Abbaye Notre-Dame de Candeil
L’abbaye de Candeil est une ancienne abbaye cistercienne d'hommes, implantée dans le Tarn, à Labessière-Candeil.
Nom local | La Bessière |
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Diocèse | Archidiocèse d'Albi, Castres et Lavaur |
Patronage | Notre-Dame |
Numéro d'ordre (selon Janauschek) | CCCXXXVI (336)[1] |
Fondation | 1152 |
Dissolution | 1790 |
Abbaye-mère | Abbaye de Grandselve |
Lignée de | Abbaye de Clairvaux |
Abbayes-filles | 395 - Abbaye de Bonnecombe |
Congrégation | Ordre cistercien |
Période ou style | Architecture romane |
Coordonnées | 43° 47′ 57″ N, 1° 58′ 50″ E[2] |
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Pays | France |
Province | Languedoc |
Département | Tarn |
Commune | Labessière-Candeil |
Histoire
modifierFondation
modifierL’abbaye est fondée en 1152 par des moines venus de Grandselve. Le premier lieu d'implantation est une terre nommée « Saint-Raffel », également sur l'actuelle commune de Labessière-Candeil (43° 48′ 09″ nord, 2° 03′ 35″ est). Mais cette première abbaye est détruite par Raymond V de Toulouse. Une seconde implantation se fait notamment grâce à Raymond, seigneur de Montaigut, qui donne la terre (« Candeil-bas ») sur laquelle est construite l'abbaye[3].
Le premier abbé semble avoir été un nommé Dom Gaubert. L'abbaye se développe et s'enrichit rapidement. Sur le plan matériel, elle perçoit de nombreux dons ; sur le plan spirituel, sa renommée grandit rapidement, notamment au point que son abbé est invité au premier concile de Lombers, en 1165. L'abbaye est aussi amenée à fonder une abbaye-fille, l'abbaye de Bonnecombe.
Premières destructions
modifierDurant la guerre de Cent Ans, vers 1430, les grandes compagnies dévastent l'abbaye. Elle est reconstruite vers la fin du XVe siècle avec l'aide de Guillaume de Boisset, mais un incendie détruisit en partie la construction[3].
Ultimes reconstructions
modifierAu début du XVIe siècle, l'abbaye passe au régime de la commende avec la désignation comme abbé de Thomas Duprat, évêque de Clermont (1517-1528). Aux XVIIe et XVIIIe siècles, des reconstructions importantes surviennent. L'abbé Antoine Ruel (1638-1669) fait notamment rebâtir le dortoir des moines en 1656. Un état des lieux général est effectué en 1731 à la demande de l'abbé Dom Pierre Bosquet[4]. À la place du logis abbatial qui tombe en ruine en 1726, un logis d'accueil des étrangers est construit vers la fin du XVIIIe siècle.
La Révolution et la destruction complète
modifierÀ la Révolution française, les moines restants sont chassés, l'abbaye est vendue comme bien national et utilisée comme carrière de pierres. Cependant, le dernier métayer de l'abbaye, Thomas Reilles, veille sur les restes de l'édifice et parvient à en sauvegarder environ la moitié. À sa mort, en 1858, tout ce qui restait de l'abbaye est démantelé[3].
Abbés
modifier(liste non exhaustives)
- 1322 - Bernard de Valsaintes , Prieur Claustral de l'abbaye cette année-là. Nommé abbé de l'Abbaye Notre-Dame de Valsaintes en 1323, commit par le pape Jean XXI en 1328 pour réformer l'abbaye de Valmagne, au diocèse d'Agde, puis transféré la même année à Candeil
- 1328 - Bernard de Valsaintes [5]
Abbés commendataires
modifierVoir aussi
modifierBibliographie
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifierNotes et références
modifier- (la) Leopold Janauschek, Originum Cisterciensium : in quo, praemissis congregationum domiciliis adjectisque tabulis chronologico-genealogicis, veterum abbatiarum a monachis habitatarum fundationes ad fidem antiquissimorum fontium primus descripsit, t. I, Vienne, Puthod, , 491 p. (lire en ligne), p. 225.
- « Candeil », sur cistercensi.info, Ordre cistercien (consulté le ).
- Yann Roques, « L'abbaye cistercienne de Candeil », sur savoirestundevoir.com, Savoir est un devoir (consulté le ).
- François Roques, « 22 J 2 - Abbaye de Candeil », sur archives.tarn.fr, Archives départementales du Tarn, (version du sur Internet Archive).
- Hugues Du Tems, Le clergé de France, ou tableau historique et chronologique des archevêques,..., Paris, 1774, 4.vol., t.I, P.55.