Arpavon

commune française du département de la Drôme

Arpavon
Arpavon
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Nyons
Intercommunalité Communauté de communes des Baronnies en Drôme Provençale
Maire
Mandat
Marc Hamard
2020-2026
Code postal 26110
Code commune 26013
Démographie
Gentilé Arpavonnais, Arpavonnaises
Population
municipale
74 hab. (2021 en diminution de 8,64 % par rapport à 2015)
Densité 5,5 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 22′ 16″ nord, 5° 16′ 07″ est
Altitude Min. 341 m
Max. 1 205 m
Superficie 13,45 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Nyons et Baronnies
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Arpavon
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Arpavon
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Arpavon

Arpavon est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie modifier

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Localisation modifier

Arpavon est située à 15 km à l'est de Nyons.

Relief et géologie modifier

  • Paysage tourmenté[1].

Sites particuliers[2] :

  • Col de Sierry
  • Col des Sept Pommiers
  • Col d'Onglon
  • Combe Belle
  • Combe Fournière
  • l'Aiguillette (793 m)
  • le Colombier (627 m)
  • la Gardette (683 m)
  • Rocher Roux (936 m)
  • Serre Chapeau
  • Serre de l'Adret
  • Serre Notre-Dame

Géologie modifier

Hydrographie modifier

La commune est arrosée par les cours d'eau suivants[2] :

  • l'Ennuye
  • Ravin de Charaye
  • Ravin de Font Barrère
  • Ravin de la Chaboite
  • Ravin des Combes
  • Ravin de Somme Longue
  • Ruisseau de Goudon
  • Ruisseau de l'Ubac
  • Ruisseau des Saules

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 918 mm, avec 7,1 jours de précipitations en janvier et 4 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Bésignan à 7 km à vol d'oiseau[5], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 783,1 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Arpavon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11].

La commune est hors attraction des villes[12],[13].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (76,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (82,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (63,7 %), zones agricoles hétérogènes (17,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (6,6 %), forêts (6,5 %), prairies (4,6 %), cultures permanentes (1,4 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine modifier

Quartiers, hameaux et lieux-dits modifier

Site Géoportail (carte IGN)[2] :

  • Ambertrave
  • Bois d'Embrun
  • Charaye
  • Charrière Vieille
  • Clos de Mésouilles
  • Contrat
  • Coullet
  • Ferme de Gros Grains
  • Ferme de la Ramière
  • Ferme de Sauvie
  • Fermes des Viarars
  • Grande Javonière
  • la Buisse
  • la Charbonnière
  • Langueron
  • la Roche Pourrie
  • le Devès
  • le Grand Bois
  • le Grand Ubac
  • le Jas
  • le Moulin
  • le Paissier
  • l'Escarbasse
  • les Combes
  • les Pignièses
  • les Vergers
  • Morimian
  • Mussane
  • Notre-Dame de Consolation
  • Pierrefeu
  • Plan d'Aubres

Anciens quartiers, hameaux et lieux-dits :

  • Ambertrave est un quartier attesté en 1891. Il était dénommé le Plan des Bertrands en 1615 (terrier du roi)[15].

Logement modifier

Projets d'aménagement modifier

Voies de communication et transports modifier

La commune est desservie par les routes départementales D 64 et D 566[2].

La gare SNCF la plus proche se trouve à Montélimar.

Risques naturels et technologiques modifier

Risques sismiques modifier

Autres risques modifier

Toponymie modifier

Attestations modifier

Dictionnaire topographique du département de la Drôme[16].

  • 1216 : castrum Arpaonis (inventaire Morin-Ponce, I, 410) / étudié par Ernest Nègre[17].
  • 1231 : castrum de Arpoun (inventaire des dauphins, 240).
  • 1293 : castrum de Arpaone (Valbonnais, I, 35).
  • 1293 : castrum de Arpeione (inventaire des dauphins, 221).
  • 1340 : castrum de Alpaone (choix de documents, 64).
  • 1378 : Arpahonum (archives de la Drôme, E 1239).
  • 1388 : dominus Arpouni (choix de documents, 215).
  • 1400 : Arpaon (choix de documents, 235).
  • 1891 : Arpavon, commune du canton de Nyons.

Étymologie modifier

Le toponyme dériverait peut-être du latin Arpao « paon »[réf. nécessaire].

Histoire modifier

Du Moyen Âge à la Révolution modifier

Arpavon est un village médiéval fortifié, perché dans un but défensif.

