Courniou

commune française du département de l'Hérault

Courniou
Courniou
Blason de Courniou
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Béziers
Intercommunalité Communauté de communes du Minervois au Caroux
Maire
Mandat
Catherine Sonzogni
2020-2026
Code postal 34220
Code commune 34086
Démographie
Gentilé Courniounais
Population
municipale
616 hab. (2021 en augmentation de 3,53 % par rapport à 2015)
Densité 20 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 28′ 28″ nord, 2° 42′ 45″ est
Altitude 362 m
Min. 329 m
Max. 951 m
Superficie 30,06 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Saint-Pons-de-Thomières
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Courniou
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Courniou

Courniou [kuʁ.ɲu] (en occitan Cornhon [kur.'ɲu]) est une commune française située dans le sud-ouest du département de l'Hérault, en région Occitanie.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Salesse, le ruisseau de Marthomis, le ruisseau de vertignol et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional du Haut-Languedoc, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (la « grotte de la Rivière Morte ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Courniou est une commune rurale qui compte 616 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 1 682 habitants en 1886. Ses habitants sont appelés les Courniounais ou Courniounaises.

Géographie modifier

Localisation modifier

La commune est limitrophe du département du Tarn.

Communes limitrophes modifier

Les communes limitrophes sont Anglès, Labastide-Rouairoux, Saint-Pons-de-Thomières, Le Soulié et Verreries-de-Moussans.

Géologie et relief modifier

Le pays est montagneux. Le village est situé à 362 m d'altitude; le point le plus haut est le Sud (951 m).

Hydrographie modifier

Le col de la Fenille (459 m), situé sur la D.612 à l'ouest de la commune avant la limite départementale avec le Tarn, est sur la ligne de partage des eaux entre la mer Méditerranée et l'océan Atlantique.

Il figure parmi les points du versant atlantique les plus proches de la Méditerranée en France[Carte 1]. La commune est sur les deux versants, ainsi donc que le département de l'Hérault.

 
Cadastre napoléonien : tableau d'assemblage (1835).

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 238 mm, avec 10,4 jours de précipitations en janvier et 4,4 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Labastide-Rouairoux à 5,94 km à vol d'oiseau[4], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 284,7 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Milieux naturels et biodiversité modifier

Espaces protégés modifier

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[8],[9].

Un espace protégé est présent sur la commune : le parc naturel régional du Haut-Languedoc, créé en 1973 et d'une superficie de 307 184 ha, qui s'étend sur 118 communes et deux départements[10]. Implanté de part et d’autre de la ligne de partage des eaux entre Océan Atlantique et mer Méditerranée, ce territoire est un véritable balcon dominant les plaines viticoles du Languedoc et les étendues céréalières du Lauragais[11],[12].

Réseau Natura 2000 modifier

 
Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats :, un site d'hivernage majeur pour l'une des espèces de Chauve-souris d'intérêt communautaire, le Grand Murin[14], d'une superficie de 89,5 ha, un site d'hivernage majeur pour l'une des espèces de Chauve-souris d'intérêt communautaire, le Grand Murin[15].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique modifier

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 2] est recensée sur la commune[16] : la « grotte de la rivière Morte » (248 ha), couvrant 2 communes du département[17] et deux ZNIEFF de type 2[Note 3],[16] :

  • le « massif du Somail » (23 004 ha), couvrant 11 communes dont dix dans l'Hérault et une dans le Tarn[18] ;
  • la « montagne noire centrale » (34 724 ha), couvrant 27 communes du département[19].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Courniou est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[20],[I 1],[21]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (84,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (82,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (84,3 %), zones agricoles hétérogènes (12,1 %), prairies (1,8 %), zones urbanisées (1,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,5 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune de Courniou est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à deux risques particuliers : le risque minier et le risque de radon[23]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[24].

Risques naturels modifier

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Salesse. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1987, 1995, 1999, 2011, 2017 et 2018[25],[23].

Courniou est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 5],[26].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Courniou.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 40,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 521 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 471 sont en aléa moyen ou fort, soit 90 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[28].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 2017[23].

Risques technologiques modifier

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[29].

Risque particulier modifier

L’étude Scanning de Géodéris réalisée en 2008 a établi pour le département de l’Hérault une identification rapide des zones de risques miniers liés à l’instabilité des terrains[30]. Elle a été complétée en 2015 par une étude approfondie sur les anciennes exploitations minières du bassin houiller de Graissessac et du district polymétallique de Villecelle. La commune est ainsi concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[31].

