Aix-en-Diois
Aix-en-Diois est une ancienne commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Aix-en-Diois | |
La mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Drôme |
Arrondissement | Die |
Intercommunalité | Communauté de communes du Diois |
Maire délégué | Angelo Vivenzio |
Code postal | 26150 |
Code commune | 26001 |
Démographie | |
Gentilé | Aixois, Aixoises |
Population | 358 hab. (2013) |
Densité | 22 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 42′ 38″ nord, 5° 24′ 07″ est |
Altitude | Min. 433 m Max. 1 259 m |
Superficie | 16,49 km2 |
Élections | |
Départementales | Le Diois |
Historique | |
Commune(s) d'intégration | Solaure en Diois |
Localisation | |
modifier |
Elle est devenue, le , une commune déléguée de la commune nouvelle de Solaure en Diois.
Géographie
modifierLocalisation
modifierAix-en-Diois est à 5 km de Die.
Barsac | Die Molières-Glandaz |
Laval-d'Aix | ||
Barsac Aurel |
N | Laval-d'Aix Saint-Roman | ||
O Aix-en-Diois E | ||||
S | ||||
Aurel | Montmaur-en-Diois Saint-Roman |
Saint-Roman |
Relief et géologie
modifierHydrographie
modifierLa commune est traversée par la Drôme.
Climat
modifierVoies de communication et transports
modifierUrbanisme
modifierToponymie
modifierAttestations
modifierDictionnaire topographique du département de la Drôme[1] :
- 1178 : Ais (cartulaire de Die, 5).
- 1178 : Axium (cartulaire de Durbon).
- 1224 : Ays (cartulaire de Durbon, 64).
- 1286 : Aysium (Valbonnais, II, 61).
- 1300 : Ayo (Valbonnais, II, 100).
- 1319 : Aczio (archives des Bouches-du-Rhône, B 1397).
- 1320 : Ayssium (inventaire des dauphins, 156).
- 1343 : Aisium (choix de documents, 82).
- 1391 : Ays-en-Diez (choix de documents, 215).
- 1529 : Ays-en-Dyes (archives hospitalières de Crest, B 11).
- 1891 : Aix, commune du canton de Die.
Non daté[réf. nécessaire] : Aix-en-Diois.
Étymologie
modifierAix est une formation toponymique gallo-romaine que l'on rencontre du sud au nord de l'ancienne Gaule (voir Aix). Elle est issue du latin aquis, forme à l'ablatif locatif pluriel du latin aqua « eau »[2].
Aix-en-Diois possède une source bicarbonatée dont l'eau salée était autrefois utilisée pour frauder la gabelle (enquête parlementaire pré-révolutionnaire)[réf. nécessaire].
Histoire
modifierAntiquité : les Gallo-romains
modifierVestiges de thermes romains décorés[3].
Les Gallo-romains ont mis en valeur la source d'eau bicarbonatée en construisant ces thermes. La source et les vestiges des thermes sont actuellement enterrés[réf. nécessaire].
H. Desaye a fait des sondages sur les thermes de cette ville d'eau connue depuis longtemps par une dédicace aux divinités Bormanus et Bormana. Plusieurs salles ont été mises à jour dont une sur hypocauste[4].
Du Moyen Âge à la Révolution
modifierLe mandement d'Aix et la baronnie du même nom étaient formés de quatre paroisses (Aix, Laval-d'Aix, Molières et Saint-Roman)[1].
La seigneurie :
- Possession des comtes de Diois puis des évêques de Die (XIIe siècle[3].
- (non daté) : possession des princes d'Orange[3].
- (non daté) : un temps sous l'autorité de Guigues de Baix, seigneur de Baix-aux-Montagnes (Plan-de-Baix), La Bâtie de Baix, Suze et Aix-en Diois[réf. nécessaire].
- Possession des Artaud, branche cadette des premiers comtes de Diois qui prit ensuite le nom de Montauban[1].
- 1573 : passe (par mariage) aux La Tour-Gouvernet, derniers seigneurs[1].
- 1578 à 1579 : un moment possédée par les Cazeneuve[1].
Avant 1790, Aix était une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation de Crest, et du bailliage de Die.
