1484 en santé et médecine

événements liés à la santé et la médecine en 1484
Années de la santé et de la médecine :
1481 - 1482 - 1483 - 1484 - 1485 - 1486 - 1487
Décennies de la santé et de la médecine :
1450 - 1460 - 1470 - 1480 - 1490 - 1500 - 1510

Cet article présente les faits marquants de l'année 1484 en santé et médecine.

Événements modifier

  • Juillet : en confirmant par lettres patentes les privilèges des chirurgiens de Paris, le roi Charles VIII exclut les femmes de la profession, à l'exception des femmes de chirurgien[1],[2].
  • Août : un édit du roi Charles VIII interdit aux épiciers d'exercer le métier d'apothicaire[3],[2].
  • Dans la bulle Summis desiderantis affectibus, consacrée à la condamnation de la sorcellerie, le pape Innocent VIII interdit l'usage médicinal du cannabis, qu'il associe à des pratiques sataniques[4].
  • L'unique chaire de la faculté de médecine de Besançon, en Franche-Comté, est transférée à Dole avec l'ensemble de l'université[5].
  • La maison des infirmes de Bourges (Domus infirmorum bituricensis), ainsi désignée depuis 1218 et dont la fondation remonte à 580, prend le nom de « Grand Hôtel-Dieu[6] ».

Publications modifier

Personnalités modifier

Décès modifier

Références modifier

  1. Jean Meynadier, « Les Premières Femmes médecins », Bulletin de l'académie des sciences et lettres de Montpellier,‎ séance publique du 7 novembre 2017, p. 196 (lire en ligne).
  2. a et b Table chronologique de tous les édits, déclarations, lettres patentes, arrêts du conseil, statuts et règlements concernant les médecins [..], Paris, Chambre royale des libraires et imprimeurs de Paris, (lire en ligne), p. 4.
  3. Anthony Puso, La Loi du 11 septembre 1941 : Origine, contenu et conséquences sur la pharmacie actuelle, Saint-Denis, Connaissances et Savoirs, coll. « Droit / Droit et Sciences politiques », , 218 p. (ISBN 978-2-7539-0334-0, lire en ligne), p. 19.
  4. (en) Martin Booth, Cannabis : A History, New York, Picador, (1re éd. 2003), 368 p. (ISBN 978-0-312-42494-7, lire en ligne), p. 72.
  5. Alain et Monique Neidhardt, « Histoire brève de la faculté de médecine de Besançon », site du Muséum d'anesthésie et des techniques médico-chirurgicales, Besançon, 2007 [lire en ligne (page consultée le 19 janvier 2018)].
  6. Roland Narboux, « L'Hôtel-Dieu de Bourges », dans L'Encyclopédie de Bourges (lire en ligne), d'après René Durand et Henri Olivier Michel (préf. Frédéric Murienne), L'Ancien Hôtel-Dieu de Bourges : XVIe et XVIIe siècles, CGH, .
  7. Andrea Ubrizsy Savoia, « Naturalistes », dans Eva Kushner (dir.), L'Époque de la Renaissance, t. 3 : Maturations et Mutations (1520-1560), Amsterdam et Philadelphie, John Benjamins Publishing Company, coll. « Histoire comparée des littératures de langues européennes » (no 26), , 636 p. (ISBN 978-90-272-3459-9, lire en ligne), p. 439.
  8. Nicolas Bouillet et Alexis Chassang, Dictionnaire universel d'histoire et de géographie, Paris, Hachette, , 26e éd., 2054 p. (lire en ligne), « Averroès », p. 150.
  9. a et b Louis Barthélemy, « Discours de réception. Appendice », dans Mémoires de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Marseille pour les années 1882 et 1883, Marseille, typ. et lith. Barlatier-Peissat, (lire en ligne), p. 360.
  10. a et b André Finot, « Les Médecins des premiers Valois (fin) », Histoire des sciences médicales, vol. 12, no 2,‎ , « Déodat Bassol », p. 120, « Claude de Moulins », p. 121-123 (lire en ligne).
  11. Laurie Baveye Kouidrat et Bertrand Schnerb (dir.), Exercer la médecine en milieu princier au XVe siècle : L'Exemple de la cour de Bourgogne (1363-1482), vol. 3 : Catalogue prosopographique des praticiens de la cour de Bourgogne (v.1363-v.1482) (thèse de doctorat en histoire soutenue le 27 mars 2015), Université Charles-de-Gaulle - Lille III, (lire en ligne), « Coulongne (Jean de) (médecin) », p. 155.