Daniel François de La Douespe du Fougerais

militaire français

Daniel François de La Douespe du Fougerais (né en 1729 à Sainte-Florence (Vendée) et mort fusillé à Angers le ), est un officier des armées vendéennes lors de la première insurrection vendéenne.

Daniel François
de La Douespe du Fougerais
Daniel François de La Douespe du Fougerais

Surnom La Douëpe du Fougerais
Naissance
Sainte-Florence (Vendée)
Décès (à 64 ans)
Angers (fusillé)
Origine Drapeau du royaume de France Royaume de France
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Drapeau de l'Armée catholique et royale de Vendée Vendéens
Conflits Guerre de Vendée
Siège d'Angers
Bataille du Mans (1793)
Virée de Galerne
Autres fonctions Conseils d'administration de l'Armée catholique et royale
Famille Père de Benjamin François Ladouespe Dufougerais

Biographie

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Daniel François de La Douespe du Fougerais était issu d'une famille noble protestante originaire de Bordeaux. Il est le fils de Benjamin de La Douespe, seigneur de La Parnière, et de Marguerite Françoise Bousseau, dame de La Biffardière.

Comme les milliers de Français partis pour Saint-Domingue au milieu du XVIIIe siècle, Dufougerais partit aux Caraïbes avec un but économique clairement affiché : faire fortune aux Antilles avant de rentrer en métropole. Il s'en expliquait sans fard :

« Après un demeure de trois ou quatre ans dans le Nouveau Monde, j'espère... avec l'aide du Seigneur, retourner à la patrie et là, peut-être appuyé sur quelques petits lauriers de la fortune, vous entretenir avec plaisir de la façon dont se comportent les habitants de ces îles fortunées, leurs mœurs, leur polices. [...] Le projet que j'ai formé de passer à l'Amérique [...] est le fruit de quelques réflexions que j'ai faites sur le peu d'occupation et la vie oisive que l'on mène par force dans le Poitou, où il n'y a absoluement rien à faire »

Il revint millionnaire des Caraïbes.

Le chevalier de La Douëpe du Fougerais, seigneur de Sainte-Florence (Vendée) et propriétaire de la terre du Fougerais, près le village de l'Oye et d'une forêt qui borde ces fameux « Quatre chemins », était âgé de 64 ans à l'époque de l'insurrection.

Plutôt libéral, il prêta d'abord son château de l'Oie à la « Société itinérante des amis de la Constitution » (section provinciale du futur Club des Jacobins) pour sa première session, le .

Deux ans plus tard, en , il offrit son château aux chefs de l'armée catholique et royale pour y établir leur quartier général. Ses infirmités et son âge ne lui permettant pas de combattre, il fut placé dans les conseils d'administration, où il rendit d'importants services, joignant à un grand caractère un excellent jugement. Les colonnes républicaines ayant pénétré jusqu'au camp de l'Oye, le chevalier Dufougerais, obligé de se retirer précipitamment, arriva sur la hauteur des Herbiers et aperçut son habitation livrée aux flammes. Ce bel édifice fut entièrement réduit en cendres, et l'incendie s'étendit aux fermes. La perte fut de plus de 200 000 francs.

Après ce funeste événement, Dufougerais suivit l'armée à Angers, à Saumur, et il se trouva à la malheureuse affaire du Mans ; puis à la retraite qui en fut la suite. Arrivé près d'Ancenis, ce respectable vieillard, dont la santé était détruite, fut recueilli dans une métairie par des paysans royalistes.

Bientôt découvert, il fut conduit dans les prisons d'Angers, condamné à mort par une commission militaire, et fusillé le lendemain. Les motifs de son jugement furent établis sur l'étroite amitié qui existait entre le condamné et les chefs de brigands (expression du jugement) La Rochejaquelein, Marigny, Stofflet, le prince de Talmont, et sur ses efforts constants pour le rétablissement de la royauté.

Son frère aîné éprouva le même sort à Fontenay vers cette époque. Son fils aîné, le baron Dufougerais, devint membre de la chambre des députés en 1815.

Vie familiale

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Le chevalier de La Douëpe du Fougerais se maria le (Amsterdam) avec Julie Nairac (née le - Bordeaux), sœur de Jean-Baptiste Nairac et de Pierre-Paul Nairac. Ensemble, ils eurent :

Règlement d'armoiries

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« De gueules, à quatre clous d'argent, appointés en sautoir.[1] »

Annexes

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Bibliographie

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Notes et références

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Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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