La souveraineté exercée par la France correspondait approximativement au sud de l'île de Terre-Neuve
La souveraineté exercée par la France correspondait approximativement au sud de l'île de Terre-Neuve

Terre-Neuve était l'une des colonies du territoire français de la Nouvelle-France. Au XVIIe siècle, l'île est partagée entre deux puissances : l'Angleterre et la France. La France y possédait quelques territoires autour de la ville Plaisance sous l'égide de la Nouvelle-France. Dès le XVe siècle, les Grands Bancs sont exploités, principalement pour la morue de l'Atlantique par des pêcheurs européens de diverses nationalités, parmi eux on dénombre beaucoup de Français :

On estime qu'en 1530, 50 navires européens pêchent la morue.

Les armateurs français contestent la possession de l'île par les anglais, et à la faveur de la guerre en 1658 entre la France et l'Angleterre les Français installent une vaste concession autour de Plaisance. L'influence des Français grandira, puisqu'en 1655 ceux-ci sont installés sur plus de la moitié des côtes de Terre-Neuve. En 1663, la France exerce sa souveraineté du Cap Race (sud-est) au Cap Ray (sud-ouest).

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1 Le Canada était l'une des colonies du territoire français de la vice-royauté de Nouvelle-France. Le Canada est rapidement devenu, après la fondation de la ville de Québec en 1608 par Samuel de Champlain, la colonie la plus peuplée de la Nouvelle-France.

Le Canada était vaguement délimité de sorte que la frontière entre celui-ci, l'Acadie, la Louisiane (Nouvelle-France), ainsi que la Terre de Rupert et les Treize colonies américaines sous obédience britannique était diffuse. Une sorte d'appendice nommée Pays-d’en-Haut et située dans le sud de l'Ontario et le nord du Midwest des États-Unis contemporains, regroupée autour des Grands Lacs et comprenant le Fort Pontchartrain (la ville actuelle de Détroit), le nord du Michigan (Saint-Ignace, Sault-Sainte-Marie), et le nord du Wisconsin (Green Bay, La Baye), fut agrafé au Canada.

Le territoire du Canada engloberait aujourd'hui les actuelles provinces canadiennes du Québec et de l'Ontario, ainsi que les États américains de l'Ohio, de l'Indiana, de l'Illinois, du Michigan et du Wisconsin.

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La souveraineté exercée par la France correspondait approximativement au sud de l'île de Terre-Neuve

Terre-Neuve était l'une des colonies du territoire français de la Nouvelle-France. Au XVIIe siècle, l'île est partagée entre deux puissances : l'Angleterre et la France. La France y possédait quelques territoires autour de la ville Plaisance sous l'égide de la Nouvelle-France. Dès le XVe siècle, les Grands Bancs sont exploités, principalement pour la morue de l'Atlantique par des pêcheurs européens de diverses nationalités, parmi eux on dénombre beaucoup de Français :

On estime qu'en 1530, 50 navires européens pêchent la morue.

Les armateurs français contestent la possession de l'île par les anglais, et à la faveur de la guerre en 1658 entre la France et l'Angleterre les Français installent une vaste concession autour de Plaisance. L'influence des Français grandira, puisqu'en 1655 ceux-ci sont installés sur plus de la moitié des côtes de Terre-Neuve. En 1663, la France exerce sa souveraineté du Cap Race (sud-est) au Cap Ray (sud-ouest).

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Château Saint-Louis

Le château Saint-Louis était un édifice de la haute-ville de Québec, situé à l'emplacement actuel de la terrasse Dufferin, sur le sommet de la falaise dominant la ville basse de Québec.

Dès 1620, Samuel de Champlain, alors lieutenant du vice-roi de la Nouvelle-France, fait construire le fort Saint-Louis sur le cap Diamant à Québec. Alors que les gouvernements de la Compagnie de Rouen (1614-1620) et de la Compagnie de Montmorency (1621-1627) sont remplacés par celui de la Compagnie des Cent-Associés (1627-1663), ce n'est qu'en 1646 que le château devient la résidence officielle du gouvernement de la Nouvelle-France. Dès sa création et jusqu'à la conquête britannique, le Conseil souverain (1663-1760) se réunit dans les forts et châteaux Saint-Louis qui se sont succédé depuis la construction initiale. Les divers agrandissements du château nécessitent des subsides en provenance de la cour de France. Le site fait partie des défenses de Québec, il perdra ce rôle durant l'occupation anglaise, à partir des années 1780, au profit du château Haldimand.

