96e régiment d'infanterie (France)

Le 96e régiment d'infanterie (96e RI) est un régiment d'infanterie de l'armée de terre française, à double héritage, créé sous la Révolution à partir du régiment de Nassau, un régiment d'infanterie allemand au service du royaume de France, et du 21e régiment d'infanterie légère créé à partir du bataillon franc de Muller (bataillon Suisse).

96e régiment d’infanterie
Image illustrative de l’article 96e régiment d'infanterie (France)
Insigne régimentaire du 96e régiment d'infanterie alpine (1939).

Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Régiment d'infanterie
Rôle Infanterie
Garnison Béziers
Devise « En avant quand même »
Inscriptions
sur l’emblème
Valmy 1792
Pyramides 1798
Marengo 1800
Iéna 1806
Sébastopol 1855
Verdun 1916-1917
Flandres 1918
La Serre 1918
Anniversaire Saint-Maurice
Guerres Première Guerre mondiale
Fourragères Aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918
Décorations Croix de guerre 1914-1918
deux palmes
insigne de béret d'infanterie

Création et différentes dénominations

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Le 96e régiment d’infanterie a la particularité, comme tous les régiments d’infanterie portant un numéro entre le 76e et le 99e, d’être l'héritier des traditions de deux régiments : le 96e régiment d'infanterie de ligne, et le 21e régiment d'infanterie légère.

Colonels/chefs de brigade du 96e RI

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Historique des garnisons, combats et batailles

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Ancien Régime

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Révolution et Empire

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Le 2e bataillon du 96e, ci-devant régiment allemand de Nassau, avait été échelonné de Montmédy à Verdun pour protéger le passage du roi. Ce mouvement avait jeté une telle défaveur sur ce régiment que Sedan, Thionville et Sarrelouis refusèrent de le recevoir. L'ordre fut donné de l'envoyer à Toul. De 400 à 500 hommes du régiment refusèrent, le , de partir de Metz pour suivre le régiment, disant qu'ils ne voulaient plus servir comme étrangers, mais comme Français[1].

Second Empire

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Représentation du 96e régiment d'infanterie pendant la guerre de 1870.

Le décret du 24 octobre 1854 réorganise les régiments d'infanterie légère les corps de l'armée française. À cet effet le 21e régiment d'infanterie légère prend le numéro 96 et devient le 96e régiment d'infanterie de ligne.

1871 à 1914

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Le 27 mars 1871, des éléments du régiment rentrant de captivité sont amalgamés avec d'autres éléments de diverses unités pour former le 1er régiment d'infanterie provisoire[2].

Lors de la réorganisation des corps d'infanterie de 1887, le 3e bataillon forme le 158e régiment d'infanterie

Casernement en 1914 : Béziers, Agde. Le régiment est incorporé à la 61e brigade, 31e division d'infanterie, 16e corps d'armée. Le régiment fait partie de la 31e division d'infanterie d' à .

  • février - juin : secteur de Champagne.
  • juillet - août : bataille de Verdun, Thiaumont.
  • septembre - décembre : secteur de l'Argonne.
  • janvier : secteur de l'Argonne.
  • février - août : secteur de Verdun, côte 304, Mort-Homme.
  • octobre - décembre : secteur d'Alsace.
  • janvier - mars : secteur d'Alsace.
  • avril - mai : secteur des Flandres.
  • juillet - août : secteur de Lorraine.
  • septembre - novembre : secteur de l'Aisne.

Formé le sous le nom de 96e RIA, puis sous les ordres du colonel Jules Lamort, il appartient à la 31e division d'infanterie Alpine. Région militaire, Centre mobilisateur d'infanterie; réserve A ; il est mis sur pied par le CMI 162 et 163.

Drapeau et décorations

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Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[3] :

 
Fourragère aux couleurs de la Croix de guerre 1914-1918

 

Sa cravate est décorée de la Croix de guerre 1914-1918   avec deux citations à l'ordre de l'armée.

Il porte la fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918.

En avant quand même

Personnalités ayant servi dans le régiment

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Apollinaire en tenue du 96e.

Sources et bibliographie

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  • Archives militaires du château de Vincennes.
  • Serge Andolenko, Recueil d'historiques de l'infanterie française, Paris, Eurimprim, , 413 p. (OCLC 23418405)


Bibliographie

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Voir aussi

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Articles connexes

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Notes et références

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