Antoine Duprat

prélat catholique, chancelier de France

Antoine Duprat, également dit Anthoine Duprat ou Du Prat, Antoine II, ou III, né le , à Issoire (Auvergne), et mort le dans son château de Nantouillet (Île-de-France), est un noble, cardinal, homme d'État, chancelier et conseiller royal de la Renaissance française.

Antoine Duprat
Image illustrative de l’article Antoine Duprat
Biographie
Naissance
Issoire (duché d'Auvergne)
Ordination sacerdotale en 1517
Décès (à 72 ans)
Nantouillet (royaume de France)
Cardinal de l'Église catholique
Créé
cardinal
le par le
pape Clément VII
Titre cardinalice Cardinal-prêtre de Santa Anastasia
Évêque de l'Église catholique
Fonctions épiscopales 1522 Administrateur de Valence
1525 Archevêque de Sens
1528 Administrateur d'Albi
1534 Administrateur de Meaux
Autres fonctions
Fonction laïque

D’or, à la fasce de sable. accompagnée de 3 trèfles de sinople, 2 en chef et 1 en pointe.

Devise : « Spes mea Deus » (en français : « J'espère de Dieu »)
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Antoine Duprat fut chevalier de Nantouillet, baron de Thiern (Thiers) et de Thoury, sire de Murat, comte de la Valteline chancelier de France, de Bretagne, du duché de Milan, et de l’ordre du Roi, évêque de Valence, de Die, de Meaux et d’Albi, archevêque de Sens, cardinal du titre de Sainte-Anastasie, primat des Gaules et de Germanie (titre porté par l'archevêque de Sens), légat a latere, chancelier de l'ordre de Saint Michel et cardinal-légat français.

Il fut principal ministre du roi de France François Ier. Il présida également à deux reprises le conseil de gouvernement de Louise de Savoie, la mère du roi, lorsque ce dernier était indisponible, d'abord en 1515 lors de l'expédition en Italie puis en 1525-1526 durant la captivité du roi à la suite de la bataille de Pavie[1].

Biographie

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Enfance

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Né à Issoire en Auvergne, le , de familles importantes d'Issoire, ville marchande de Haute Auvergne, fils d'Antoine Ier (ou II)-Henri Du Prat dit Ricot, sieur de Verrière(s) (à Issoire) (dont le propre père, bourgeois d'Issoire, est dit selon les sources Anne/Annet ou Antoine (Ier)-Henri du Prat, dit Ricot, i.e. Petit Henri), et de Jacqueline Bohier[2], tante de Thomas Bohier, fondateur du château de Chenonceau.

Les Du Prat, les Bohier et les Charrier sont les trois familles consulaires historiques, fortes, d'Issoire, dans, cette fin du Moyen Âge français.

Les recherches du juge Marcellin Boudet, 1848, voudraient faire remonter les origines des consuls Duprat, à, la ville de Saint-Flour (voire, à, Aurillac). Rien à ce jour n'a permis de confirmer cette hypothèse consultable aux archives de Saint-Flour ; le nom proviendrait d'un moment particulier de l'histoire de la ville de Saint-Flour, lors, de son retournement, du parti anglais, vers, le roi de France Charles VII, les Armagnacs et les ducs de Berry : le nom de Delprat, de, Saint-Flour, se serait alors transformé, en, Du Pré (langue d'oïl), à, Saint-Flour, et, la branche développée par mariage, à, Issoire aurait évolué vers le patronyme mixte oïl-oc, de, Du Prat (Du : oïl ; Prat : oc), suivant la même forme que les Du Guesclin ou Du Faye, Du et Prat, étant bien séparés.

Le chancelier lui-même, dans ses Mémoires vol. 2 (le premier volume a malheureusement disparu) rédigés, par son secrétaire Jean Barrillon de Murat[3], pose, même, l'hypothèse, de l'origine des Du Prat, à, Prato, ville sœur de Florence, en Toscane. Mais cette possibilité n'est pas confirmée à ce jour. Issoire reste, donc, l'origine plausible, du lignage des Duprat.

Il a dix ans, lorsqu'il est enfant de chœur à l'abbaye bénédictine Saint-Austremoine d'Issoire, où, il s'initie à l'étude des lettres.

Après avoir suivi ses études au barreau de Paris[2], un cousin de sa mère Jacqueline Bohier, le cardinal-archevêque de Bourges Antoine Bohier, parfait son éducation, et, en 1490, il est lieutenant général au bailliage de Montferrand, sous Charles VIII[4], puis, maître des requêtes, président à mortier au Parlement de Paris, enfin, premier président de ce même parlement en 1507[2].

La politique, la diplomatie, la noblesse de robe

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En 1495, il est avocat du roi au parlement de Toulouse, et en 1504, maître des requêtes de l'hôtel du roi Louis XII.

Il est quatrième président, puis, nommé premier président au Parlement de Paris, le , lorsque, Louis XII lui demande, à, partir de 1510, de s'occuper de l'éducation du fils de Louise de Savoie, le jeune duc de Valois François d'Angoulême, alors, âgé de 14 ans, et sans avenir notable prévisible, la reine Anne de Bretagne, pouvant encore donner, à, Louis XII, un héritier.

En 1510, Anthoine Du Prat, allié, jusque là de la reine Anne de Bretagne, met en cause cette alliance, et tourne, définitivement, sa puissance montante et ses réseaux, vers les intérêts des Valois-Angoulême.

En, 1514, à la mort d'Anne de Bretagne, il manœuvre avec une grande habileté, et, réalisera l'adjonction définitive du duché de Bretagne, à, la couronne de France (terminée en 1532).

