Aurelii

gens romaine
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Aurelii
Gens Aurelia

Branches
Sous la République Cotta, Pecuniola, Orestes, Scaurus
Sous l'Empire Cotta, Fulvus, Gallus, Victor

Légende :

Patricien, Plébéien, Consulaire, Sénatorial, Équestre

Période IIIe - Ier siècle av. J.-C.
Magistratures occupées
sous la République
Consulat 11 fois
Tribunat plébéien 1 fois

Gens et Liste des gentes romaines

Les Aurelii (singulier: Aurelius) sont les membres d'une ancienne famille plébéienne romaine, la gens Aurelia. Les cognomina de cette famille, sous la République, sont Cotta, Orestes et Scaurus. Sous l'Empire, on trouve les Fulvi, une branche de la gens Aurelia dont sont issus les Antonins.

Origines modifier

Suivant le lexicographe latin Festus (IIe siècle), le patronyme des Aurelii est lié au culte de la divinité solaire romaine Sol[1]. Cette association tire peut-être ses origines de la divinité solaire étrusque Usil, dont proviendrait une forme archaïque du patronyme, Auselius[1] devenue par rhotacisme Aurelius[2].

Principaux membres modifier

Sous la République modifier

  • Publius Aurelius Pecuniola, tribun militaire en 252 av. J.-C. qui reçoit temporairement un commandement lors du siège de Lipari mais qui est flagellé, dégradé et renvoyé à Rome pour avoir lancé une attaque sans en avoir reçu l'ordre[3],[a 1].

Aurelii Cotta modifier

Aurelii Orestes modifier

Aurelii Scauri modifier

Sous l'Empire modifier

Aurelii Fulvii modifier

Aurelii Galli modifier

Aurelii sévèriens modifier

  • Lucius Septimius Bassianus dit Caracalla, empereur romain de 211 à 217, a pris le nom de Marcus Aurelius Severus Antoninus Augustus pour se rattacher à la famille des Antonins
    • Son fils adoptif Varius Avitus Bassianus dit Héliogabale, empereur de 218 à 222, a pris le nom de règne de Marcus Aurelius Antoninus
    • Gessius Bassianus Alexianus dit Sévère Alexandre, empereur de 222 à 235, parent et co-empereur d'Heliogabale, a pris le nom de règne de Marcus Aurelius Severus Alexander
    • Le gentilice Aurelius a été adopté par beaucoup de nouveaux citoyens romains promus par l'édit de Caracalla en 212[6]

Autres modifier

Notes et références modifier

  • Sources modernes :
  1. a et b (en) Gary Forsythe, Time in Roman Religion : One Thousand Years of Religious History, New York, Routledge, (ISBN 978-1-136-31442-1), p. 125
  2. (pt) Ana Isabel Boullón Agrelo, Antroponimia medieval galega (ss. VIII–XII), Tübingen, Walter de Gruyter, coll. « Patronimica Latina » (no 12), (ISBN 978-3-11-090943-2), p. 145
  3. Broughton 1951, p. 212.
  4. Broughton 1951, p. 248-249.
  5. Broughton 1951, p. 270.
  6. Cilliers Breytenbach et Julien M. Ogereau, Authority and Identity in Emerging Christianities in Asia, Brill, 2018, p. 125.
  • Sources antiques :

Bibliographie modifier

  • (en) T. Robert S. Broughton, The Magistrates of the Roman Republic : Volume I, 509 B.C. - 100 B.C., New York, The American Philological Association, coll. « Philological Monographs, number XV, volume I », , 578 p.