Coquelin cadet

comédien français (1848-1909)
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Alexandre Honoré Ernest Coquelin, né le à Boulogne-sur-Mer et mort le à Suresnes[2], dit Coquelin cadet pour le distinguer de son frère Constant dit Coquelin aîné, est un acteur et un écrivain français.

Coquelin cadet
Portrait de Ernest Coquelin vers 1880, photographie
Fonction
Sociétaire de la Comédie-Française
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 60 ans)
SuresnesVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Pseudonyme
PirouetteVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Fratrie
Autres informations
A travaillé pour
Distinction
Archives conservées par
Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 13159-13163, 5 pièces, -)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
signature de Coquelin cadet
Signature
Tombe de Cadet Coquelin au cimetière de l'Est de Boulogne-sur-Mer.

Biographie

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En 1867, après avoir reçu le premier prix de comédie au Conservatoire de Paris, Coquelin cadet débute à l'Odéon, puis entre à la Comédie-Française[3].

En 1875, il en démissionne pour passer au théâtre des Variétés, où il joue dans divers vaudevilles tels que Un chapeau de paille d'Italie de Labiche. En 1876, il revient à la Comédie-Française, dont il devient sociétaire en 1879. Il s'y est en particulier illustré dans des rôles de pièces de Molière.

Spécialisé dans le monologue, qu'il découvre en écoutant Charles Cros lire son poème Le Hareng saur, art sur lequel il a écrit deux livres, Le Monologue moderne (1881) et L'Art de dire le monologue (1884), il a porté de nombreux monologues sur la scène, parmi lesquels ceux de Feydeau : Le Potache et Patte en l’air, Les Réformes, Tout à Brown-Séquard, Un Monsieur qui est condamné à mort et Un Monsieur qui n'aime pas les monologues.

En 1891, Antoine Bourdelle le sculpte en mascarille. En 1897, le sculpteur Jean-Antoine Injalbert sculpte son masque sur le Monument à Molière de Pézenas. En 1907, il est nommé Rosati d'honneur[4]. En 1908, Coquelin cadet est interné dans une maison de santé à Suresnes, où il meurt le . Il est enterré au cimetière de l'Est (Boulogne-sur-Mer).

Théâtre

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Carrière à la Comédie-Française

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Entrée en 1868.
Nommé 304e sociétaire en 1879.

Hors Comédie-Française

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Publications

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  • Sous le pseudonyme Pirouette, Le livre des convalescents, illustrations par Henri Pille, Paris, Tresse, 1880.
  • Le Monologue moderne, Paris, Éditions Paul Ollendorff, 1881[5].
  • Sous le pseudonyme Pirouette, Fariboles, illustrations par Henri Pille, Paris, Éditions Paul Ollendorff, 1882.
  • L'Art de dire le monologue, Paris, Éditions Paul Ollendorff, 1884[6].

Notes et références

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  1. « https://archives.yvelines.fr/rechercher/archives-en-ligne/correspondances-du-musee-departemental-maurice-denis/correspondances-du-musee-maurice-denis », sous le nom COQUELIN CADET Ernest COQUELIN, dit (consulté le )
  2. Acte de décès à Suresnes, n° 27, vue 9/76.
  3. « C'est idiot (Jules Thinet) Coquelin cadet », sur Bibliothèques spécialisées de la Ville de Paris (consulté le ).
  4. Archives de la ville de Fontenay-aux-Roses.[source insuffisante]
  5. En ligne sur Gallica
  6. En ligne sur Gallica

Annexes

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Bibliographie

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  • Benoît Noël, avec Francine Delacroix et Liliane Kalenitchenko, Les Coquelin, trois générations de comédiens, Société Historique de Rueil-Malmaison, 1998.

Article connexe

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Liens externes

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