Dès, 1519, il devient chancelier de Bretagne.

Il fait rédiger la Coutume d'Auvergne, recueil des lois civiles de la province d'Auvergne, ordonné en 1510 par lettres patentes du roi Louis XII.

Le, , à, la mort de Louis XII, lors, de son propre avènement, le jeune roi François Ier le nomme principal ministre[4], et, chancelier de France, office, qu'il conservera tout au long de sa vie - depuis, 1515, jusqu'à 1535[5], durant 20 longues années, pleines de péripéties, pour, l'histoire du royaume de France, où, ses offices et pouvoirs, ne seront jamais mis en cause, ce qui est exceptionnel, pour, l'époque (Tournon, une génération, après, peut lui être comparé).

François Ier en fait, ainsi, le second personnage, de, l'État monarchique, pour, toute la première partie, de, son règne.

En, , pas, encore, ecclésiastique, il accompagne François Ier, en, Italie, et, la bataille de Marignan.

Il en assure la stratégie, le roi François Ier, étant pris dans la bataille. C'est lui, qui, donne l'analyse stratégique, de la bataille de Marignan, depuis les hauteurs, c'est lui, qui, accélère la marche des Vénitiens -plutôt, des troupes albanaises, réputées, pour, leur férocité, sur, les champs de bataille-, de la république de Venise, alliée, de, la France.

La bataille de Marignan remportée, le chancelier Anthoine Du Prat, est aussitôt nommé, chancelier du duché de Milan[6]. François Ier, le fait comte de la Valteline, axe stratégique d'accès, au, nord de Milan, par, la Suisse.

En, 1516, il négocie, avec, le pape Léon X, défait, le concordat de Bologne, qui, met fin, à, la puissance vaticane, sur, le royaume de France, et, fait enregistrer le texte, au, Parlement de Paris, malgré, la plus vive opposition, des cours souveraines, des universités, et, du clergé de France, -qui, y voyait, avec raison, la fin, de, son pouvoir de domination, sur, le territoire français.

En, 1519, à, la mort, de, Philippe de Montauban, il cumule la charge de chancelier de France, avec, celle, de chancelier de Bretagne.

En, 1520, Anthoine Du Prat, organise, pour le roi de France, la rencontre avec le roi d'Angleterre Henri VIII (où il rencontre son homologue anglais, le chancelier de la couronne Thomas Wolsey, plus âgé et expérimenté que lui), connue sous le nom de, camp du Drap d'Or, dans la région nord de, la France.

En 1525, il fait tomber un des plus puissants personnages de France, le connétable-duc de Bourbon[pas clair], et, apporte, ainsi, le Bourbonnais, définitivement, à, la couronne de France. En, récompense, et, en, contrepartie, de, la perte du comté de la Valteline, après, la défaite de Pavie, il recevra les biens meubles du Connétable _les terres de la famille ducale de Bourbon, revenant, à, Louise de Savoie_, plus les terres et seigneuries de Thiern (Thiers) et de T(h)oury.

Il conserve un immense crédit après la défaite de Pavie en 1525 _où il ne s'est pas rendu, contrairement à Marignan, où il se trouvait, à diriger la stratégie, le roi étant dans la bataille_. Cette fois-ci, il dut, stratégiquement, rester en base arrière, à Lyon, avec la mère du roi, Louise de Savoie, pour contrôler les potentiels dangers, représentés par les alliés du connétable de Bourbon, alors, plus grand ennemi du royaume de France et du jeune roi.

On peut considérer que le chancelier Du Prat, a manqué au roi à la bataille de Pavie, de février 1525, mais, le Connétable de Bourbon, était un bien plus grand risque encore, même s'il s'était éloigné en Italie depuis, 1523/1524, participant, notamment à la bataille de Pavie du côté espagnol, mais il fallait neutraliser ses fidèles, et le chancelier ne pouvait pas quitter le territoire du royaume de France sans risque ultime pour la monarchie en construction du jeune Valois _François Ier-.

Pendant, l'absence et la captivité de François Ier à Madrid, Louise de Savoie, régente du royaume, ne gouverne que, par ses conseils.

En 1526, le roi à son retour de captivité à Madrid, anéantit une procédure que le Parlement, avait commencée contre le chancelier.

Le chancelier Anthoine Du Prat, par, un jeu d'équilibre et de bascule, favorise la branche Vendôme des Bourbons, (plus tard, appelée, à, régner sur le royaume de France, à, partir d'Henri IV, en, 1589) : ainsi, le duc de Vendôme, Charles, grand-père, d'Henri IV, devient, chef du Conseil, après, le désastre de Pavie, et, premier prince du sang, en, 1527.

En, 1529, il organise la paix des Dames, ou, paix de Cambrai, qui, met fin, à, la septième guerre d'Italie, entre, les deux souverains, François Ier et Charles Quint.

en, 1527, la montée, et, l'installation, de, l'administration royale française, de, Blois, à, Paris.

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En, 1526/1527, moment exceptionnel, dans, l'Histoire de France, Anthoine Du Prat, chancelier de France, organise, la remontée, de l'administration royale, de, Blois, et, de, la vallée de la Loire, où, elle contrainte, à, l'exil, depuis, 100 ans, pour, être réinstallé, à, Paris. Depuis, 1418, en effet, soit, sous Charles VII, le pouvoir royal avait été obligé de quitter Paris, pour, Blois.