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4 Hochelaga était une bourgade iroquoienne située au XVIe siècle aux environs du mont Royal, dans l'actuelle ville de Montréal au Québec. Arrivé en barque le , Jacques Cartier la visite le lendemain. Il est bien accueilli par les Iroquoiens et nomme la montagne qu'il voit à proximité mons realis (mont Royal).

La source documentaire principale permettant d'apprécier à la fois la configuration et la position de cette bourgade iroquoienne est Bref Récit et succincte narration de la navigation faite en 1535 et 1536 que Jacques Cartier remit à François Ier en 1545. On connaît un plan intitulé La Terra de Hochelaga nella Nova Francia qui illustre à la mode européenne du temps la visite de Cartier à Hochelaga. Dessiné par Giacomo Gastaldi (c. 1500-1566), il illustre le volume III de Delle Navigationi et viaggi, ouvrage composé à Venise, entre 1550 et 1556, par Giovanni Battista Ramusio (1485-1557). La parfaite régularité de la disposition des habitations, conforme à l'idéal urbanistique de la renaissance italienne, est probablement de son invention, de même que les planches recouvrant la palissade, habitude alors inconnue des autochtones. En effet, si le plan illustre assez fidèlement les notes de l’explorateur français, il offre peu de ressemblances avec la réalité ethnohistorique. Ce plan et l'emplacement du village ont causé des débats parmi les historiens et archivistes.

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5 Jacques de Meulles est une personnalité française qui fut intendant de la Nouvelle-France de 1682 à 1686 et gouverneur en 1685.

Né vers 1650, Jacques de Meulles épouse la fille de Michel Bégon, un ami de Jean-Baptiste Colbert qui décide de nommer Jacques de Meulles à l'intendance de la Nouvelle-France. Jacques s'embarque pour la Nouvelle-France à La Rochelle en même temps que Le Febvre de La Barre, le nouveau gouverneur de la Nouvelle-France. Colbert et Louis XIV veulent à tout prix éviter de nouvelles querelles intestines entre le gouverneur et l'intendant, comme cela avait été le cas du temps de Frontenac.

Une fois arrivés en Nouvelle-France, de Meulles et Le Febvre de La Barre lancent une expédition vers l'ouest et la baie d'Hudson pour lutter contre les Iroquois qui cherchaient à chasser les Français de l'ouest de la colonie, et pour développer le commerce avec les postes de traite anglais.

Sur le plan interne, ils luttent contre la corruption, surtout au sein du système judiciaire. Par ailleurs, de Meulle invente la monnaie de carte pour payer la solde de ses troupes, système qui devient le premier papier-monnaie des Amériques.

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Jean-François de La Rocque de Roberval, par Jean Clouet, 1540

Jean-François de La Rocque de Roberval (Carcassonne, 1500 - Paris, 1560) est un homme de guerre protestant, corsaire, courtisan de François Ier, vice-roi du Canada, explorateur du passage du Nord-Ouest et seigneur de Roberval.

Très tôt épris du métier des armes, La Rocque se lie d’une indéfectible amitié avec le futur François Ier. Ils guerroient ensemble lors des campagnes d’Italie et chassent le cerf aux alentours de Roberval.

Le 17 octobre 1540, il est chargé par le roi François Ier de la troisième et dernière expédition française du siècle « en Canada » avec mission d’y « construire villes et forts, églises et temples ».

Jacques Cartier, navigateur malouin ayant mené les deux expéditions précédentes, se retrouve à lui être subordonné. Plus tardivement que Cartier, le sieur de Roberval part de La Rochelle le 16 avril 1542 avec trois gros navires et 100 colons.

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7 L’expédition de la baie d'Hudson de 1686 est un conflit opposant la France et l'Angleterre dans la baie d'Hudson. Elle désigne une expédition menée par la Nouvelle-France contre les postes de traite de la compagnie de la baie d'Hudson dans la partie sud de la baie d'Hudson. Dirigée par Pierre de Troyes, chevalier de Troyes, l'expédition permet de capturer les postes de Moose Factory, Rupert House, Fort Albany ainsi que le Craven, navire de la Compagnie de la Baie d'Hudson.