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Courniou est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[32].

Toponymie modifier

Le nom Courniou dérive de celui d'un domaine gallo-romain, gentilice latin Cornius augmenté du suffixe -onem[33].

Histoire modifier

La première mention de Courniou figure dans la charte de création de l’abbaye de Saint-Pons par Raymond Pons, comte de Toulouse (Xe siècle). L'église de Notre-Dame de Courniou a été construite en 1692. Jusqu'en 1705, les habitants de Courniou dépendaient de la paroisse Saint-Fabien de Prouilhe. Les trois paroisses de Notre-Dame de Courniou, Saint-Fabien de Prouilhe et Saint-Mathias de Marthomis (ces deux dernières érigées en paroisse en 1844) étaient annexes de celle de Saint-Pons.

Le , la commune de Courniou est créée, formée des hameaux de Courniou, Prouilhe et Marthomis, distraits de la commune de Saint-Pons-de-Thomières (B.L. 1884, XVIII-183)

Géologie modifier

Les terrains composant la géologie de Courniou sont variés.

Au nord de la commune, on trouve des gneiss et granites caractéristiques de la zone axiale de la Montagne Noire. A l'ouest, du col de la Fenille jusqu'à l'entrée du village, affleurent des schistes ardoisiers probablement pré-cambriens à cambriens.

Le reste de la commune est formé d'une série géologique allant de l'Ordovicien au carbonifère, souvent appelée "unité du saintponais" :

L'Ordovicien apparaît au sud de la commune sous la forme de grès et pélites directement en contact avec une série dévonienne carbonatée. Le dévonien est fortement plissé et semble être le flanc inverse d'un antique pli couché. La position inversée de la série est confirmée par la présence de carbonifère (étage Viséen) dans le cœur d'une antiforme.

Extraction modifier

L'ouverture de carrières dans les schistes a permis l'extraction d'ardoises tandis que les calcaires ont livré des moëllons et de la chaux.

Il est intéressant de noter que le sud de la commune renferme des gîtes métallifères[34] dans les calcaires, les dolomies et les grès. Aussi, du minerai de fer y a été extrait jusqu'au début du XXe siècle.

On trouve aussi un ancien site d'extraction de calcite, utilisée pour la réalisation de linteaux ou de pierres de parements.

Enfin, au XVIIIe siècle, les marbres eifféliens y ont été extraits pour leur qualité décorative.

L'industrie extractive a disparu sur la commune.

Le karst modifier

La présence d'une bande carbonatée fortement fracturée entourée de terrains imperméables a permis une très forte karstification dont l'exemple le plus connu est la grotte de la Devèze.

Ce vaste karst qui s'étend des Verreries de Moussans jusqu'à Saint Pons de Thomières draine les eaux météoriques et les eaux du Thoré et de la Salesse perdues au contact des calcaires et résurgent aux sources du Jaur et de Ponderatz à Saint-Pons-de-Thomières.

 
Vue de Marthomis.

Politique et administration modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1947 1953 Paul Gazel    
1953 1965 Louis Blanc    
1965 1971 Marcel Belot    
1971 mars 1995 Louis Lunes    
mars 1995 mars 2014 Jean-Pierre Rouanet    
mars 2014 en cours Catherine Sonzogni SE Professeure
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1886. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[36].

En 2021, la commune comptait 616 habitants[Note 6], en augmentation de 3,53 % par rapport à 2015 (Hérault : +7,29 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931
1 6821 6021 5161 3141 2181 111895879805
1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999
773703656673529503537595606
2005 2006 2010 2015 2020 2021 - - -
619617607595619616---
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie modifier

Revenus modifier

En 2018, la commune compte 306 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 638 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 150 [I 4] (20 330  dans le département[I 5]).

Emploi modifier

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 6] 8,9 % 9 % 12,3 %
Département[I 7] 10,1 % 11,9 % 12 %
France entière[I 8] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 338 personnes, parmi lesquelles on compte 75,1 % d'actifs (62,9 % ayant un emploi et 12,3 % de chômeurs) et 24,9 % d'inactifs[Note 8],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui du département en 2008.

La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 9]. Elle compte 95 emplois en 2018, contre 117 en 2013 et 112 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 218, soit un indicateur de concentration d'emploi de 43,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 49,8 %[I 10].