Paris redevient la capitale effective du royaume de France. Anthoine Du Prat, forme, alors, avec, le Conétable de Montmorency, un arc de défense Nord-Est, protection avancée, de, la cité parisienne, redevenue, capitale, contre, le risque du moment, c'est-à-dire, les princes allemands luthériens, et, leur présence, dans, le royaume de France, avec des places comme Chantilly, Villers-Cotterêts, Écouen, Nantouillet (comme, verrou final, ancienne propriété des Montmorency, acquise, en, 1528, par, le chancelier), Fontainebleau.

Cette politique se confirmera, et, sera renforcée, après, la mort du chancelier, en, 1535. Cette stabilisation, du, pouvoir central, à, Paris, Anthoine Du Prat en, est le logisticien, le premier planificateur, l'homme de vision, préparant, le terrain, à, d'autres chefs politiques et d'administration -hommes de robe-, comme, Richelieu ou Mazarin.

Mais, le chancelier Anthoine Du Prat, suscite, aussi, haine et mécontentement, lorsqu'il orchestre la politique d'autorité, de rayonnement et de prestige voulue, par, le roi :

- nouvelle organisation du royaume, dépenses occasionnées par la guerre, contre, le roi Charles Quint, et, par, le brillant, de, la jeune cour royale ; en effet, Anthoine Du Prat, doit créer et vendre, des offices, lever des contributions, sur, le clergé, mettre au pas, un aussi grand personnage, que, le duc de Bourbon.

L'idée générale, est, que le pouvoir royal, doit monter, en, puissance, le roi, étant, empereur, en, son royaume, au-dessus, des cours souveraines, et, de la grande noblesse, ce qui annonce, l'absolutisme, des rois Bourbons : la monarchie doit être stable, ordonnée, davantage centralisée, uniformisée, régulatrice.

à, l'extérieur, il faut affirmer la force de la France, contre, des puissances, aussi, importantes, que, l'empereur Charles Quint ou le roi Henri VIII d'Angleterre, même, au, prix, de, l'alliance, avec, les princes protestants allemands (en, 1531, traité de Saalfeld, avec, la Ligue de Smalkalde), ou, avec le Grand Turc (en, 1528, capitulation, avec, le sultan Soliman).

La religion

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Veuf, de, son unique épouse, Françoise de Veyny d'Arbouze - épousée, en, 1493, et, décédée en 1507, à, l'âge, de, 30 ans, en, lui laissant, trois enfants (voir plus bas), le chancelier Anthoine Du Prat, âgé, seulement, de, 54 ans, tout, comme son modèle en politique, le chancelier de Louis XII, Georges d'Amboise (1460-1510), et, déjà, en, contact, avec, l'épiscopat, par, ses frères cadets Thomas Du Prat († 1528 , évêque de Clermont), et, Claude Du Prat (né, vers 1475/1480-† 1532 , évêque de Mende), décide, d'embrasser, l'état ecclésiastique, à, partir, de, 1517.

Cette carrière, l'amènera, à, cumuler, plusieurs évêchés, critiques, pour, la puissance du nouveau pouvoir royal, de, la dynastie des Valois-Angoulême, dans, une stratégie, liée, aux, effets, du traité de Bologne.

L'idée de fond, est, de stabiliser les évêchés, les plus importants, et, libérés, du contrôle de la papauté, par, le traité de Bologne, dans, les mains, de, la puissance royale française, avant, de, les redistribuer, à, des fidèles, proche du pouvoir royal français, une fois, bien, en, mains.

En, 1522, il devient, d’abord, évêque de Valence et de Die.

Le , la régente Louise de Savoie, le nomme, ensuite, archevêque de Sens, -à, l'époque, celui, qui, contrôle l'archevêché de Sens représente la plus haute autorité ecclésiastique de France et "de Germanie" (avec, le titre de Primat des Gaules et de Germanie) : les diocèses de Chartres, Auxerre, Meaux, Paris, Orléans, Nevers et Troyes, dépendent, alors, de l'archevêché de Sens, situé, à un endroit stratégique, à l'époque, où, la France était recouverte de forêts, et les routes, n'étaient pas sures, entre, les fleuves de la Loire et de la Seine, l'archevêché de Paris, n'étant créé, qu'en, 1622 -, et, elle lui donne l'abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire. Mais, les moines, de, cette abbaye, mécontents, de, cette nomination, se révoltèrent, et, le chancelier Anthoine Du Prat dut se faire accompagner, par, la force armée, pour, s'y rendre. Pour, les punir, François Ier ordonna la démolition du clocher-porte de l'abbaye. Heureusement, la mesure ne fut exécutée, qu'en, partie, et, le couronnement, seul, de, la tour Saint-Michel, fut détruit[7].

Le chancelier Anthoine Du Prat, ne tint pas, rigueur, aux, moines, de, cet affront, et, il fit exécuter, de nombreux travaux d'embellissement, de, même, qu'à la cathédrale de Sens. (avec, l'achèvement, de, la seule tour, existante, la tour-clocher Sud, ou, dite, de, Pierre, ainsi, que, les saints, de, la façade). Mais, Anthoine Du Prat ne visitera jamais son archidiocèse !

Le , il est créé, cardinal-prêtre, au, titre de Sainte-Anastasie.

Le , il obtient la charge, de, l'évêché d'Albi, et, en, garde les bénéfices, jusqu'à sa mort. Il reçoit, dans, la cathédrale d'Albi, le roi et la reine de Navarre.

Le [8], à, Saint-Denis, il couronne, la nouvelle reine, Éléonore d'Autriche, sœur, de, Charles Quint, et, seconde épouse, de, François I er.

