Chapelle Saint-Jean de Campénéac

chapelle située dans le Morbihan, en France

La chapelle Saint-Jean est située au lieu-dit « Saint-Jean », dans la commune de Campénéac, dans le Morbihan[1].

Chapelle Saint-Jean
Présentation
Type
Destination initiale
Destination actuelle
Culte (Pardon)
Style
Construction
XIIIe siècle
XVIIe siècle
Propriétaire
Privé
Patrimonialité
Localisation
Pays
Département
Commune
Coordonnées
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
(Voir situation sur carte : Bretagne (région administrative))
Géolocalisation sur la carte : Forêt de Paimpont
(Voir situation sur carte : Forêt de Paimpont)

Historique modifier

La chapelle et le prieuré attenant auraient été fondés par les chevaliers de l'Ordre du Temple[2] au XIIIe siècle (mais elle pourrait être plus ancienne) sur l'emplacement d'un ermitage du VIe siècle, avant d'être attribuée aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem lors de la dissolution de l'ordre en 1312. L'établissement devait être originellement noyé dans la forêt de Paimpont, plus étendue avant les abattages liés aux activités métallurgiques[3], ce qui en faisait un lieu propice pour un ermitage.

Le prieuré, la chapelle et les dépendances sont donnés par lettre patente de Charles IX à Prigent de Trécesson en 1568.

La chapelle est très remaniée au XVIIe siècle.

Nicolas Bourelle de Sivry (1756-1808), payeur général et seigneur de Trécesson, repose dans la chapelle.

La chapelle fait l'objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [1].

Description modifier

La chapelle, de plan rectangulaire à abside semi-circulaire, est un édifice sans âge par sa simplicité et son appareil fruste, comme il en fut construit depuis le haut Moyen Âge jusqu’à l'époque moderne, ce qui rend sa datation difficile en l'absence de sources documentaires précises.

Au sud, elle est jouxtée par les ruines de l'ancien ermitage noyées dans la végétation. Deux maisons anciennes en pierre à proximité forment avec la chapelle un petit hameau pittoresque. Le rocher sur lequel elle a été bâtie affleure par plaque sous le gazon. Il forme le sol intérieur de la chapelle.

La façade ouest de la chapelle est percé d'une porte surmontée d'une fenêtre dans l'axe, tous deux de plein cintre et montés en claveaux sommairement ajustés. Les murs épais sont en un appareil irrégulier de schiste local. La nef et l'abside sont percées de minuscules fenêtres rectangulaires à linteau de pierre. Un petit clocher rectangulaire de charpente à toiture pyramidale est érigé près du pignon ouest.

En contrebas on trouve une fontaine associée au culte de saint Jean. On y venait en procession le 24 juin[4].

 
La chapelle et les ruines du prieuré.

Références modifier

  1. a et b « Chapelle Saint-Jean », notice no PA00091071, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. « Département du Morbihan », sur Les Templiers et Les Croisades (consulté le )
  3. Jean-François Duval, « Métallurgie et défrichement en forêt de Paimpont au Moyen Âge », sur Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest,
  4. Jean-Charles Caillard, « Brocéliande : Sites remarquables », sur Pays de Guer Coëtquidan & Brocéliande

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier