1857 en photographie

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1854 - 1855 - 1856 - 1857 - 1858 - 1859 - 1860
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1820 - 1830 - 1840 - 1850 - 1860 - 1870 - 1880


Cet article présente les faits marquants de l'année 1857 en photographie.

Événements modifier

Photographies notables modifier

 
Robert Howlett, Isambard Kingdom Brunel debout devant les chaînes de lancement du Great Eastern.
 
Gustave Le Gray, La Grande vague.
 
Gustave Le Gray, Camp de Châlons. Le Récit.

Livres de photographies modifier

  • Édouard Baldus, Réunion des Tuileries au Louvre. 1852-1857. Recueil de photographies publié par ordre de ... Mr. Achille Fould, ministre d'état et de la Maison de l'Empereur, Paris, Chardon aîné, 4 vol. in-folio oblong : photographies prises entre 1855 et 1857[3].

Expositions modifier

Études, essais, articles modifier

  • 8 mars : Théophile Gautier publie dans la revue L'Artiste un compte-rendu de l’exposition photographique de Paris et y expose ses idées sur cette récente découverte : « On a prétendu que la photographie nuisait à l’art et en abaisserait le niveau. Jamais allégation ne fut plus dénuée de fondement. La photographie est au contraire la très humble servante, l’esclave dévouée de l’art ; elle lui prend des notes, elle lui fait des études d’après nature ; pour lui, elle se charge de toutes les besognes ennuyeuses et pénibles ; sa boîte sur le dos, elle parcourt la vallée et la montagne, le désert et la cité, le vieux monde et le nouveau monde, encapuchonnant sa tête du voile de lustrine noire à chaque beau site, à chaque édifice curieux, à chaque ruine racontant les secrets du passé ; au paysagiste, elle rapporte des groupes d’arbres, des entassements de roches bizarres, des lacs aux eaux diaphanes, des étangs endormis sous le manteau des plantes aquatiques, des chalets dans la montagne, des vagues déferlant sur la grève, et jusqu’à des archipels de nuages fixés avec leurs jeux de lumière ; à l’architecte et au décorateur, elle fournit des coupes, des élévations et des perspectives de monuments que ne saurait jamais égaler le lavis le plus habile et le plus poussé, des temples d’Égypte et de Grèce, des cathédrales romanes et gothiques… à l’érudit, elle apporte des panneaux hiéroglyphes copiés sans erreurs, des inscriptions d’une authenticité indiscutable ; car elle déchiffre tout couramment, cette photographie, accusée d’être stupide… pour le savant, elle représente, démesurément grossi et traversé de lumière électrique, l’infini de la petitesse que le microscope révèle comme le télescope l’infini de l’énorme ».
  • avril : Elizabeth Eastlake publie anonymement un article « Photography » dans The Quarterly Review (no  202) ; elle y interroge la place des « œuvres de lumière » parmi les beaux-arts[5],[6].

Naissances modifier

Décès modifier

Références modifier

  1. Daniel Girardin et Christian Pirker, Controverses, une histoire juridique et éthique de la photographie, Arles, Actes sud, , p. 24-25.
  2. (de) Horst Kliemann, « Albert, Josef », dans Neue Deutsche Biographie (NDB), Berlin, Duncker & Humblot, , vol. 1, p. 137.
  3. (en) Malcolm Daniel, « 'Stone by stone'. Edouard Baldus and the New Louvre », History of Photography, vol. 16-numéro= 2,‎ , . 115-122.
  4. Sylvie Aubenas, Gustave Le Gray 1820-1884, Paris, Bibliothèque nationale de France / Gallimard, (ISBN 2-07-011718-9), p. 332.
  5. (en) Melissa Miles, « Sun-pictures and shadow-play: Untangling the web of gendered metaphors in Lady Elizabeth Eastlake's ‘Photography’ », Word & Image, vol. 24, no 1,‎ , p. 42-50 (présentation en ligne).
  6. Traduction et édition critique en français par François Brunet : « “Et pourtant des choses mineures…” », Études photographiques, no 14,‎ (lire en ligne  ).