En, 1530, il est nommé, Légat, il s'occupe, alors, particulièrement, des affaires de religion, et, incite, à, des mesures de rigueur, contre, les courants réformés, naissants, qu'instrumentalisent, les princes et nobles conservateurs, du, royaume, pour, se montrer, hostiles, au, pouvoir royal moderne. La population reste dans sa grande majorité catholique, et, fidèle, au, roi François I er.

Des historiens ont reproché au chancelier Anthoine Du Prat, post mortem († juillet 1535), et, avec, quelques exagérations, si ce n'est, malhonnêteté -politiques, ou, sectaro-religieuses-, d'avoir provoqué, les mesures, les plus rigoureuses, contre, le protestantisme, émergent, hors, en, 1530, le Protestantisme, en, France, n'est pas encore, un corps, structuré, comme, à, notre époque, moderne.[non neutre] Alors, qu'Issoire, est visitée par, un moine prosélyte luthérien, venu d'Allemagne, en, 1540, seulement, que, Dolet est loin d'être exécuté († 1546), mais, tout juste, banni, de, Toulouse (1534), que, Calvin commence, depuis, peu, à, Orléans, Bourges ou Paris, sa carrière, de, réformateur (la conversion, de jean Calvi, date, de, 1533, seulement, 2 ans, avant la mort, du, chancelier), que la recherche spirituelle, de, la sœur du roi François, Marguerite de Navarre, proche, du, cénacle humaniste évangélico-réformiste de Meaux, ne présente pas, de, rupture, avec, Rome, que, la belle-sœur du roi, Renée de France, s'engage, certes, dans, l'adhésion, au, Calvinisme, mais, seulement, à, partir, de, 1536/1537 -3 ans, après, la mort, du Cahncelier-, et, à, la cour italienne, de, Ferrare, et, que, l'affaire des Placards, enfin, n'éclate, in extremis, durant, sa vie, et, son long parcours d'Etat, qu'en, octobre 1534 (sans compter la terrible répression des Vaudois du Luberon, qui, est, d'avril 1545, seulement, soit, 10 ans, après, sa mort).

Anecdote, peu probable, mais il est important de la noter, car, elle est entrée, dans, l'Histoire, peut-être, sous l'influence de textes protestants hostiles (Théodore de Bèze, 1519-1605 ?), ou, de milieux proches, du, connétable de Bourbon, à, la spoliation, des biens, duquel, le chancelier Anthoine Du Prat prit, part, participant, même, à, la curée, en, obtenant, de, ses biens :

le 5 mai 1534[2], le chancelier Anthoine Du Prat, déjà, très gravement malade, de, diabète avancé, depuis 1533, âgé, de, 71 ans, et, infirme, à, partir, de, 1534, devint cependant, évêque de Meaux, puis, en, septembre 1534, à, la mort du pape Clément VII, il « aurait » voulu, lui succéder, sur, le trône de Saint Pierre. Il aurait offert, à, François Ier, de, subvenir, par, lui seul, aux, frais, de, son élection pontificale, mais, le roi, ne soutint pas, sa candidature.

Une autre version, indique, que, le roi aurait même ri de sa proposition, en, lui répondant, ironiquement, faisant allusion, à, son nom, et, à son ambition « Sat prat biberunt »[9]. Cette légende, est mise en cause, par, le marquis Duprat de Barbançon, son biographe, et, lointain parent -elle semble plus tenir, de mauvaises langues politiques, que, de la réalité-.

Un dernier point, est, la fortune du chancelier Anthoine Du Prat, des mêmes mauvaises langues, est sorti, que, le chancelier, conservait, des tonneaux d'or, dans, son château de Nantouillet. La règle, voulait, dans ces époques instables, que, le chancelier, gardes des sceaux, soit, le gardien, de la fortune royale. Comme, pour, ses prédécesseurs, à, la mort, du chancelier, de, façon, tout à fait normale, le roi de France, François I er, fit bloquer, toutes les propriétés et biens, du chancelier Anthoine Du Prat, par, le nouveau chancelier,

Ses frères :

Son fils :

  • Guillaume Duprat (1507-1560), est, évêque de Clermont, de, 1529 à 1560 -31 ans-. C'est lui qui amènera les Jésuites, de, la première génération, en, France (nés, en, 1534, à, Paris, puis, institués, en, 1539/1540), après, les avoir rencontré, et, observé, lors, de, son séjour, à, Trente pour, le Concile. Il rencontre Lainez, proche, de, Loyola - L'évêque Guillaume Du Prat, n'a pas, eu, contrairement, à, certains dires universitaires, protestants, du Sud-Ouest, de, la France, de, réelles connaissances, des capacités futures, des Jésuites de la II ème génération (lire, Jean Lacouture, Jésuites, vol. I). Au contraire, son objectif, semble, de, trouver, à l'intérieur, même, de, l'Eglise catholique, un nouveau courant, qui, puisse répondre, aux, divers courants protestants, non encore, fédérés, à, son époque. En 1560, quand, Guillaume Du Prat, décède, et, leur apporte, une grande partie, de, ses biens, pour créer, les collèges parisiens de Clermont, de Billom, et, autres, il n'a pu connaître, que, la première phase, des Jésuites, de, première génération. Il ne peut pas, à la date, de, son décès, être, au, courant de « l'évolution de mentalité », qui, va secouer, le mouvement des Jésuites, et, entraîner, après, sa mort -12 longues années, après-, leurs positions pro-Guise, et, les conduire, en, 1572, à, soutenir et prendre une part active, aux massacres, de, la Saint-Barthélémy. En 1572, Henri IV, nouveau roi de France, bannira, les Jésuites, du, royaume de France, quand, il arrivera, au, pouvoir, mais, les rappellera, de, lui-même, pour, leur redonner, le pouvoir d'éducation. Les Jésuites sont devenus confesseurs des rois, enseignants, de, l'élite royale, exerçant, de, plus en plus, un pouvoir international, reconnu, auprès, des papes... (lire, Jean Lacouture, Jésuites, vol. I et 2).