Sur ces 218 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 52 travaillent dans la commune, soit 24 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 85,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,8 % les transports en commun, 5,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 7,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

Activités hors agriculture modifier

Secteurs d'activités modifier

37 établissements[Note 9] sont implantés à Courniou au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10],[I 13].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 37
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
8 21,6 % (6,7 %)
Construction 5 13,5 % (14,1 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
15 40,5 % (28 %)
Information et communication 2 5,4 % (3,3 %)
Activités immobilières 1 2,7 % (5,3 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
1 2,7 % (17,1 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
3 8,1 % (14,2 %)
Autres activités de services 2 5,4 % (8,1 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 40,5 % du nombre total d'établissements de la commune (15 sur les 37 entreprises implantées à Courniou), contre 28 % au niveau départemental[I 14].

Entreprises et commerces modifier

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[39] :

  • Scierie Du Somail, sciage et rabotage du bois, hors imprégnation (584 k€)
  • Tab-Gonzalez Raphael, travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiment (145 k€)
  • Courniou Construction CG, travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiment (137 k€)
  • Ripcode, conseil en systèmes et logiciels informatiques (76 k€)
  • L Assiette Gourmande, restauration traditionnelle (8 k€)

En 1884, le chemin de fer de Castres à Bédarieux a permis un essor économique. Les forêts ont favorisé l'industrie du bois (charpentes, douelles de barriques, cercles, tuteurs pour la vigne). Les tisserands étaient nombreux autrefois. Entre 1830 et 1960 a été exploitée une mine de fer dans la région des Usclats-Verreries.

Agriculture modifier

La commune est dans les « Plateaux du Sommail et de l'Espinouze », une petite région agricole occupant une frange nord-ouest du département de l'Hérault[40]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 18 20 15 11
SAU[Note 12] (ha) 433 621 707 458

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 18 lors du recensement agricole de 1988[Note 13] à 20 en 2000 puis à 15 en 2010[42] et enfin à 11 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 39 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[43],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 433 ha en 1988 à 458 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 24 à 42 ha[42].

Lieux-dits et écarts (masages) modifier

  • Balescut
  • Bapech
  • Briol (le)
  • Cabanes
  • Clos du Rey
  • Colombier (le)
  • Costète (la)
  • Couffins
  • Courniou
  • Enclauses (les)
  • Fajolle (la)
  • Frescatis
  • Gayraud
  • Juge (le)
  • Marquit
  • Mas Haut
  • Mathas (Le)
  • Marthomis
  • Moulin (le)
  • Nabat
  • Pauzelles (les)
  • Pressarié (la)
  • Prouilhe
  • Rocadel (le)
  • Roucan
  • Sabo
  • Saint-Roger
  • Sagnette (la)
  • Scio
  • Soulage
  • Usclats
  • Vergne (le)

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

  • Grotte de la Devèze. Voir les salles
    • Salle Casteret
    • Salle des Bijoux
    • Salle Armand
    • Salle de Rouville
    • Salle de L’abbé
    • Salle Milhaud
  • Musée français de la Spéléologie

Aire de jeux sous la cathédrale.

Personnalités liées à la commune modifier

Héraldique modifier

  Blason
Tranché : au 1er de gueules à une croix cléchée pommetée et vidée d'or (croix occitane), au 2d d'or à trois châtaignes au naturel ordonnées en orle ; à la cotice d'azur brochant sur la partition ; au chef de sable chargé d'une chauve-souris d'argent[44],[45].
Détails
Adopté en .

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[13].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  9. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  10. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  12. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[41].
  • Cartes
  1. « Col de la Fenille » sur Géoportail..
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références modifier

Site de l'Insee modifier

  1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Courniou » (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
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Autres sources modifier

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Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

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  • Patrick Cabrol, Contribution à l'étude du concrétionnement carbonate des grottes du Sud de la France : morphologie, genèse, diagenèse, Montpellier, éd. Cerga, , 275 p.
  • Jean-Pierre Ferrer, Précis chronologique d'histoire de Courniou dans l'Hérault : avec des éléments de géographie physique, économique, humaine et touristique, Minerve, J.-P. Ferrer, , 154 p.
  • Georges Milhaud, « La Grotte de la Devèze », Cévenne & Méditerranée, no 2,‎ , p. 71-80

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Articles connexes modifier

Liens externes modifier