famille Destremau a de lointaines origines gasconnes (Le Houga, Bas-Armagnac) et vit depuis le XVIIIe siècle à Paris, à Versailles, puis à Provins, à Lure, à Toulon et dans les Hautes-Pyrénées. Une branche protestante a donné plusieurs émigrés aux XVIIe-XVIIIe siècles : Jean Destremau, pasteur à Amsterdam et son fils Daniel, pasteur à Mannheim ; Jean (Joao) Destremau de Massé, ingénieur des fortifications, général dans l'armée portugaise ; Antoine Destremau, médecin du sultan de Golconde (Indes).

Filiation des personnalités notoires

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La lecture des registres de l'état civil (naissance, mariages décès) depuis le XIXe siècle permettent d'établir la filiation suivante :

  • Arthur Destremau ( à Provins - à Paris), chef de bataillon d'infanterie, ancien élève de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr (promotion « de l'Aigle » 1851-1853), promu officier de la Légion d'honneur le . Le à Lure, il épouse Marie Dromard.
    • Félix Alexis Destremau ( à Besançon - à Sfax), , ancien élève de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr (promotion « Tombouctou »), général de division, commandeur de la Légion d'honneur. Le à Épernay, il épouse Renée Malinet.
      • Jean Destremau ( à Épernay - mort à l'ennemi le à Cao Lanh (Cochinchine), ancien élève de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr (promotion « Chevalier Bayard »), colonel d'infanterie coloniale, officier de la Légion d'honneur, croix de guerre 39-45 et des TOE, médaille des évadés, Distinguished Service Cross (DSC). Le à Haguenau, il épouse Jeanne Portalis.
        • Olivier Destremau (1933), officier d'infanterie. Il épouse Odile Teissier.
          • Patrick Destremau (1960), général de corps d’armée, commandeur de la Légion d'Honneur, commandeur de l'ordre national du Mérite[3].
      • Bernard Destremau (1917-2002), joueur de tennis, officier de chars, diplomate, député de Versailles, vice-président de la commission des Affaires étrangères, représentant de la France auprès de l'UEO, secrétaire d'État, ambassadeur en Argentine, élu en 1995 à l'Académie des sciences morales et politiques. Il épouse Diane de Pracomtal.
        • Gilles Marie Armand Destremau (1956), directeur de société[3].
        • Yolaine Marie Aliette Destremau, femme de lettres
        • Christian Marie Alain Destremau, écrivain, historien.
    • Maxime Destremau ( à Alger - à Toulon), lieutenant de vaisseau, ancien élève de l'École navale (promotion 1892), connu pour son action décisive à la bataille de Papeete : le à Tahiti, il est vainqueur du vice-amiral Graf Maximilien von Spee, avec l'équipage de la Zélée[4]. Le à Luxeuil-les-Bains, il épouse Marie Thérèse Faivre d'Arcier.

Pour approfondir

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Bibliographie

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  • « Destremau », dans Paule-Cécile Minot, Versailles à travers ces grandes familles, Nouvelles Éditions Latines, , 228 p. (présentation en ligne), p. 69-78

Articles connexes

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Notes et références

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