Titres notariaux et décès

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Le tombeau monumental originel du chancelier-archevêque de Sens, Antoine Duprat érigé en la cathédrale de Sens après sa mort en 1535 - à comparer avec celui de Louis XII à Saint-Denis.

Une fois, décidée, « la montée à Paris » du pouvoir royal, - le pouvoir royal, était basé, et, bloqué, sur, la Loire, à, Blois, depuis, presque, un siècle (1415, défaite d'Azincourt. Vers, 1440, de, retour, et, après, sa captivité, Charles d'Orléans, s'installe, à, Blois), le Chancelier Anthoine Du Prat, siègera, dans, un premier temps, à, l'hôtel de Sens.

Il acquiert, plus tard, les terrains, et, fait bâtir l'hôtel d'Hercule - rue des Grands-Augustins, proche, de, la Seine, sur, des terres, appartenant, à, la famille de Savoie, -ainsi, qu'une propriété de villégiature, sur, les terres, du village de Vanves, localisation, aux environs, du parc central, de, la ville actuelle-.

Il fera construire, l’Hôtel de la Chancellerie, à, Fontainebleau -autre siège, du Pouvoir Royal, avant, que, Versailles, ne soit, même, conceptualisé-.

Il gardera des contacts, par les branches locales, des Duprat et des Bohier, avec, la ville d'Issoire, et, la branche de Veyrières (Verrière(s), à, Issoire), dont, il est issu.

En, 1525, il s'arrêtera, d'ailleurs, à, Issoire, lors, de la descente, vers, Lyon, avant, la bataille de Pavie.

En, 1521, le chancelier est alors seigneur de Nantouillet, de Marchémoret et de Rosoy-en-Multien[10], terres acquises sur les biens de la Maison de Montmorency avec laquelle la famille Du Prat est alliée et le restera longtemps après la mort du chancelier.

En, 1535, il meurt, dans, son château de Nantouillet, rongé, par, une gangrène, liée, à, son diabète[11]. Son cœur est déposé, à, la cathédrale de Meaux, et, son corps, est, enterré, dans, la cathédrale de Sens[4].

Son tombeau y a été érigé, vraisemblablement, sous, Richelieu. Le palais synodal, attenant, à, la cathédrale, abrite, aujourd'hui, ce, qui, reste, de, la partie basse, de, ce monument.

Le chancelier Anthoine Du Prat, -au-delà, de, sa propre fortune, acquise, au, cours d'une longue carrière, de, plus, de, 20 longues années, sans, jamais, chuter, contrairement, à, bien, de, ses contemporains -les Montmorency, Semblençay, Bourbon...-, aura certainement, servi, de, base arrière financière, pour, la jeune monarchie Valois-Angoulême, lors, de toute la première partie, du, temps, de, règne, du jeune roi François Ier et, à, sa mère, Louise de Savoie -auxquels, il n'a jamais fait défaut, et, qui, ne lui ont jamais fait, défaut, durant, ces 20 longues années-.

À, sa mort, François Ier, à, travers, le nouveau chancelier, Antoine du Bourg, -un proche d'Anthoine Du Prat, qui, fut, son mentor-, fera, ce, qui, était courant, à, cette époque. Il bloquera, les biens, du, chancelier précédent, sis, dans, son Hôtel d'Hercule, sa propriété de Vanves, et, au, château de Nantouillet, avant, d'en rendre, la plus grande partie, sans reproche, aucun, à, son fils aîné, Antoine Du Prat III.

Une légende, veut, qu'Anthoine Du Prat, ait caché, des tonneaux d'or, détourné, de, la Courrone, dans, des souterrains, du château de Nantouillet, mais, ni le niveau de vie, des descendants, du chancelier, ni, aucune recherche ultérieure, n'ont pu apporter, un quelconque crédit, à, ces rumeurs, qui, semblent avoir été suscitées, par, les pamphlets postérieurs, à, sa mort, des descendants, de, ses multiples ennemis politiques ou religieux.

Au, contraire, comme, le nota, le cardinal de Richelieu, le chancelier Anthoine Du Prat, fut « .. le plus incroyable et positif, parcours politique, que, la France ait pu rencontrer, pour, son bénéfice, à, son époque ».

En, 1857, une Vie du Chancelier Antoine Du Prat, a été écrite, par le marquis Du Prat de Barbançon, un, de, ses arrière-neveux.

Le chancelier Antoine Du Prat a laissé de nombreuses traces, qui, lui survivent, dans l'Histoire de la France, notamment, dans, des bâtiments et institutions, que, nous connaissons, encore, aujourd'hui .

Ainsi, il investira ses biens personnels, dans, l'amélioration, de, l'Hôtel-Dieu, sur l'Ile de la Cité, à, Paris.

Il prendra part, avec, François Ier, à, la création du Collège de France. Il trouvera les financements, pour, les premiers travaux, de, modernisation, du château de Chambord (1519).