Le conflit de la baie d'Hudson est un épisode de la guerre de neuf ans entre la France et l'Angleterre, commencée en 1689. Un des lieutenants du chevalier de Troyes, Pierre Le Moyne d'Iberville, entreprit d'autres expéditions qui culminèrent lors de la victoire navale de 1697. Vers la fin de la guerre, la Nouvelle-France contrôlait tous les ports de la compagnie sauf un.

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Jérome Le Royer de La Dauversière

Jérôme Le Royer de La Dauversière, né en Anjou le et décédé le , est le fondateur de la congrégation des Religieuses Hospitalières de Saint-Joseph de La Flèche en 1636 et l'instigateur de la fondation de Ville-Marie, la future Montréal.

L'idée d'implanter une colonie sur l'île de Montréal s'impose à Jérôme Le Royer par une intuition mystique vers 1635 ou 1636. Jouissant d'une position sociale établie et d'une certaine aisance financière, il n'éprouve au départ aucun enthousiasme face aux difficultés que soulève un tel projet et choisit de demander l'avis du père Chauveau, recteur du collège de La Flèche. Ce dernier est convaincu par les précisions apportées par Jérôme Le Royer : bien que celui-ci ne connaisse probablement rien d'autre que l'existence de ce lieu, les précisions qu'il apporte relèvent plus de la description que du rêve. Il l'encourage donc à se consacrer entièrement à ce projet.

L'île de Montréal est un lieu favorable à une implantation en raison de sa présence au confluent du fleuve Saint-Laurent et de la rivière des Outaouais, ce qui en fait un lieu de passage stratégique ainsi qu'un site commercial de première valeur.

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Monument de Pierre Du Gua de Monts, Québec

Pierre Dugua de Mons, né vers 1560 au château de Mons, à Royan et mort en 1628 dans son château d’Ardennes à Fléac-sur-Seugne, près de Pons, est le premier colonisateur de la Nouvelle-France ayant eu pour lieutenant Samuel de Champlain.

Pierre Dugua de Mons est issu d’une vieille famille de nobles de Saintonge. Il est le fils de Guy Dugua et de sa femme Claire Gourmand.

En 1599, Pierre Du Gua de Mons vend à son voisin, François Videgrain, sieur de Belmont, presque toutes les terres qu’il possédait dans le marquisat de Royan et les environs. Il investira le tout dans des entreprises apparemment commerciales mais qui, en réalité, seront des entreprises de colonisation.

La même année, il se rend pour fonder le comptoir de Tadoussac (au Québec actuel) avec son ami Pierre Chauvin de Tonnetuit.

En 1603, Henri IV nomme Pierre Dugua son « lieutenant général en Amérique septentrionale », et lui accorde le monopole de la traite des fourrures, pour compenser les frais d’établissement d’une colonie à cet endroit.

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Milice canadienne française (1759), par Mary Elizabeth Bonham

La milice canadienne, à l'époque de la Nouvelle-France, était une milice civile qui incluait tout habitant âgé entre 16 et 60 ans commandée par un capitaine de milice, obligatoire dans chaque paroisse pour la protection de la colonie. Chaque habitant devait avoir son fusil, de la poudre, des munitions en quantité suffisante et être toujours prêt à réagir en cas d'attaque ennemie ou partir en campagne.

Au début de la colonisation française des Amériques, la Nouvelle-France dut faire face à la menace incarnée par les tribus iroquoises, particulièrement près de Montréal et Trois-Rivières. Dans ce contexte, la dépendance de la Nouvelle-France vis-à-vis des soldats de la métropole, dont le nombre était insuffisant et la venue irrégulière, rendait nécessaire de former un groupe de défense armée formé localement, à l'aide des habitants de la colonie.

Établie de facto en 1649, la milice canadienne est officiellement instituée en Nouvelle-France par Louis XIV en 1669. Tout habitant âgé entre 16 et 60 ans est de fait un milicien et la mobilisation ne requiert aucun décret. Chaque homme doit avoir son fusil, de la poudre, des munitions en quantité suffisante et être prêt à partir en campagne. On comptait au moins une compagnie de milice pour chaque paroisse, chacune comptant de 50 à 80 hommes.

