Bataille de Saint-James (12 septembre 1795)

La bataille de Saint-James se déroule le , pendant la Chouannerie.

Bataille de Saint-James

Informations générales
Date
Lieu Saint-James
Issue Victoire des républicains
Belligérants
Drapeau de la France République française Drapeau des armées catholiques et royales Chouans
Commandants
• Capitaine Bados † Marie Eugène Charles Tuffin de La Rouërie
• Louis-François Dauguet
Forces en présence
Inconnues 1 000 hommes[1]
Pertes
15 morts[2] Inconnues

Chouannerie

Batailles

Coordonnées 48° 31′ 22″ nord, 1° 19′ 29″ ouest
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Bataille de Saint-James
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Bataille de Saint-James
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Bataille de Saint-James

Déroulement modifier

Le 12 septembre 1795[1],[2],[3], deux jours après leur victoire au combat de La Croix-Avranchin, les chouans, au nombre de 1 000 hommes selon les républicains, attaquent la petite ville de Saint-James[1],[3]. La garnison, composée de soldats du 3e bataillon de la 19e demi-brigade d'infanterie légère[1],[2],[3], se replie dans les retranchements élevés autour d'un calvaire[4], sur l'emplacement de l'ancien château[1],[2],[3], où ils parviennent à contenir les assaillants[2],[4]. Ces derniers pillent alors quelques maisons de patriotes[2],[4],[3] et abattent l'arbre de la liberté[1],[2],[3]. Au bout d'une heure[2],[3], une heure et demie[1] ou trois heures[4], les chouans se retirent, sans doute par crainte de l'arrivée de renforts républicains[1],[2]. La population et la municipalité de Saint-James sont par la suite accusés par les officiers de la 19e demi-brigade de carabiniers, cantonnés à Saint-Georges-de-Reintembault, de ne pas avoir aidé la garnison[2],[3]. En réponse, la municipalité adresse un rapport aux administrateurs du district qui le remettent au représentant Dentzel[3]. Elle s'empresse ensuite de faire de nouveaux travaux de fortification à la redoute du Calvaire, qui est entourée d'une palissade, tandis que trois tentes et des lits de camps sont établis pour l'installation d'un corps de garde[3].

Pertes modifier

Les républicains perdent quatorze soldats et un officier[1],[2],[4],[3] — le capitaine Bados[1],[3], tué d'une balle en plein front[4],[3] — ainsi que plusieurs blessés[4]. Plusieurs chouans sont également tués, mais leur nombre n'est pas connu[4].

Notes et références modifier

  1. a b c d e f g h i et j Pontbriand 1904, p. 175-176.
  2. a b c d e f g h i j et k Jourdan, t. II, 1907, p. 43.
  3. a b c d e f g h i j k l et m Ménard, t. X, 1894, p. 84-86.
  4. a b c d e f g et h La Sicotière, t. I, 1889, p. 326-327.

Bibliographie modifier

  • Félix Jourdan, La Chouannerie dans l'Avranchin, t. II, Imprimerie de L'Avranchin, , 271 p. (lire en ligne).  
  • Christian Le Bouteiller, La Révolution dans le Pays de Fougères, Société archéologique et historique de l'arrondissement de Fougères, , 839 p.  .
  • Victor Ménard, « Histoire de la ville de Saint-James-de-Beuvron », dans Mémoires de la Société académique du Cotentin (archéologie, belles-lettres, sciences et beaux-arts), t. X, Avranches, Imprimerie Alfred Perrin, , 180 p. (lire en ligne).  
  • Paul-Marie du Breil de Pontbriand, Un chouan, le général du Boisguy : Fougères-Vitré, Basse-Normandie et frontière du Maine, 1793-1800, Paris, Honoré Champion éditeur, (réimpr. La Découvrance, 1994), 509 p. (lire en ligne).  
  • Toussaint du Breil de Pontbriand, Mémoire du colonel de Pontbriand sur les guerres de la Chouannerie, vol. I, Plon, (réimpr. Éditions Yves Salmon, 1988), 324 p. (lire en ligne).  
  • Léon de La Sicotière, Louis de Frotté et les insurrections normandes, 1793-1832, t. I, Plon, , 667 p. (lire en ligne).