Il fera moderniser l’hôtel de ville de Paris (en, 1529), ancêtre, de, celui, que, nous connaissons, aujourd'hui).

Il laissera, à, la postérité, avec, son fils, une bibliothèque, de, grande qualité Intellectuelle, entre, celle, du château de Nantouillet, celle, de, l’Hôtel d'Hercule, et, celle, de, sa maison de Vanves.

Mais, aussi, il a pris part, dans, la politique royale, des voyages d'exploration, appuyant, financièrement, les voyages de Verrazzano, puis, du navigateur malouin Jacques Cartier, vers, les terres nord-américaines, au, Canada (entre, autres, pour, contrer, les puissances espagnole et anglaise).

Famille

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Plaque apposée sur la façade de l'hôtel Duprat, sa maison natale, à Issoire.

Fils aîné, d'Antoine Ier (ou II)-Henri Du Prat, et, de sa 1re femme, Jacqueline Bohier, épousée av. 1463, sœur d'Austremoine Bohier (le père des Bohier, secrétaire du roi, consul d'Issoire ; mari - en 2e noces - d'Anne/Béraude du Prat, sœur d'Antoine Ier-II). Il est donc le double cousin germain d'Antoine, Jean, Jeanne/Alix et Thomas Bohier (sgr. de Chenonceaux), et le simple cousin germain de leur demi-frère aîné Henry Bohier, né d'une autre union d'Austremoine (maire de Tours en 1504, sgr. de Colombiers/Villandry et Savonnières).

Fratrie : Il a lui-même pour frères[6],[12] :

  • Thomas Du Prat, évêque de Clermont de 1517 à 1528, abbé de Mozac en 1524-28 après son frère Claude
  • Jean Du Prat († 1536 ; Postérité : Françoise Du Prat, mariée 1° vers 1524/1527 à Jacques le Clerc dit Coctier, seigneur d'Aunay, conseiller au Parlement, puis 2° à Jean-Robert de Heselin).

Demi-frères : Son père se remarie avec Jeanne de l'Aubespine, et a pour enfants[6] :

Oncles : Son père Antoine Ier (ou II)-Henri dit Ricot (l'aîné de sa propre fratrie) et Anne/Béraude Du Prat (épouse d'Austremoine Bohier) avaient pour frères : - Henri ; - Guillaume, sire de Niolet (près de Saint-Flour) ; et - Claude Du Prat, sire de Hauterive puis de Niolet, † vers 1418, mari avec Postérité de Gabrielle de Sudre. Tous les cinq étaient les enfants d'Anne/Annet ou Antoine (Ier)-Henri Du Prat dit Ricot, né vers 1400 à Issoire, fils de Pierre Du Prat), et de Béraude Charrier, fille de Laurent Charrier et d'Isabeau Morin/Maurin.

Postérité :

Antoine II (ou III), notre chancelier, se marie, en 1493, avec Françoise de Veyny d'Arbouze (née vers 1477-† à 30 ans ; un frère de Françoise, Antoine de Veyny, est souche des Veyny de Villemont près d'Aigueperse), fille d'Antoine/Michel de Veyny de Fernoël et de Marie d'Arbouze (mariés vers 1475)[13]. Il a pour enfants[6],[14],[15] :