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Traite avec les Amérindiens

La traite des fourrures était l'échange de biens de nécessité contre des fourrures, en particulier entre les colons européens d'Amérique du Nord, français et britanniques et les autochtones des Premières Nations en Nouvelle-France. Elle était l'une des principales activités économiques du XVIIe siècle au XIXe siècle entre Amérindiens et nouveaux arrivants. Les fourrures transigées par les colons étaient destinées en presque totalité aux marchés européens, en particulier aux marchés des deux mères-patries, la France et la Grande-Bretagne. On retrouve également un tel commerce entre les Pays-Bas et ses colonies américaines, ainsi qu'en Russie.

Les explorateurs français, (Radisson et Groseilliers, La Salle, Le Sueur) qui cherchaient à l'origine des voies de pénétration à travers le continent, établirent des contacts avec les Amérindiens et s'aperçurent qu'ils désiraient échanger des fourrures contre des objets que les Européens jugeaient courants (bouilloires, hachettes, couteaux ...). La fourrure (particulièrement celle de castor) était alors particulièrement prisée sur les marchés européens.

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12 La noblesse de Nouvelle-France est le prolongement de celle de France dont l'État, à l'époque de la colonisation, y exporta son propre modèle de société. Celui-ci, qualifié de Chrétienté, puis ultérieurement d'Ancien Régime, envisageait, conformément au magistère catholique, la société comme un tout organique ou chacune des parties vit en symbiose avec les autres. Ainsi, la société française de Nouvelle-France, tout comme sur le vieux continent, est organisée en trois ordres distingués qui correspondent à trois fonctions sociales, ou secteurs d'activités. Ces fonctions sont hiérarchisées en dignité, autrement dit la logique spirituelle du premier ordre prévaut sur celle politique du second, qui elle-même prévaut sur toutes les considérations économiques. La Chrétienté est donc le contraire d'une société matérialiste où l'économie impose sa logique à l'ensemble de la société. Les deux premiers ordres ont des fonctions de services publics à remplir qui sont onéreuses. Ainsi, le clergé prend à sa charge le culte public, l'état civil, l'instruction publique, la recherche, la science, la culture et l'assistance publique. Tandis que le troisième ordre, qui comprend toutes les activités économiques, a des fonctions qui sont lucratives. De ce fait, la plupart des impôts reposent sur le troisième ordre, afin d'entretenir les deux premiers. Le second ordre, celui de la noblesse, se charge des fonctions régaliennes, soit de la défense de la société principalement par la fonction militaire (la noblesse d'épée - qui paye ainsi l'impôt du sang) mais aussi par la fonction judiciaire (noblesse de robe), ainsi que de la haute administration. Cependant en Nouvelle-France les nobles, étant généralement assez pauvres, auront le droit de pratiquer certains commerces.

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13 L'esclavage en Nouvelle-France est une réalité aussi bien de la société coloniale que de certaines sociétés autochtones. Près de 10 000 Amérindiens furent des esclaves entre 1660 et 1760.

Les Amérindiens étaient répartis en nations dont certaines pratiquaient l'esclavage avant l'arrivée des Européens. Le plus souvent, les esclaves étaient capturés à l'occasion de conflits entre des communautés ou des nations, comme dans certaines sociétés de l'Antiquité européenne. Toutefois, les captifs ne devenaient pas exclusivement des biens marchands. Selon les cas, ils étaient tués pour assouvir le désir de vengeance de leurs ravisseurs, pris comme conjoints, gardés comme serviteurs, adoptés pour remplacer un défunt ou remis à une tierce partie pour cimenter une alliance ou obtenir une contrepartie en biens de traite.

L'esclavage semble avoir été rarissime dans l'Acadie historique. Toutefois, on a recensé au moins 216 esclaves, noirs à 90 %, au sein de la population de la colonie française de l'île Royale, entre 1713 et 1760. La grande majorité de ceux-ci se retrouvent à Louisbourg, sans doute en raison des contacts suivis de ce port avec les Antilles.

Le chercheur Marcel Trudel a recensé, au Canada, 4 185 esclaves entre la deuxième moitié du XVIIe siècle et 1834, sur un territoire qui va au minimum de la Gaspésie à Détroit, sous les régimes français et anglais. De ce nombre, les trois quarts étaient d'origine amérindienne, communément appelés des panis, et le quart était d'origine africaine.

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