Concerto pour violoncelle en mi mineur (Khatchatourian)

d'Aram Khachaturian

Le concerto pour violoncelle en mi mineur d'Aram Khatchatourian a été composé en 1946 pour Sviatoslav Knouchevitski. C'est le dernier des trois concertos qu'il a écrit pour les membres du trio Oïstrakh. Les autres étaient : le Concerto pour piano, pour Lev Oborine (1936) ; et le Concerto pour violon, pour David Oïstrakh (1940).

Histoire

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L'œuvre a été créée le [1] (ou [2]), dans la Grande Salle du Conservatoire de Moscou, avec le dédicataire Sviatoslav Knouchevitski comme soliste. Le chef d'orchestre était Aleksandr Gauk[3].

L'œuvre a été l'une des raisons pour lesquelles Khatchatourian a été évincé de l'Union des Compositeurs[4], et lui-même et d'autres compositeurs soviétiques ont été dénoncés pour formalisme dans le décret Jdanov de 1948[5].

Le Concerto pour violoncelle est le moins connu des trois concertos[5],[6], et n'est pas entré dans le répertoire des grands violoncellistes comme les deux autres pour pianistes et violonistes. Il y a relativement peu d'enregistrements[7].

Le travail fait écho à des expériences douloureuses de Khatchatourian en temps de guerre[2]. Il contient de nombreuses allusions folkloriques et de danses rythmées comme chez les ashoug[6]. Il a été décrit comme plus proche d'une symphonie avec violoncelle que d'un concerto pour violoncelle.

Mouvements

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Les trois mouvements sont les suivants[8] :

  1. Allegro moderato
  2. Andante sostenuto – attacca
  3. Allegro (un battuta).

Le mouvement d'ouverture contient des sections sombres et cite même le Dies Irae[5]. Il est rhapsodique et changeante dans ses humeurs[4]. Il contient une longue cadence, mais un peu par voie de développement thématique.

L'Andante central a été décrit comme « introspectif et mélancolique[5] », « nocturne et séduisante », « dramatique et sévère[7] », et « menaçant, oriental et mélismatique[3] ».

Le troisième mouvement est plein d'agitation et de tension[4]. Cependant, son niveau d'énergie diminue jusqu'à tout près de la fin, quand il se termine par une coda rapide[7].

Enregistrements

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Bibliographie

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  • François-René Tranchefort (dir.), Guide de la musique symphonique, Paris, Fayard, coll. « Les Indispensables de la musique », , 896 p. (ISBN 2-213-01638-0, OCLC 299409280), p. 394.

Notes et références

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(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Cello Concerto (Khachaturian) » (voir la liste des auteurs).

Liens externes

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