  • Antoine III (ou IV) Du Prat (1503-† vers 1553/1557), seigneur de Nantouillet et de Précy, baron de Thiers et de Thoury-sur-Allier (à Neuvy), chevalier de l’ordre du roi, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, prévôt de Paris de 1542 à 1553, héritier en chef des titres de la famille Du Prat. Marié en 1527 à Anne de Tourzel d'Alègre, dame de Précy et de Vitteaux par sa mère Charlotte de Chalon-Arlay d'Orange, comtesse de Joigny (elle était veuve d'Adrian de Sainte-Maure-Montgauger-Nesle ; le père d'Anne et 2e mari de Charlotte de Chalon était François d'Alègre, vicomte d'Arques et de Beaumont-le-Roger, Grand-maître des Eaux et Forêts de France, † 1512 à Ravenne avec son frère aîné Yves II d'Alègre le Grand et le fils de ce dernier, son neveu Jacques II d'Alègre) ; d'où :
    • Antoinette du Prat, † 1598 ; elle épouse 1° son cousin issu de germain Christophe Ier d'Alègre, sire de Saint-Just, Saint-Diéry, Blainville, Oisery et Obsonville (fils de Gabriel et petit-fils d'Yves II d'Alègre), et 2° 1559 Georges Ier de Clermont, marquis de Gallerande, sire de La Ferté-Loupière, vicomte du Grand-Montrevault — veuf, il se remarie à Anne de Savoie-Tende — avec une convention matrimoniale exorbitante qui amena le roi à prendre l'édit des Secondes Noces en juillet 1560[16] ; Postérité du 1°, dont :
    • Antoine IV (ou V) du Prat, † 1589, sire de Nantouillet, Précy et Toury-sur-Allier, prévôt de Paris, chambellan de Charles IX, mari en 1527 d'Anne de Barbençon-Canny : Postérité au moins jusqu'en 1803 des Du Prat, marquis de Barbençon-Canny, sires ou barons de Précy, Nantouillet, Toury et d'Ancienville
    • Guillaume Du Prat, baron de Vitteaux, ami de Brantôme et fidèle d'Alençon : après une première tentative ratée d'homicide en janvier 1569 près du Louvre, il tue à l'été 1573 quai des Augustins son cousin Antoine d'Alègre de Millau/Meilhaud, qui avait tué, il est vrai, son frère François du Prat (ci-après) en avril 1565 place Saint-André-des-Arts - après un premier accrochage entre Antoine IV Du Prat, son frère, le dit François Du Prat, et leur beau-frère Christophe Ier d'Alègre ci-dessus, frère d'Antoine d'Alègre de Meilhaud, en mars 1565 ; mais Guillaume de Vitteaux est lui-même tué en duel le 7 août 1583 derrière les Chartreux de Paris par le fils de sa victime, le 2e marquis d'Allègre Yves (IV) de Meilhaud, qui venge ainsi son père. L'accrochage initial fut déclenché pour un prétexte qui nous semblerait des plus futiles : les d'Alègre auraient moqué leurs cousins Du Prat, raillant leur simple origine (bourgeoisie ou dite noblesse de cloche, transmutée en noblesse de robe ; alors pour les Tourzel d'Alègre, nobles d'épée, chevaliers, et de surcroît de sang royal : la mère de Christophe et Antoine d'Alègre, Marie d'Estouteville femme de Gabriel d'Alègre, est la fille de Gilette de Coëtivy, elle-même petite-fille de Charles VII et d'Agnès Sorel) ; mais à la cour des derniers Valois, le point d'honneur et l'obsession du lignage sont essentiels, et les duels entre farouches bretteurs déciment la noblesse ; les Du Prat et les Tourzel d'Alègre se haïssent d'une haine inexpiable, malgré leur double parenté (les mariages entre Antoine III du Prat, fils aîné du cardinal-chancelier, et Anne d'Alègre ; et entre leur fille Antoinette du Prat et son cousin Christophe Ier d'Alègre)[17]. Sans alliance, ni postérité légitime, Guillaume Du Prat, avait été plusieurs fois condamné à mort par contumace pour ses violences[18], mais tout le temps gracié in fine, par le roi pour ses services rendus à la couronne de France.
    • Nicolas Du Prat, baron d'Ancienville ; et son frère Pierre Du Prat, tué en 1571 par le sire de Gonnelieu de Pernant de Jumencourt alors qu'il avait 15 ans seulement et était page d'Alençon : son frère ledit Guillaume Du Prat le venge en trucidant Gonnelieu au début 1572 à Luzarches
    • François Du Prat, baron de Thiers, tué en duel en avril 1565 par ledit Antoine d'Alègre de Meilhaud ; époux d'Anne Séguier de la Verrière, lointaine cousine du chancelier : leur postérité continue les barons de Thiers et de Vitteaux
    • et leurs sœurs Renée Du Prat (vers 1541-1598 ; x 1561 François de Chabannes-Curton) ; Françoise Du Prat († 1580 ; x François des Essarts, † 1590, qui par une deuxième union sera le père de Charlotte, maîtresse d'Henri IV) ; et Jeanne du Prat, sans alliance, † vers 1604
  • Guillaume Du Prat (1505-1560), évêque de Clermont de 1529 à 1560 ; au concile de Trente, il aidera les Jésuites à contrer les courants protestants français, mais sera décédé bien 12 ans avant la Saint-Barthélemy, qui lui est pourtant reprochée par des « historiens » protestants du XXe siècle, alors que les Jésuites ont armé le bras de la Saint-Barthélemy avec les Guise bien après sa mort, sans qu'on puisse donc lui imputer, ni à son père le cardinal-chancelier, une quelconque responsabilité dans cette tragédie. Henri IV mit fin pendant quelques années, en fermant le Collège de Billom offert par l'évêque Guillaume Du Prat à la congrégation, et exilant les Jésuites de France - voir Jean Lacouture, Jésuites, t. Ier - qui seront rappelés par le même Henri IV dès 1607.
  • Géraude (ou Béraude ou Charlotte) Du Prat, mariée à Mery de Rouvroy de Saint-Simon de Précy, puis remariée en 1527 à René d'Arpajon de Séverac, fils de Jean II d'Arpajon, chambellan d'Éléonore d'Autriche : Postérité des deux unions.

Le chancelier Anthoine Du Prat est réputé avoir enfanté - mais il a 62 ans et est déjà vu comme diabétique et impotent - un fils naturel[6] :

  • Nicolas Dangu (1526-1567), légitimé par lettres patentes de . Il fut prêtre au diocèse de Chartres, abbé de Juilly, conseiller d’État, chancelier de Navarre en 1555. Évêque de Séez, il fut enterré à l’abbaye de Juilly ; le nom de Dangu correspond à un village de Normandie, propriété de la famille de Ferrières - la maîtresse du chancelier est vue comme une veuve du nom de F... ; la propriété et terres de Dangu passa ensuite à la famille de Montmorency ; or, en 1528, le chancelier Anthoine Du Prat, bourgeois de Vanves où il a sa propriété, qu'il gardera et transmettra à ses enfants, fait l'acquisition de la terre de Nantouillet, acquise auprès des Montmorency... : donc, une alliance Du Prat-Montmorency ?

Il aura pour proches parents ou descendants célèbres :

  • Gaspard Du Prat (-1572), gouverneur de Bazas, petit-cousin du chancelier, fils de Vital et petit-fils de Claude du Prat (ce dernier étant un oncle paternel du chancelier), de la branche calviniste des Du Prat d'Issoire, filleul de l'amiral de Coligny avec lequel il sera assassiné à Paris, sa femme et deux de ses enfants étant assassinés à Bazas ; seul survivra Isaac, rapatrié et caché en sécurité à Issoire, berceau des Du Prat, et qui à sa majorité rejoindra Henri IV avec qui il se convertira au catholicisme en 1593 lors de son accession au trône de France. Postérité, dont les marquis du Prat au XVIIIe siècle
  • Guillaume Du Prat (-1583), petit-fils du chancelier, baron de Vitteaux, partisan du duc d'Alençon, dit le Spadassin (voir Les Spadassins par Jean-Baptiste Evette).

