Alain d'Humières

officier général français

Alain Bertrand Marie Gaston d'Humières, né à Lacq (Basses-Pyrénées) le , mort pour la France le , à Rocquigny, Aisne, est un général de brigade de l'armée française.

Alain d'Humières
Biographie
Naissance
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Lacq (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 56 ans)
RocquignyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Alain Bertrand Marie Gaston d'HumièresVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Allégeance
Activité
Famille
Père
Roger d'Humières (1849-1923) (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Jeanne de Lestapis (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Autres informations
Grade militaire
Conflit
Distinctions
Archives conservées par
Blason

Biographie

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Enfance

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Né à Lacq le 14 janvier 1884, Alain d'Humières est le fils de Roger, comte d'Humières et maire de Marcolès, et de Jeanne de Lestapis.

Études à l'École spéciale militaire

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Rentré à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr en 1902 à 18 ans, il fait partie de la 87e promotion (promotion du sud-Oranais)[2]. Il est affecté à sa sortie de Saumur au 31e régiment de dragons alors en garnison à Épernay puis à Lunéville.

Excellent cavalier, il remporte, entre autres, le grand steeple international à Rome en 1911 et 4 courses en 1912[3].

 
La caserne du 31e régiment de dragons (puis du 9e dragons) à Épernay jouxtant le centre hospitalier Auban-Moët.

Première Guerre mondiale

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En 1914, il se distingue en Lorraine, avec le 31e dragons. Promu capitaine le , il est à la tête de son escadron lors de la bataille de Champagne.
En 1916, il sert à l'état-major de la 2e division de cavalerie puis dans l'aviation avant de commander la 8e compagnie du 68e bataillon de chasseurs alpins.
Le , il est promu chef de bataillon au 19e régiment d'infanterie.

Blessé à trois reprises, il reçoit six citations et est nommé, le , chevalier de la Légion d'honneur.

Entre-deux guerres

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Entre les deux guerres, il est d'abord affecté à Limoges, au 29e régiment de dragons, puis de nouveau à Épernay mais au 9e régiment de dragons. Nommé colonel le , il prend la tête de ce régiment jusqu'en , date à laquelle il devient auditeur au centre des hautes études militaires. Il reçoit ensuite le commandement de la 2e brigade de cavalerie à Alençon avant d'être promu général de brigade le .

Seconde Guerre mondiale

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Rattaché à la 1re division légère de cavalerie (1re DLC), la 2e brigade légère de cavalerie[4] que commande le géneral Alain d'Humières entre en Belgique le et se bat le lendemain à Marche-en-Famenne contre la 7e Panzerdivision.
Les 11 et , le groupement de marche inter-armes, commandé par le général d'Humières freine l'ennemi jusqu'à la Meuse en le stoppant devant Ychippe-Chevetogne-Mont-Gauthier.
Le , le général d'Humières reçoit le commandement d'un nouveau groupement de marche inter-armes avec lequel il parvient à bloquer une attaque de chars appuyée par l'aviation à Anthée.
Le il reçoit l'ordre d'organiser un point de résistance dans la région de Moranrieux en récupérant divers éléments épars en retraite.
Le , il est relevé de ses positions par le 28e régiment de tirailleurs tunisiens, il donne l'ordre aux éléments de sa brigade de tenir le carrefour de Pied-du-Tertre à Rocquigny.

Il est tué vers minuit alors qu'il effectuait une ronde pour s'assurer que toutes les dispositions étaient bien prises. Il fait partie des treize officiers généraux français morts au cours des opérations de mai-juin 1940.

Un temps inhumé à Wassigny, il repose depuis 1948 dans sa sépulture familiale à Marcolès.

État des services

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Grades et distinctions

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Distinctions

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Bibliographie

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  • Henri d'Humières : Le Général Alain d'Humières, 1884-1940, mort pour la France

Notes et références

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Liens externes

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