La seigneurie[16] :

  • Au point de vue féodal, la terre (ou seigneurie) était du fief des barons de Mévouillon.
  • Possession des Agoult.
  • 1242 : possession des Ancezune.
  • 1336 : la terre est donnée aux dauphins.
  • 1341 : elle est vendue aux princes d'Orange.
  • 1378 : repris par les dauphins.
  • Possession des Saluces.
  • 1457 : elle est donnée aux Gruel.
  • 1486 : vendue aux Eschaffin.
  • 1499 : vendue aux Thollon de Sainte-Jalle (par achat) qui s'éteignent vers 1638.
  • Vers 1638 : retour au domaine delphinal.
  • 1638 : vendue aux Pingré.
  • XVIIIe siècle : le territoire est coupé en deux.
    • Une part passe (par héritage) aux Simiane. Ils vendent leur part aux Jullien en 1765.
    • l'autre part passe (par héritage) aux Cheisolme de Crombis, derniers seigneurs.

1330 (démographie) : 78 maisons[16].

Avant 1790, Arpavon était une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation et bailliage du Buis.
Elle formait une paroisse du diocèse de Sisteron. Son église, dédiée à saint Étienne, était celle d'un prieuré de l'ordre de Saint-Benoît, qui, dépendant premièrement de l'abbaye de Bodon, puis du prieuré de Saint-May (voir Rémuzat), fut enfin uni à la cathédrale de Sisteron, dont le chapitre était, de ce chef, collateur de la cure et décimateur dans la paroisse d'Arpavon[16].

De la Révolution à nos jours modifier

En 1790, la commune est comprise dans le canton de Sainte-Jalle. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) l'attribue à celui de Nyons[16].

Politique et administration modifier

 
Mairie d'Arpavon.

Tendance politique et résultats modifier

Administration municipale modifier

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter. : de la Révolution au Second Empire
1790 1871 ?    
Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire
1871 1874 ?    
1874 1878 ?    
1878 1884 ?    
1884 1888 ?    
1888 1892 ?    
1892 1896 ?    
1896 1900 ?    
1900 1904 ?    
1904 1908 ?    
1908 1912 ?    
1912 1919 ?    
1919 1925 ?    
1925 1929 ?    
1929 1935 ?    
1935 1945 ?    
1945 1947 ?    
1947 1953 ?    
1953 1959 ?    
1959 1965 ?    
1965 1971 ?    
1971 1977 ?    
1977 1983 ?    
1983 1989 ?    
1989 1995 ?    
1995 2001 ?    
2001 2008 Jacques Rodari DVG agriculteur
2008 2014 Jacques Rodari   maire sortant
2014 2020 Jacques Rodari   maire sortant
2020 En cours
(au 27 févr. 2021)
Marc Hamard[18][source insuffisante]    

Rattachements administratifs et électoraux modifier

Politique environnementale modifier

La commune dispose d'une station d'épuration des eaux[2].

Finances locales modifier

Jumelages modifier

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[20].

En 2021, la commune comptait 74 habitants[Note 2], en diminution de 8,64 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
360260288340328339303337346
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
342346320280272256223231219
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
182170160137140110937268
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
696443324461708477
2021 - - - - - - - -
74--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique

Services et équipements modifier

Enseignement modifier

Arpavon dépend de l'académie de Grenoble. La commune ne dispose pas d'école. Les élèves se rendent à Curnier ou Sainte-Jalle, puis à Nyons[23].

Santé modifier

Il n'y a aucun professionnel de santé sur la commune. Le médecin le plus proche se trouve à Sainte-Jalle. L'hôpital le plus proche se situe à Nyons.

Manifestations culturelles et festivités modifier

  • Fête nationale le 14 juillet[1].

Loisirs modifier

  • Randonnées (sentiers pédestres)[1] : GRP Tour des Baronnies Provençales[2].

Sports modifier

Médias modifier

Cultes modifier

La paroisse catholique d'Arpavon dépend du diocèse de Valence, doyenné de Sahune[24].

Économie modifier

Agriculture modifier

En 1992 : pâturages (ovins, caprins), lavande (essence), vignes, vergers, oliviers[1].

Tourisme modifier

La commune dispose d'un camping (Ubertrop) et d'un gîte d'étape - gîte équestre (Ferme de Gros Grains)[2].

Revenus de la population et fiscalité modifier

Emploi modifier

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

 
Église Saint-Étienne d'Arpavon.

Patrimoine culturel modifier

Patrimoine naturel modifier

Personnalités liées à la commune modifier

Héraldique, logotype et devise modifier

Arpavon possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

Annexes modifier

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Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. a b c d e et f Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 978-2-7399-5026-9), Arpavon.
  2. a b c d e f g et h https://www.geoportail.gouv.fr/
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Arpavon et Bésignan », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Bésignan », sur la commune de Bésignan - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Bésignan », sur la commune de Bésignan - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 6 (Ambertrave).
  16. a b c d et e J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 10 (Arpavon).
  17. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, page 321, (ISBN 2600028838).
  18. Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr (consulté le ).
  19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  23. écoles à Arpavon.
  24. paroisse d'Arpavon