Elle formait, avec les communautés de Laval-d'Aix et de Molières, une paroisse du diocèse de Die dont l'église, dédiée à saint Genès d'ArlesGenis, était celle d'un prieuré connu dès le XIVe siècle dont le titulaire était décimateur à Aix, Laval-d'Aix, Molières et Saint-Roman[1].
De la Révolution à nos jours
modifierEn 1790, la commune est comprise dans le canton de Châtillon-en-Diois. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la place dans le canton de Die[1].
À la fin de la monarchie de Juillet, seuls les hommes qui paient plus de 200 F d’impôt (Suffrage censitaire) ont le droit de voter aux élections au-dessus des élections municipales (arrondissement, élections cantonales, élections nationales) soit moins de 1% de la population départementale dans la Drôme. À Aix, il n’y avait même aucun électeur en-dehors des élections municipales[5].
En 1886, le chantier de prolongement de la ligne de Livron à Aspres-sur-Buëch entre les gares de Die et d'Aspres-sur-Buëch provoque le doublement momentané de la population : 285 ouvriers étrangers à la commune et leurs familles se sont ajoutés aux 347 habitants de la population municipale[6].
Fusion dans Solaure en Diois (2016)
modifierPar l'arrêté préfectoral 2015352-0020 du 18 décembre 2015 (paru au Journal officiel), Aix-en-Diois et Molières-Glandaz fusionnent dès le dans la commune nouvelle de Solaure en Diois[7].
Politique et administration
modifierListe des maires (avant 2016)
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[9],[Note 1].
En 2013, la commune comptait 358 habitants, en évolution de +1,99 % par rapport à 2008 (Drôme : +3,35 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Enseignement
modifierManifestations culturelles et festivités
modifier- Fête communale (en 1992) : le lundi de Pâques[3].
- Fête patronale (en 1992) : le premier dimanche de septembre[3].
Loisirs
modifierCultes
modifierÉconomie
modifierAgriculture et élevage
modifierEn 1992 : céréales, vignes (vins AOC : Châtillon-en-Diois , Clairette de Die), pâturages (ovins, caprins), élevage de gibier, élevage de chiens[3]:
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Ruines du château[3] médiéval du XIIIe siècle : enceinte polygonale et tours d'angle. Il a été reconstruit au XVIe siècle[réf. nécessaire].
- Ruines de l'ancien village perché[3].
- Château de la Salle (XVIIe siècle)[3] construit par un commerçant protestant, racheté comme résidence d'été pour l'évêque de Die, Gaspard-Alexis Plan des Augiers, frère de Plan de Sieyes, conseiller au Parlement de Grenoble[réf. nécessaire].
- Église de l'Immaculée Conception[réf. nécessaire].
- Temple[réf. nécessaire].
-
Vieux village.
-
Vieux village.
Patrimoine culturel
modifier- Artisanat d'art : céramique.
Patrimoine naturel
modifier- Grotte du Solaure (stalagmites)[3].
Personnalités liées à la commune
modifierHéraldique, logotype et devise
modifierAix-en-Diois possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
Annexes
modifierBibliographie
modifier- 1891 : J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, 1891, Aix (commune de Die), page 3.
- 2004 : Michèle Bois et Chrystèle Burgard, Fortifications et châteaux dans la Drôme, éditions Créaphis, 192 pages, 2004.
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Ressources relatives à la géographie :
Notes et références
modifierNotes
modifier- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
modifier- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique de la France. , Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 3 (Aix)
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 7b
- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Aix-en-Diois
- André Pelletier, André Blanc, Pierre Broise, Jean Prieur, Histoire et archéologie de la France ancienne, Rhône-Alpes, Le Coteau (42 120), Horvath, (ISBN 27171-0561-1), Aix-en-Diois, page 221
- Robert Serre, 1851. Dix mille Drômois se révoltent. L’insurrection pour la République démocratique et sociale, préface de Maurice Agulhon, co-édition Peuple libre/Notre temps, s.l., 2003. (ISBN 2-912779-08-1 et 2-907655-42-6), p. 25.
- Site des archives départementales de la Drôme, Recensement de 1886 d'Aix-en-Diois, vue 8 sur 8.
- [PDF] Arrêté préfectoral 2015352-0020 du 18 décembre 2015, sur le site drome.gouv.fr.
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .