Bataille du Morne Pelé

(Redirigé depuis Bataille de Morne Pelé)
Bataille du Morne Pelé

Informations générales
Date
Lieu Morne Pelé, entre Quartier-Morin et Grande-Rivière
Issue Victoire républicaine
Belligérants
Drapeau de la France République française Esclaves insurgés et royalistes
Commandants
• D'Assas Toussaint Louverture
Forces en présence
Inconnues Inconnues
Pertes
Inconnues Inconnues

Révolution haïtienne

Batailles

Coordonnées 19° 39′ 05″ nord, 72° 10′ 30″ ouest
Géolocalisation sur la carte : Haïti
(Voir situation sur carte : Haïti)
Bataille du Morne Pelé
Géolocalisation sur la carte : Caraïbes
(Voir situation sur carte : Caraïbes)
Bataille du Morne Pelé
Géolocalisation sur la carte : Monde
(Voir situation sur carte : Monde)
Bataille du Morne Pelé

La bataille du Morne Pelé se déroule le pendant la révolution haïtienne. Elle s'achève par la victoire des républicains, qui s'emparent du camp du morne Pelé, entre Quartier-Morin et Grande-Rivière.

Déroulement modifier

Le , le chevalier d'Assas, commandant du régiment du Cap, attaque le camp du morne Pelé, défendu par les forces insurgées commandées par Toussaint Louverture[1]. Les insurgés opposent une forte résistance, mais ils finissent par abandonner le combat pour se replier sur le camp de la Tannerie, situé entre Grande-Rivière et Dondon[1],[2].

Suites modifier

Ce combat constitue le premier fait d'armes connu de Toussaint Louverture[1]. Cependant, d'après les notes rédigées par son fils, Isaac Louverture, il fait naître un fort ressentiment chez Jean-François, qui se montre « jaloux de l'ascendant qu'il avait sur les esprits, de sa défense du Morne-Perly, contre le chevalier d'Assas, et de ses autres beaux faits d'armes »[3]

Fin 1792, Toussaint est capturé par Jean-François, qui le fait emprisonner à Vallières[4]. Georges Biassou le fait cependant libérer et Toussaint affirmera par la suite que cette intervention lui a probablement sauvé la vie[4].

En décembre 1792, Georges Biassou promeut Toussaint général[5]. À partir de cette date, il le désigne dans ses déclarations comme « notre général d'armée »[5].

Notes et références modifier

  1. a b et c Saint-Rémy 1850, p. 52-53.
  2. Smartt Bell 2007, p. 72.
  3. Métral 1825, p. 326-327.
  4. a et b Hazareesingh 2020, p. 85.
  5. a et b Hazareesingh 2020, p. 80-81.

Bibliographie modifier