Notes et références

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  1. Joël Cornette, L'affirmation de l'État absolu, 1492-1652, Paris, Hachette, , 351 p. (ISBN 978-2-01-140337-7), p. 98
  2. a b c et d Clément Compayré, Études historiques et documents inédits sur l'Albigeois, le Castrais, et l'ancien diocèse de Lavaur.
  3. Murat est dit en Haute-Auvergne, et La Chesnaye des BoisDictionnaire de la Noblesse, t. XIII, chez Lamy et Badiez à Paris, 1783, p. 468 — le situe entre Montboissier et Cunlhat : ce pourrait donc être Murat à St-Dier ; mais il est aussi proposé que ce soit le Murat en Bourbonnais que Duprat avait reçu sur les dépouilles du connétable de Bourbon et qu'il aurait offert à son secrétaire et cousin germain par alliance Jean Barrillon, aussi un Issoirien. En effet, Du Prat lui avait fait épouser Claudine/Claude Duprat, fille de son oncle Claude Du Prat sire d'Hauterive et de Niolet, et de Gabrielle de Sudre : voir la rubrique "Famille" de cet article, la p. 90 de "La Maison Du Prat, par le marquis Du Prat" - indexée ci-dessous, et l'article Barillon.
  4. a b et c Trois magistrats français du seizième siècle : Antoine Duprat, Guy Du Faur, Jacques Faye Par Édouard Faye de Brys, vol. 2, 1845. (p. 13 à)
  5. Les chanceliers de France sous François Ier
  6. a b c d et e Revue historique de la noblesse Publié sous la direction d'André Borel d'Hauterive, vol. 3, 1845.(p. 75-80)
  7. Histoire de l'abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire
  8. Nobiliaire d'Auvergne Par Jean Baptiste Bouillet, vol. 5, 1851. (pp. 182 à 184)
  9. « Sat Prat biberunt » : Les Duprat ont assez bu ; allusion à la citation latine « (Claudite jam rivos, pueri), Sat prata biberunt » : (fermez les ruisseaux, esclaves), les prés ont assez bu (troisième églogue de Virgile).
  10. Voir Albert Buisson, Le chancelier Antoine Duprat, Paris, Hachette, , p. 379.
  11. Max Gallo, François Ier : Roi de France Roi-Chevalier Prince de la Renaissance française, Villeneuve d'Ascq & Mayenne, XO éditions, , 384 p. (ISBN 978-2-84563-681-1), 9 (1534-1536) & encart central d'illustrations en couleurs du livre, « chapitre 59 (page 261) ».
  12. « Généalogie de la Maison Duprat, p. 21 à 124, notamment la biographie du chancelier Antoine p. 29-40 ; table p. 159 », sur Généalogie de la Maison Du Prat, par le marquis Du Prat, chez Dagneau, à Versailles, 1857
  13. « Famille de Veyny d'Arbouse, p. 1à 22 », sur Archives généalogiques et historiques de la Noblesse de France, t. IV, par Paul-Louis Lainé, à Paris, 1834
  14. « La Maison Du Prat, p. 73-108 », sur Revue historique de la Noblesse, t. III, par André Borel d'Hauterive, à Paris, 1845
  15. « Famille du Prat ou Duprat, p. 2-4 », sur Racines & Histoire
  16. « Georges de Clermont-Gallerande et Anne d'Alègre, l'édit des Secondes Noces de 1560, par Xavier François-Leclanché », sur Villiers-sur-Tholon
  17. « Maison de Tourzel d'Alègre, p. 263-265 », sur Le Grand Dictionnaire historique, t. Ier, par Louis Moréri, chez Jean-Baptiste Coignard, à Paris, 1725
  18. « Guillaume du Prat : le bretteur », sur Geneanet, L'arbre des anti-stars

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Albert Buisson, Le Chancelier Antoine Duprat, Hachette,
  • Antoine-Théodore marquis Du Prat de Barbançon, Vie d'Antoine Duprat : chevalier, seigneur de Nantouillet, baron de Thiers, 1857) (lire en ligne).
  • Antoine-Théodore, marquis du Prat de Barbançon, Glanes et Regains de la Maison Du Prat, Versailles, Beau Jeune, (OCLC 11598273)
  • Juge Marcellin Boudet, les Duprat, 8 volumes (1280-1535), de Antoine I au Chancelier-Cardinal, Archives de la Haute-Auvergne, bibliothèque municipale de Saint-Flour.
  • Journal de Jean Barillon, Secrétaire du Chancelier Duprat (lire en ligne).
  • commentaires de Gabriel Hanotaux (1853-1944), spécialiste de Richelieu, sur la personnalité du Chancelier.
  • sur le génie visionnaire américain du Chancelier dès 1517 dans le prologue de Histoire du Canada, biographie d’une nation. de Daniel de Montplaisir
  • sur le Camp du Drap d'Or. voir les travaux de Pascal Brioist, Université de la Renaissance de Tours.
  • sur les Jésuites et les potentiels liens avec le Chancelier et avec son fils, l'Evêque de Clermont, Guillaume Du Prat, représentant du royaume de France au Concile de Trente, lire Jean Lacouture, les Jésuites, vol. I et II (1991).

Sources

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Liens externes

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